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jeudi 31 mars 2011

La santé : Un «chantier» oublié par «Joseph Kabila» : Une réunion du Conseil des ministres sous la présidence du "raïs".

Congo Indépendant
mars 2011
Selon l’organisation non gouvernementale «Médecins sans frontières» (MSF), 106 enfants ont péri suite à une épidémie de rougeole «incontrôlable» qui fait de ravage dans cinq provinces de la RD Congo dont le Katanga. Le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres présidée vendredi 25 mars 2011 par le président sortant congolais ne fait guère allusion à cette situation pour le moins préoccupante. Et pourtant, «la Santé» est un des thèmes-phares des «Cinq chantiers du chef de l‘Etat» à l’instar notamment de l’eau et de l’électricité.

Selon des sources proches de «MSF», plus de 20.000 cas d’enfants souffrant de la rougeole ont été diagnostiqués dans cinq provinces de la RD Congo. C’est le cas notamment du Katanga on l’on signale le décès de 90 enfants sur 106 répertoriés les cinq Régions. Cette Ong lance un véritable «SOS» en direction tant des autorités sanitaires congolaises que de la «communauté internationale». But : obtenir une aide urgente.

Un budget dérisoire
«La rougeole est une maladie extrêmement contagieuse qui engendre souvent des complications comme la pneumonie, la malnutrition ou la déshydratation sévère», précise Gaël Hankenne, chef de mission de MSF en RD Congo, qui qualifie l’épidémie en cours d’«incontrôlable». L’appel du MSF sera-t-il entendu par les autorités de Kinshasa plus préoccupées par les "échéances électorales" que par la santé publique? Selon ce responsable de MSF, la résurgence de cette épidémie serait conséquente à des coupes sombres opérées depuis 2008 dans le budget alloué aux campagnes de vaccination. Et pourtant, le vaccin par enfant revient à la modique somme d’un dollar US ou 70 centimes d’euro. "Depuis septembre 2010, nous avons vacciné plus de 1,5 millions d’enfants pour répondre à l’urgence. Mais la maladie se répand comme une traînée de poudre. Il est désormais impératif que tous les acteurs de la santé se mobilisent pour faire de cette épidémie une priorité nationale", a prévenu Gaël Hankenne.

Depuis des décennies, les secteurs politiques et sécuritaires ont toujours été privilégiés au détriment de la santé nationale au Congo-Zaïre. D’aucuns espéraient que la démocratisation de la vie politique allait inverser l’ordre des priorités en mettant l’homme au centre des préoccupations de l’Etat. Hélas, "la rupture" n’a pas été au rendez-vous. Le compte-rendu lu, vendredi 25 mars, par le porte-parole du gouvernement à l’issue de la réunion du Conseil des ministres présidée par le président sortant "Joseph Kabila" est révélateur de cet esprit. «La situation sécuritaire du pays est relativement calme. Le gouvernement s’emploie à traquer les bandes armées encore actives dans quelques territoires de l’Est». C’est le rapport fait par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu. Pas un mot sur l’épidémie de rougeole. Le ministre Lumanu n’a certes pas en charge le secteur de la Santé publique, il est l’autorité de tutelle des gouverneurs des provinces. Peut-il, à ce titre, ignorer la situation sanitaire préoccupante décrite par le chef de la mission de MSF?

Le pouvoir pour le pouvoir
Dans ce compte-rendu, il est fait par ailleurs état de plusieurs autres sujets. C’est le cas notamment de l’enrôlement de 303.048 électeurs dans la province du Kasaï Occidental et de 320.000 inscrits au Katanga. «Le ministre des ITPR a présenté un dossier relatif à l’évaluation du volet «Infrastructures routières» des Cinq Chantiers de la République», peut-on lire. Son collègue en charge des Affaires étrangères, lui, aurait démasqué «109 agents et fonctionnaires» qui seraient titulaires «de faux titres scolaires ou académiques». Citons également la suppression à dater du 25 mars 2011 de «46 taxes manifestement illégales», l’examen de la proposition de la loi électorale et divers projets de loi et d’ordonnances portant sur des «infrastructures» à «reconstruire». Sans oublier le secteur minier.

Serait-il faire de l’angélisme en rappelant que dans une allocution prononcée, le 7 décembre 2009, devant les deux Chambres réunies en Congrès, «Joseph Kabila» avait décrété 2010 comme étant «L’année du social»? L’eau et l’électricité font partie des thèmes majeurs retenus dans les fameux «Cinq chantiers du chef de l’Etat» dont les premières réalisations tardent à se manifester à quelques huit mois de la fin de la législature.

Les gouvernants congolais affichent une irresponsabilité affligeante face aux maux dont souffre le pays. L’insécurité des personnes et des biens dans les provinces du Kivu et dans la Province Orientale est ainsi devenue «l’affaire» de la Mission de l’Onu au Congo et des auteurs acteurs de la "communauté internationale". La santé des enfants congolais, elle, incombe désormais à MSF. A quoi servent, en définitive, ces «Excellences» dont les privilèges ne découlent d’aucun service rendu à la collectivité et qui courent après le pouvoir goûter aux délices …du pouvoir?

Au moment où ces lignes sont écrites, 22% seulement des Congolais ont accès à l’eau potable. La croissance démographique, l’urbanisation anarchique et "l’héritage mobutiste" ne suffisent pas pour justifier les lacunes qu’accusent les pouvoirs publics dans ce secteur. Il y a un réel déficit de volonté politique. Tous les experts conviennent que l’eau insalubre est et reste le plus grand vecteur des maladies. N’est-il pas criminel de nourrir l’ambition de gouverner un Etat ou de se succéder à soi-même sans être animé du moindre souci pour le bien-être de la population?

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