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samedi 29 janvier 2011

''L'Afrique rêvée'' : Images d'un continent à ''l'Age d'Or'' de la colonisation 1920-1940




Du samedi 04 Déc. 2010 au lundi 28 Mars 2011

Musée des Beaux-Arts
Enclos Saint-Martin
7500 Tournai

Horaires
10h00 à 12h00 - 14h00 à 17h00
Fermé le mardi & le dimanche matin







De tout temps, le continent « mystérieux » a exercé une fascination à la fois d’ordre exotique et ethnographique. Au lendemain de la première guerre mondiale, face au développement sans précédent de la colonisation, au profond traumatisme engendré par le conflit meurtrier en Occident et au désenchantement croissant produit par l’industrialisation de masse, l’intérêt et la curiosité pour l’Afrique ont redoublé d’intensité. Trois aspects sont particulièrement révélateurs à ce titre.

Alerté par la crise mondiale de 1929, le monde « développé » entrevoit dans la cadence accélérée de l’exploitation des colonies une chance de relance de son économie malmenée. La série des grandes expositions coloniales et internationales qui se succèdent à partir de 1930 en est sans doute le reflet, qui permet en même temps de mieux appréhender les ressources, les modes de vie et les populations des territoires conquis. Quelques explorations africaines d’envergure réalisées au cours des années vingt – dont la fameuse Croisière noire « Citroën » de 1924-25 est la manifestation la plus éclatante – s’inscrivent déjà dans ce contexte.

Sur un plan davantage philosophique, les Européens veulent en quelque sorte « laver » la culpabilité de leurs discordes internes et de leur déclin culturel en se régénérant dans le bain de jouvence et d’innocence que leur renvoie apparemment l’image des terres encore « vierges » – « untained » disaient les anglo-saxons – du continent noir.

Au niveau esthétique enfin, ce besoin profond de ressourcement au contact d’une culture radicalement différente de la nôtre et dite « primitive » se fit sentir au même moment dans les milieux artistiques lassés des raffinements et des fadeurs de l’Art nouveau. L’avènement de l’Art déco durant l’entre-deux-guerres devient ainsi un avatar du primitivisme.

C’est essentiellement de ce courant que relèvent la plupart des africanistes peintres, photographes, sculpteurs et architectes (Auguste Mambour, Alexandre Iacovleff, Fernand Lantoine, Pierre de Vaucleroy, Allard l’Olivier, Marc Allégret, Casimir Zagourski, Arthur Dupagne, Henry Lacoste,…) qui interprétèrent à tour de rôle l’Afrique au cours de cette période et dont les noms, moins connus que ceux des primitivistes radicaux comme Picasso ou certains expressionnistes qui leur sont contemporains, méritent d’être redécouverts.

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