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jeudi 17 février 2011

Conférence de presse Monusco du mercredi 16 février 2011

Lu pour vous sur le site de la Monusco

Activités des responsables de la MONUSCO
Le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et chef de la MONUSCO, Roger Meece, est rentré à Kinshasa hier mardi 15 février après une absence de plusieurs semaines qui l'a conduit entre autres à New York, à Ottawa et à Genève. A Genève, il a participé à la réunion des Représentants spéciaux du Secrétaire général. A New York, comme vous le savez il a eu à présenter devant le Conseil de sécurité le rapport sur la RDC.

La Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies, Leila Zerrougui a effectué le 10 février dernier une visite de travail à Bunia et le 11 février à Dungu. Au cours de son séjour dans le chef-lieu du district de l’Ituri, Mme Zerrougui a eu des entretiens avec les autorités locales civiles et militaires du district avant de présider une séance de travail avec l’ensemble des composantes de la MONUSCO.
Les échanges avec les autorités du district ont essentiellement porté sur l’appui de la MONUSCO pour en finir avec les exactions des milices encore actives dans certaines parties du district et sur les besoins en matière d’infrastructures socio-économiques notamment les routes, les écoles et les dispensaires.
Mme Zerrougui a profité de l'occasion pour expliquer que le mandat de la MONUSCO comme stipulé dans la résolution 1925 du Conseil de sécurité, met particulièrement l’accent sur la protection des populations civiles. Un sujet qui était largement abordé au cours de sa séance de travail avec les composantes de la MONUSCO et quelques agences du système des Nations Unies.
A Dungu, MmeZerrougui a encouragé les membres du personnel à mettre en œuvre les procédures opérationnelles standardisées relatives aux mécanismes de protection des civils. Elle a expliqué la politique de soutien conditionnel de la MONUSCO dont le personnel suivra les évolutions sur le terrain et rendra compte à Kinshasa en vue d’une action éventuelle.

De son côté, le Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies et coordonnateur des Affaires humanitaires des Nations unies, Fidèle Sarassoro, a assisté à la réunion des partenaires pour la stabilisation de l'Est de la RDC qui s'est tenue hier à Goma entre les bailleurs de fonds internationaux, la MONUSCO, les membres du Gouvernement central et les quatre provinces inscrites au programme de la, Stabilisation et Reconstruction (STAREC). Ce mercredi à Rutchuru et Kiwanja, il a, en compagnie du ministre de la Défense, Muando Simba, des ministres des pays donateurs et des ambassadeurs, pris part à l'inauguration de deux bâtiments, dont l’un pour la police nationale et l’autre pour l'administration du territoire.
Selon M. Sarassoro, cette réunion consiste à faire une évaluation des projets réalisés dans le cadre de la stabilisation de la zone STAREC/ISSSS deux ans après le lancement de ce programme. Il s’agira également de relever les défis auxquels ce programme a été confronté durant cet exercice et définir les stratégies à mettre en place pour arriver à stabiliser parfaitement la partie est de la RDC, sortie des conflits armés. Une note d’informations vous sera remise à la fin de cette rencontre.

Activités des composantes de la MONUSCO

Droits de l’Homme
Le 10 février 2011, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a assisté à l’ouverture du procès, devant la Cour Militaire du Sud-Kivu, siégeant en chambre foraine dans la cité de Baraka, territoire de Fizi, province du Sud-Kivu, des 11 soldats des Forces armées de la RDC, dont le Lieutenant-colonel Kibibi et trois majors, accusés de viols et d’autres violations des droits de l’homme commis à Fizi-centre les 1er et 2 janvier 2011. Cette audience foraine se tient grâce à l’appui logistique de la MONUSCO. Le BCNUDH assurera le suivi des audiences tout au long du procès.
L'audience foraine durera une dizaine de jours pendant lesquels des éléments de la Brigade du Sud Kivu de la MONUSCO vont renforcer les patrouilles de jour et de nuit dans cette zone.

