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mercredi 16 février 2011

16 février 2011: 19 ans déjà depuis la répression sanglante de la marche des chrétiens

Une marche de protestation à Kinshasa (archives).

Le collectif du 16 février a organisé, ce jeudi, une conférence sur le thème «Le martyre» à la paroisse Notre Dame d’Afrique de Lemba, à Kinshasa. Le but: se souvenir de la répression sanglante de la marche des chrétiens organisée le 16 février 1992 pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine (CNS).Le 16 février 1992, les chrétiens de Kinshasa sont dans la rue.
Ils réclament la réouverture de la conférence nationale fermée un mois plutôt par Jean Nguz a Karl-i-Bond, premier ministre sous le régime du feu le maréchal Mobutu.
A l’époque, la conférence nationale représente la canalisation des aspirations du peuple zaïrois.
Moins de deux ans après le discours historique du maréchal Mobutu du 24 avril 1990, l’arrêt des travaux de la conférence nationale apparaît comme un coup de massue donné à la démocratie naissante.
Ce 16 février, les forces de l’ordre vont réprimer dans le sang la manifestation des chrétiens.
Plusieurs personnes sont tuées et de nombreuses autres blessées.
«Contrairement à l’idée qui veut que le martyre ne soit pas de notre culture, ce jour là ils [les chrétiens] ont démontré qu’effectivement, il y a des causes sacrées pour lesquelles même nous les Africains, les Congolais sommes prêts à aller au-delà de la peur qui nous paralyse très souvent pour revendiquer nos droits», a déclaré l’orateur de la conférence de jeudi, l’abbé Richard Mugaruka.
Selon lui, un peuple qui n’a pas de raisons pour lesquelles il peut mourir, n’a pas non plus de raisons pour lesquelles il peut vivre.
Cette marche a aussi démontré qu’on ne peut pas maintenir tout le temps un peuple dans la peur, a dit l’abbé Mugaruka.
Cette peur peut sauter si le peuple est poussé à un point de non retour. Et ce point de non retour, selon lui, peut être la misère.

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