Radio Okapi
16/06/2011
Floribert Chebeya
Prévu pour ce jeudi 16 juin, le prononcé de l’arrêt devant clore le procès du double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana a été reporté à jeudi 23 juin prochain.
Une année après leur assassinat, La Voix des sans voix et plusieurs personnalités du monde attendent de la justice la vérité sur ce double crime. Huit officiers de la police nationale congolaise y sont accusés.
L’événement tant attendu n’a pas eu lieu. Plusieurs défenseurs des droits de l’homme, avocats, journalistes congolais et étrangers, membres des familles victimes et officiers du ministère public attendaient devant la prison centrale de Makala le dernier rendez-vous du procès.
La nouvelle tombe tel un couperet de bouche à oreille: pas de verdict ce jeudi. Motif : un des juges qui composent la Cour militaire aurait piqué une crise.
La surprise a été désagréable pour l’assistance qui voulait qu’on en finisse une fois pour toutes. Lassitude aussi d’attente du prévenu Daniel Mukalayi et ses quatre co-accussés qui voudraient connaître leur sort après avoir passé une année entre les quatre murs, a laissé entendre un des avocats de la défense.
Des huit prévenus, deux sont en fuite, un, Paul Mwilambwe, étant de retour à Kinshasa après s’être lui-même rendu à la police, serait détenu à la prison militaire de Ndolo.
Au terme des plaidoiries des parties civiles et de la défense, le ministère public a requis contre les huit prévenus la peine capitale, leur dégradation de la police pour assassinat et association des malfaiteurs.
Reste maintenant à la Cour de trancher.
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