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jeudi 3 mars 2011

Un dimanche pas comme les autres

Congo Indépendant
01/03/2011
Des tirs nourris à la résidence du chef de l’état ! Un remake d’un certain 16 janvier 2001 ? Que nenni. Si en 2001 l’issue était fatale pour l’occupant du palais de marbre, cette fois, Joseph Kabila venait de quitter sa résidence trente minutes avant qu’elle ne fasse l’objet d’une attaque surprise par des assaillants non autrement identifiés lesquels, aux dires de Lambert Mende, le « vuvuzéla » national, étaient lourdement armés. Bilan : Six morts et une centaine de blessé.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices, plusieurs versions des faits circulent. Voici son récit. A Kinshasa, dit-il, certains kinois consacrent la journée du dimanche à leur sport favori. Le plus répandu est le jogging. De Joseph Kabila alias le «raïs», alias «l’autorité morale», aux karatékas, boxeurs, grands et petits, tout le monde court. Nul n’y échappe. Depuis quelques semaines, pourtant, la "haute hiérarchie" s’essaye à une autre discipline sportive. C’est un secret de Polichinelle que de dire que le raïs n’est heureux que lorsqu’il est au volant d’un véhicule. Chasser le naturel…

Avec son nouveau jouet, un hors-bord ultra rapide, il tente de battre le record de vitesse entre Maluku et le port de l’Onatra à Kinshasa. Dernièrement, dans le même exercice, il a heurté de plein fouet un obstacle qui a failli faire chavirer son bateau rapide. Depuis, la régie des voies fluviales (RVF) a eu pour ordre d’élaguer le fleuve pour éviter à la «raïs» d’autres incidents du genre. Cette après-midi aurait dû être consacrée aux sensations fortes. Hélas, dit mon ami, trois groupes distincts d’individus non autrement identifiés ont décidé de prendre d’assaut trois lieux hautement stratégiques de la capitale. Le premier groupe se dirigea à la «Gecamines», autrefois, lieu de résidence officielle des premiers-ministres successifs de la République, depuis, elle y abrite la présidence. Le camp Kokolo et l’aéroport de Ndjili ont été également l’objet d’attaque.

Selon mon ami, les membres de ce groupe avaient des machettes précautionneusement dissimulées au dos de leur t-shirt. Une indication non signalée par le «vuvuzéla» lors de sa conférence de presse au cours de laquelle il a prétendu que les assaillants étaient lourdement armés. Aucune source indépendante n’en fait mention. Néanmoins, mon ami, généralement bien informé, est formel. C’est, armés des machettes, que les assaillants ont affronté les gardes de la «haute hiérarchie». Pour mon ami, les alentours de la présidence en ce compris le Grand Hôtel fourmillent tous les jours des officiels du régime, des agents de l’agence nationale de renseignements (ANR) et autres militaires en uniforme et en civil. Il est pratiquement impossible qu’un groupe d’hommes, lourdement armé, progresse pendant plus ou moins deux kilomètres à pied sans attirer l’attention des passants. De même, ceux qui ont attaqué le camp Kokolo ne pouvaient librement se mouvoir avec leurs armes alors que chacun sait, que lors d’un match d’envergure comme celui opposant le Vita club de Kinshasa à l’équipe de Zanzibar, soixante mille spectateurs, s’affairent en face du stade des martyrs. Quant à l’aéroport, n’en parlons pas, dit mon ami. Outre le camp militaire à proximité, les passagers, les vendeurs à la criée, tous les services de sécurité y pullulent. Une progression d’hommes en armes ne peut passer inaperçue. Par conséquent, insiste mon ami, comme à son habitude, Mende ne dit pas toute la vérité. Il n’est pas sûr que l’enquête ouverte pour comprendre ce qui a troublé le dimanche pas comme les autres du raïs révèle la face cachée de cette affaire rocambolesque.

Jacky Mopipi
© Congoindépendant 2003-2011
2 Réactions

Bois [djpcp@yahoo.fr] 01/03/2011 07:56:55
Pour tout dire, ton ami qui sait tout et tout alors n’a pas manqué de rencontrer un agent des forces de l’ordre en uniforme bleu. Tu comprends de qui s’agit-il. Et de lui demander, comment va la ville, Kin la sale et la crasse de Kimbuta après ce qui est arrivé hier ? Et l’agent de rire à mot en finissant par dire "mais qu’est-ce qui est arrivé hier ?". Ne soyez pas naïf, c’est de la mascarade tout ça, armement lourd, six morts etc. Pour qui nous prennent-ils ? Et ton ami de répondre que la mascarade pourra un our se retourner contre eux.

Joka [kandajoel@gmail.com] 01/03/2011 15:27:45
Merci Jacky avec cette enième information que nous suivons tous de près,please veuillez encore demander à votre ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices de nous dire si nous ne sommes pas en train de vivre un remake d’un certain 16 Janvier 2001,dites à BAW de fouiner encore quand notre soif est d’entendre que votre ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices a confirmé que le rais alias la haute hiérarchie est bel bien en train de chercher ses bottes de Jardinier car ces bottes sont léger quand viendra le moment de sa fuite bien qu’il sera pris avant d’atteindre Kingakati,à plus





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