DDRRR
Le 15 février, après plus d’une année des négociations, la section Démobilisation, Désarmement, Réinsertion, Rapatriement et Rapatriement (DDRRR) a extrait le chef G5 des FDLR, le Lt.Col. Samuel Bisengimana, alias Sam Kunda-Mutima, du territoire de Ntoto, Walikale, à l’est de la RDC. Cette défection porte un coup sérieux aux FDLR dans la mesure où le Lt. Col. Mutima a été membre du haut commandement et formait le petit noyau de l’Etat major militaire des FDLR. Il était chargé de la mobilisation de l’appui civile aux FDLR ainsi que du recrutement. Avant de se retirer dans la province du Nord Kivu en 1994, le Lt. Col. Bisengimana a occupé la fonction du commandant de compagnie dans l’armée rwandaise.
La défection du Lt. Col. Bisengimana intervient après l’extraction de 3 Majors par le DDRRR à travers ses différentes opérations en janvier 2011. En 2010, 1.881 rebelles FDLR ont opté pour une reddition et un désarmement volontaire auprès de la MONUSCO parmi lesquels 64 officiers (2 Lt.Col. & 1 Col).
Division électorale

Le Projet d’Appui au Cycle Electoral (PACE) du PNUD a réceptionné le 12 février dernier, 8.1 millions de cartes d’électeur qui s’ajoutent aux 31 millions remis à la Commission Electorale Indépendante. La MONUSCO se chargera du déploiement dudit matériel, pour la suite de l'opération de révision du fichier électoral.

UNPOL
La Police MONUSCO a entamé depuis le 14 février, dans les locaux de l’Ecole de Formation des Officiers de Police Judiciaire (EFOPJ), à Kinshasa, une session de formation de Formateurs au profit de 30 Officiers de la Police Nationale Congolaise dont une femme. Cette formation qui s’inscrit qui vise à renforcer les capacités opérationnelles de la PNC, durera six semaines et portera sur quatre modules basés sur les techniques pédagogiques, le genre, les Droits de l’Homme, le Maintien et le Rétablissement de l’Ordre Public (MROP) et les Gestes et Techniques Professionnels d’Intervention (GTPI). A l’issue de ce recyclage, les nouveaux formateurs seront ainsi prêts à accueillir 3.000 personnels des Unités de la Police d’Intervention Rapide (PIR), qui seront formés en six vagues de 500, au Centre d’Instruction de Kasangulu dans la province du Bas-Congo.

A Kavumu et Walungu au Sud-Kivu s’est clôturé le mardi 15 février 2011 la formation 260 agentsde la Police Nationale Congolaise sur la bonne gouvernance et la sécurisation des élections. La formation de cinq jours a été assurée par des formateurs de la Police des Nations Unies, UNPOL, et ceux de laPolice Nationale Congolaise. Ce recyclage au profit de la PNC devra permettre aux agents de l’ordre d’être plus efficaces lors de l’opération de révision du fichier électoral prévue dans quelques semaines au Sud-Kivu.

Autres activités des Nations Unies
A Bukavu, le 12 février 2011 "Ne recrutez plus d’enfants soldats", c’est l’essentiel de la conférence de presse donnée, par le Bureau pour le Volontariat au Service de l’Enfance et la Santé (BVES) en collaboration avec la MONUSCO, l’UNICEF, l’Unité d’exécution du Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (UEPNDDR), l’Etat-major opération Amani Leo et la coalition pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Ceci à l’occasion solennelle de la commémoration de la Journée mondiale contre le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats. Ainsi, la MONUSCO, l’UNICEF et leurs nombreux partenaires s’adressent aux forces et groupes armés en ces termes : « Investissez aujourd’hui pour l’avenir de votre communauté : ne recrutez plus des enfants et faites sortir aussitôt les filles et les garçons de moins de 18 ans».
Le Ministre néerlandais du développement est à Goma pour se rendre compte de la contribution de son pays aux actions de développement au Nord Kivu. Les Pays Bas sont l'un des grands contributeurs aux opérations de la MONUSCO.

Situation militaire
La situation sécuritaire à l’Ouest de la République Démocratique du Congo, dans le Maniema et le Katanga a été caractérisée par une relative stabilité.

La situation sécuritaire dans le Nord du Katanga est relativement calme mais volatile du fait de la présence de combattants FDLR et Mayi-Mayi Yakatumba dans le triangle Bendera-kabimba-Wimbi dans les montagnes de Mitumba. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui ont renforcé leur dispositif, poursuivent leurs opérations dans cette zone frontalière avec le Sud-Kivu.

