Digital Congo
04/02/2011
Il n’y a désormais plus de tergiversation possible au processus électoral dès lors que le président de la République a rendu publique jeudi l’ordonnance portant composition de l’équipe du bureau de la Commission électorale nationale indépendante CENI
L’intervention du Chef de l’Etat congolais Joseph Kabila était très attendue sur les membres devant composer le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), quand on sait combien est apparu embarrassant le parcours de la constitution dudit Bureau au niveau des Chambres parlementaires, l’Assemblée nationale et le Sénat. Heureusement, cette intervention présidentielle de jeudi, comme dit plus haut, est venue décrisper ; plus de nuages donc à ce sujet de la Ceni pour lequel, si l’on n’y prenait garde, certains politiques congolais allaient s’évertuer à créer des fissures sociales au sein de cette nation congolaise à maturité politique discutable.
En effet c’est le jeudi 3 février 2011, le même jour, que l’ordonnance présidentielle n° 011/012 du 3 février 2011 a été rendue publique. Elle porte composition du Bureau de la Ceni. Comme pressenti, des membres comme le pasteur Ngoy Mulunda, Mathieu Ndjoli et Ndayé, dont les candidatures ont fait l’objet d’houleux débats, ont été maintenus. Maintenus parce que candidats considérés indépendants, ils sont soumis aux exigences constitutionnelles et au respect des textes réglementaires, notamment celle de travailler dans l’impartialité.
Impartialité, cette qualité leur est difficile à avoir, à cause de leur choix fait par des acteurs politiques auxquels ils sont psychologiquement redevables ! C’est tout dire ! Processus électoral, le Chef de l’Etat vient effectivement de mettre fin au mandat de l’abbé président de la commission électorale indépendante (Cei), Apollinaire Malu-malu ! La Cei qui doit faire son rapport final voulu général, est depuis des jours disposée à rendre le tablier.
La nation congolaise, qui doit se féliciter de cette structure technique et d’appui à la démocratie, trouvera au rudiment du calendrier électoral 2011 lui proposé par la Cei, par exemple, un élément à même de baliser le chemin des lendemains électoraux meilleurs en RDC.
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