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samedi 18 juin 2011

14ème Sommet de la Francophonie : la machine se met en marche

Le Potentiel
18/06/2011

La remise des documents prérequis pour la préparation du 14ème Sommet de la Francophonie constitue une étape cruciale dans les préparatifs de la rencontre prévue en 2012. La délégation de l’OIF dépêchée par son secrétaire général vient d’affirmer la volonté renouvelée de l’organisation de maintenir le 14ème sommet à Kinshasa. La RDC sera pendant tout ce temps la capitale de la langue française. La voie est tracée pour la RDC qui s’y est déjà investie.

La République démocratique du Congo abritera bel et bien le 14ème Sommet de la Francophonie en 2012. Le démarrage à Kinshasa des travaux préparatoires de ces assises en est une preuve éloquente. C’est du moins ce qui ressort de l’échange entre les membres de la délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie en visite de travail dans la capitale congolaise et ceux du comité national d’organisation du 14ème Sommet de la Francophonie.

Avant d’identifier les pré-requis contenus dans le document technique et matériel, les deux parties ont mis sur pied quatre groupes de travail, à savoir le groupe scientifique et culturel ; le protocole, la cellule de communication et le groupe chargé de la logistique.

Au-delà des discussions techniques et sectorielles, la visite des sites retenus pour abriter les travaux du Sommet s’en est suivie. C’est le cas, à titre illustratif, de la Cité de l’Unité africaine, du Palais du peuple et du Stade des Martyrs. Des sites qui, selon les deux parties répondent aux standards internationaux. Ces atouts et tant d’autres dont dispose la RDC lui permettent d’organiser le 14ème Sommet de la Francophonie.

Après le travail en commun, le comité national d’organisation s’est approprié les pré-requis techniques et matériels du sommet. Une occasion lui offerte pour élaborer dans les tout prochains jours, une feuille de route susceptible de déboucher sur les recommandations contenues dans le document du travail.

Parlant du 14ème Sommet de la Francophonie , le conseiller spécial du secrétaire général de l’OIF, Ousmane Paye, a déclaré : « La RDC dispose des capacités requises pour réussir ces assises ». Un sommet qui, à ses yeux, doit revêtir un caractère historique et mémorable. Avant de noter que le 14ème Sommet de la Francophonie est une œuvre commune. En tant que telle, l’OIF apportera son soutien pour sa réussite.

En dépit de cette déclaration, la RDC est appelée à tout mettre en œuvre pour défendre la place de choix qu’elle occupe dans l’espace francophone. Car la réussite du 14ème Sommet fera non seulement sa fierté, mais aussi celle de l’Afrique centrale. Une autre dimension est non des moindres qui doit pousser Kinshasa à mieux faire, ce sont les dividendes qu’elle bénéficiera en tant que pays organisateur. Ces dividendes sont d’ordre politique, économique et culturel. Illustration : la présence des participants au 14ème Sommet induira une rentrée substantielle de devises. Le tourisme qui accompagne ce type de rendez-vous est également une voie de faire prospérer des affaires du pays hôte. Pour vu que des stratégies appropriées soient mises en place pour rentabiliser tous les potentiels.

En sa qualité de président du comité de pilotage de la Francophonie, l’émissaire du secrétaire général de l’OIF est venu remettre au comité national d’organisation du 14ème Sommet, le document technique et matériel y afférent. Cet instrument de travail et ses annexes ont été remis officiellement, le mercredi 15 juin, au coordonnateur du comité national d’organisation du 14ème Sommet et ministre de la Coopération régionale et internationale, Raymond Tshibanda.

Ce document présente de manière synthétique les références matérielles, techniques et organisationnelles de base propres aux préparatifs et à la tenue d’un Sommet. A en croire le conseiller spécial d’Abdou Diouf, cet instrument de travail tient compte à la fois des pré-requis techniques et matériels indispensables pour l’organisation d’un sommet et des expériences cumulées des pays ayant accueilli un sommet au cours de dernières années. Ce même document contient des recommandations et sert d’instrument de référence pour la conduite de l’événement et pour l’aménagement des sites du Sommet.

Pour rappel, les participants au 13ème Sommet de la Francophonie organisé à Montreux (Suisse) en 2010, avaient jeté leur dévolu sur la République démocratique du Congo pour abriter le 14ème Sommet de la Francophonie en 2012. Ce choix porté sur l’ancienne colonie belge doit laisser des traces.

C’est pourquoi, Kinshasa n’a pas droit à l’erreur. Elle doit s’inspirer des expériences des autres pays qui ont déjà organisé de telles rencontres pour que le 14ème Sommet de la Francophonie soit une référence pour les autres pays membres de l’OIF. La réussite d’un tel événement demande l’apport des pays qui ont le Français en partage. Ne dit-on pas que « le feu brille plus haut quand chacun y apporte un morceau de bois ».

L’un des pays francophones importants en termes de dimensions et de population, la RDC est stratégiquement essentielle pour la survie de la Francophonie. Pays post-conflit, la RDC a un statut de pays fragile, mais cela n’est pas une excuse. L’occasion est offerte au génie congolais de démontrer à la face du monde que le Congolais déterminé est capable de déplacer des montages.

Le pari est difficile, mais l’honneur et la crédibilité du pays étant en jeu, ceux qui effectueront le déplacement de Kinshasa ne seront pas déçus.

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