En Province Orientale, il a été noté une recrudescence des activités de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) dans le Haut-Uélé, notamment dans les zones de Ngilima, Doruma et Faradje En réaction à l’instabilité due aux récents incidents attribués à la LRA, la population de Faradje a manifesté son mécontentement devant la base opérationnelle de la Force de la MONUSCO et a exigé qu’une réponse plus appropriée soit apportée à la précarité de leur situation sécuritaire. Le calme est revenu suite au renforcement immédiat de la base de Faradje par la Force de la MONUSCO et les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ainsi que les visites conjointes d’autorités militaires et administratives dans la zone.
La Force de la MONUSCO et les FARDC préoccupées par ces incidents avaient déjà lancé des opérations conjointes pour multiplier les bases opérationnelles dans les localités les plus vulnérables de la province et établir des bases temporaires sur l’axe Dungu-Faradje où des véhicules civils ont été interceptés et pillés.
. C’est ainsi que dans le cadre du renforcement du dispositif sécuritaire, la Force de la MONUSCO et les FARDC ont déployé dix nouvelles bases opérationnelles à compter du 8 février 2011 dans la partie Nord-est de la Province Orientale. De plus, le centre opérationnel conjoint de renseignements à Dungu a été conçu pour optimiser la conduite des opérations.

En Ituri, le 15 février 2011, la MONUSCO a facilité la réception de quatorze enfants anciennement associés au Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) qui se sont rendus en décembre 2010 au FARDC à Chekele. Ils ont été démobilisés et transférés à Bunia.

Au Nord-Kivu, suite à l’intensification des activités des groupes armés dans le territoire de Rutshuru, Walikale et Lubero, la Force de la MONUSCO et les FARDC se sont montrées plus proactives en vue de neutraliser les forces négatives, tout en continuant de planifier conjointement des opérations dans le but d’assurer une protection rapprochée des populations.

Pendant que l’opération « MAPEMA MUPYA » (Nouvelle Aube) est dans sa deuxième phase de déroulement dans le parc national de Virunga, un effort particulier est mis dans la planification et la sélection d’objectifs ciblés visant à neutraliser les groupes armés. Dans ce contexte, plusieurs accrochages ont opposé les FARDC et les éléments des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) dans la période du 4 au 14 février 2011 à Kikamata et Buleusa au Nord-Kivu, et à Matili au Sud-Kivu. Quatre éléments des FDLR ont été tués, six blessés et un autre capturé avec son arme.

Le 14 février 2011, une patrouille de la base de la Force de la MONUSCO de Ntoto informée par des civils, est intervenue et obtenu la libération d’un villageois pris en otage par les Mayi-Mayi FDN à Kilungo, situé à 3 kilomètres au Sud- est de Ntoto.

Dans un autre ordre d’idées, la reddition progressive d’éléments de groupes armés se poursuit. C’est ainsi que le 15 février 2011, DDRRR a rapporté qu’un officier de haut rang du commandement supérieur des FDLR a rejoint le processus de démobilisation et de rapatriement avec le soutien de la force de la MONUSCO à Ntoto. C’est le lieu de rappeler qu’en 2010, 1881 rebelles FDLR dont 64 officiers ont opté pour la reddition volontaire à la MONUSCO ainsi qu’au désarmement.

Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire est restée dominée par la reddition des combattants des Forces Républicaines Fédéralistes (FRF) à Minembwe et les investigations en cours des cas de viols à Fizi. A la demande des autorités FARDC, la section de protection de l’enfant de la MONUSCO a procédé au désengagement de vingt-trois enfants associés aux FRF, conformément aux dispositions du mandat de la MONUSCO.

Pendant que l’investigation au sujet de viol de Fizi se poursuit, le procès de onze détenus FARDC continue à Baraka avec l’appui de la MONUSCO. La Force de la MONUSCO a aussi renforcé son niveau de vigilance en intensifiant ses patrouilles de longue portée à partir de la base opérationnelle de Bwala, de Baraka et Uvira. De plus, l’héliportage de patrouilles de combat à Milimba le 11 février 2011, et Ilambo le 15 février 2011, a permis d’assurer une meilleure protection des populations les jours de marchés.

Par ailleurs, le 14 février 2011, deux officiers Mayi-Mayi se sont rendus au 43ème secteur FARDC à Fizi avec leurs armes AK-47 et des munitions. Le 15 février 2011, une dépendante d’un combattant FDLR s’est rendue à la base de la Force de la MONUSCO de Adikivu et a été remise à la disposition du DDRRR.

Le 11 février 2011, le 4313ème bataillon FARDC localisé à Kamombo, situé à 40 kilomètres au Nord-est de Minembwe, a conduit une opération dans la forêt de Bijabo au cours de laquelle neuf combattants Mayi -Mayi ont été tués, sept fusils SMG et un pistolet récupérés.

Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1534 patrouilles armées, dont 445 patrouilles nocturnes et fourni 88 escortes, pendant que 308 patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.

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