Digital Congo
13/06/2011
A l’approche des élections, les sujets y relatifs sont abondamment traités par presque toute la presse congolaise, chacun avec son angle comme le financement, la fraude, la sécurité, les enrôlements en cours…
« Rdc : les candidats Président sous la coupe des multinationales ! ». Ce titre est du journal LE PALMARES. Selon ce journal, « Presque chaque candidat annoncé ou pressenti à la prochaine présidentielle congolaise est sous le parapluie d’une ou de plusieurs multinationales ». LE PALMARES poursuit que « la Haute finance internationale tient à tout prix à s’assurer le contrôle de la prochaine législature ». Il va même très loin en soutenant que « des espions grâcement payés font le tour du Congo en vue de garantir la victoire de leur camp et que des plans sont montés par chaque camp pour faire gagner coûte que coûte son protégé ».
Dans un autre article intitulé : « Révision du fichier électoral : l’Opposition tient Ngoy Mulunda à l’œil », LE PAMARES souligne que « les responsables du Mouvement de Libération du Congo (Mlc), et de l’Union pour la Nation congolaise (Unc) et de cinq autres partis politiques demandent au président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Ngoy Mulunda, de prolonger de 30 jours le délai des opérations d’enrôlement dans la ville de Kinshasa ». Dans une lettre adressée au président de Ceni, ils motivent leur demande par des nombreux problèmes logistiques dans plusieurs centres d’inscription, écrit ce journal.
En ce qui le concerne, toujours au sujet des élections, LE PHARE se penche plutôt sur la sécurisation du scrutin et titre : « La sécurité des élections suscite des inquiétudes ».
« La sécurité des élections annoncées pour 2011-2013 passe désormais pour la préoccupation la plus partagée au niveau du Gouvernement et du parlement congolais, de la Ceni, de la Monusco et des partis politiques, dit-il, avant de préciser que : « les débats des sénateurs, en seconde lecture, autour de la Loi électorale ont été, tout au long de la semaine, un rappel à tous de caractère névralgique de ce volet du processus électoral ». Au finish, pense enfin notre confrère, « une Loi électorale non conflictuelle serait déjà un acquis pour un processus électoral de tous les enjeux, mais aussi de tous les dangers ».
« Enrôlement : on fraude à Befale », titre LA PROSPERITE. L’histoire va-t-elle se répéter à Befale ? S’interroge ce journal qui poursuit : « Autrefois, soutient-on, c’est la seule circonscription où les élections avaient été reprises à cause de nombreuses irrégularités. Devant la Presse, René Isekemanga, ex-ministre des Hydrocarbures du Gouvernement Gizenga–Muzito, constate malheureusement que le spectre du mal dont a souffert Befale à environ 800 Km de Mbandaka au Nord Est de l’Equateur, a encore la peau dure.
Relayant cet originaire de ce coin, la consœur rapporte : « Isekemanga dit, en effet, que le décor d’une fraude massive est visiblement planté par ceux-là qui devaient organiser les élections, dans cette partie de la Rd Congo. Isekemanga cite nommément Zacharie Botuli, un chef de Bureau de liaison sous l’ex-Cei et l’actuelle Ceni mais qui curieusement venait à peine de démissionner parce qu’il rêve lui aussi de se porter candidat à la députation nationale ».
Pour sa part AFRICANEWS, qui titre « Isekemanga alerte : à Befale, le décor est planté pour la fraude », révèle en outre que beaucoup d’autres irrégularités telles la disparition des bulletins de vote par carton entiers et la délivrance de plusieurs cartes d’électeurs des enrôlés en vue de les empêcher de voter pour les candidats de leur choix avaient émaillé également cette élection.
LA PROSPERITE en ce le concerne s’intéresse au budget du scrutin. Il titre : « Elections 2011 : voici les secrets des chiffres ! ».
Pour ce second cycle électoral et contrairement au précédent, rapporte ce journal, la CENI sera une commission restreinte, mais disposera d’une véritable administration électorale structure opérationnelle et professionnelle maillant tout le territoire national. Elle devra capitaliser l’expérience de la CEI et bénéficier d’un renforcement de capacité institutionnelle et humaine suffisant pour prendre en charge, de manière encore plus performante, l’organisation des futures élections avec une sollicitation moindre des partenaires extérieurs. C’est ainsi que la part des partenaires internationaux pour le cycle électoral 2011-2013 se trouve être réduit à 42, 74%, ajoute LA PROSPERITE.
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