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dimanche 3 avril 2011

Les deux Congo occupés à aplanir leur brouille : les tractations se poursuivent en ce sens à Kinshasa avec des émissaires de Brazzaville

Digital Congo
02/04/2011

La volonté d’aplanir le différend provoqué entre Kinshasa et Brazzaville par l’affaire Munene est manifeste entre les deux Congo ainsi que le démontre la présence dans la capitale de la RDC des émissaires du président Sassou Nguesso pour poursuivre les négociations ouvertes par le chef de la diplomatie de Congo-Brazza auprès des autorités Rd-congolaises.

Entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, l’heure est à l’apaisement. Des sources diplomatiques rapportent que le président Denis Sassou Nguesso a dépêché à Kinshasa des émissaires pour aplanir les divergences et repartir du bon pied.

Kinshasa et Brazzaville auraient donc choisi la voie de la sagesse. Ne dit-on pas que les linges sales se lavent en famille. Après les remontrances de Kinshasa, Brazzaville a vite fait de calmer le jeu.
Des sources diplomatiques rapportent que le président Denis Sassou Nguesso a dépêché à Kinshasa ses émissaires pour des contacts directs avec Kinshasa. L’objectif est de dissiper le plus rapidement possible tout malentendu entre les deux voisins.

Le torchon brûle entre Kinshasa et Brazzaville. Mais les deux capitales les plus rapprochées du monde n’en sont pas encore au stade de rupture des relations diplomatiques. Le signal fort du malaise entre les deux rives du fleuve Congo a été donné par Kinshasa qui, le 25 mars dernier, avait rappelé son ambassadeur en poste à Brazzaville, avec effet immédiat. C’est la goutte d’eau qui aurait débordé le vase n’eût été la retenue dont les autorités de deux pays ont fait montre.

Le premier pas a été effectué par le président Sassou Nguesso. Le jeudi 30 mars 2011, il a dépêché, à Kinshasa, des émissaires pour prendre langue avec des autorités congolaises. La délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères Basile Ikouebé, n’a séjourné que pendant vingt-quatre heures à Kinshasa. Apparemment, le décor est donc planté pour un rétablissement rapide de la confiance entre les deux capitales. Ce choix de la voie de la sagesse est à féliciter dans la mesure où elle conduira, sans nul doute, au règlement du différend. Et de là, arriver au plus vite à l’harmonisation des relations entre les deux capitales.

La main tendue de Brazzaville

A Kinshasa, Basile Ikouebé a fait savoir que le rétablissement des relations diplomatiques était « possible », qualifiant le rappel en urgence de l’ambassadeur de la RDC à Brazzaville « d’accident de parcours » dans les relations séculaires entre les deux pays. L’émissaire de Sassou Nguesso a eu une longue séance de travail avec le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu en présence du ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi Lessa, du vice-ministre des Affaires étrangères, Ignace Gata, et de l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Séraphin Ngwej.

Au sortir de cette rencontre qui, certainement, a permis de traiter en toute franchise des points qui fâchent. Basile Ikouebé s’est réservé de tout commentaire, estimant que la primeur de la décision devait revenir aux deux chefs d’Etat. Toutefois, rapporte une dépêche de l’ACP, il a fait remarquer que les tensions entre les deux pays sont le fait des incompréhensions surmontables ». « Il n’y a pas de quoi s’émouvoir au sujet de ce genre d’accidents, l’essentiel étant de savoir comment les gérer en vue de préserver les intérêts supérieurs de deux peuples ».

En réponse à une question sur l’extradition de l’ex-général Faustin Munene et d’Ondjani réclamés par la justice de la RDC, le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo s’est montré réservé, en relevant qu’il s’agit des questions importantes et sensibles devant être traitées à un très haut niveau. Pas de commentaire non plus sur le rappel de l’ambassadeur de la RDC. « Nous respectons la décision souveraine » de Kinshasa de le rappeler, s’est-il contenté de dire, soulignant que, « ce qui compte est de dépasser ce cap et de rétablir la confiance entre les deux parties ».

Vers la décrispation

Brazzaville est soupçonné par Kinshasa de servir de base arrière aux mouvements de déstabilisation de son territoire. Cela pour avoir réservé une fin de non recevoir à la demande d’extradition du général Faustin Munene, condamné par une décision de justice en RDC, et d’Ondjani, présenté comme le cerveau moteur des troubles qui ont ensanglanté il y a quelques mois des territoires de la province de l’Equateur. Brazzaville se serait défendu en rappelant le cas Mulele survenu dans les années 1960.

Cerise sur le gâteau, la crise actuelle est intervenue. Puisqu’il ne faudrait pas en rester là, c’est-à-dire rompre des relations séculaires entre les deux Etats et plus que frères, la voie diplomatique était la bienvenue d’autant plus qu’elle privilégie des contacts directs. Dissiper tout malentendu et ouvrir le dialogue pour rechercher une voie de sortie. Aussi, apprend-on qu’après le passage du ministre des Affaires étrangères congolais, des négociations se sont ouvertes au niveau des experts de deux pays pour trouver des voies et moyens d’élaguer le différend qui assombrit le ciel entre Kinshasa et Brazzaville. C’est là des signes évidents de décrispation, chaque partie ayant accepté de mettre un peu d’eau dans son vin.

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