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jeudi 16 juin 2011

Une journée de l’enfant africain ?

Journée de l’enfant africain 2011!
Aujourd’hui 16 juin, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain, l’Unicef demande qu’on investisse davantage dans les enfants d’Afrique pour assurer le développement futur du continent.

Des millions d’enfants africains meurent avant leurs 5 ans...

La Journée de l’enfant africain est un événement annuel célébré le 16 juin et qui commémore le massacre des enfants de Soweto, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid, en Afrique du Sud. Elle a été instituée par une résolution de l’Organisation de l’unité africaine datée du 18 juillet 1990. L’organisation panafricaine a tenu à ce que ses Etats membres marquent, tous les ans, un temps d’arrêt pour réfléchir sur une situation de violation des droits de l’enfant et pour qu'ils puissent prendre des mesures appropriées afin d'assurer le bien-être de l’enfant. C’est pour cette raison que le thème de la réflexion varie d’une année à une autre.



Cette année 2011, l’Unicef se mobilise en faveur des enfants des rues des villes africaines
Par Ursula Soares
La 21e Journée de l’enfant africain, célébrée ce jeudi 16 juin 2011, a pour thème cette année : « Tous ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue ». L’Afrique fait partie des régions du monde ayant le niveau le plus élevé de pauvreté et où les chances de survie des enfants sont parmi les plus faibles.

Le nombre d’enfants des rues dans le monde, bien que très difficile à chiffrer, est estimé par l’Unicef à 120 millions (soit un enfant sur cinq), dont 30 millions en Afrique.
Cette situation des enfants vivant dans les rues des villes africaines est une des violations massives des droits dont sont victimes des milliers d’enfants. Les causes sont multiples et très souvent dénoncées : la pauvreté, l’explosion démographique, l’exode rural et les injustices dues à la mondialisation. Sont régulièrement identifiées et également dénoncées d’autres causes plus directes comme les familles qui confient leurs enfants à des tuteurs, les mauvais traitements, les conflits armés, les séparations et les conséquences directes liées au virus du sida, entre autres.

La vie terrifiante des enfants de la rue
La présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, Agnès Kabore-Ouattara, rappelle, à l’occasion de cette Journée de l’enfant africain 2011, les dangers et les dérives qu’ils rencontrent : « Dans les rues, ces enfants sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits, et sont exposés au VIH / Sida. Par ailleurs, et dans certains cas, les personnes chargées de protéger les enfants sont celles qui commettent des crimes contre eux. »

L'Unicef lance une alerte sur la situation des enfants des rues au Mozambique
L’Unicef souligne la situation des enfants au Mozambique. Elle estime à 5 000 le nombre d’enfants abandonnés vivant dans les rues. L’Unicef insiste également sur le nombre impressionnant de 24 000 familles dont le chef de famille est un enfant.

Le Mozambique compte actuellement 1,8 millions d’orphelins dont les parents sont morts du sida. Plus de 20 000 de ces enfants se sont retrouvés ainsi chefs de famille, en charge de leurs frères, plus jeunes. Obligés d’abandonner l’école, ils se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes. Ces chiffres ont été indiqués par le ministère de la Femme et de l'Action sociale du Mozambique, lors de la Journée internationale de l’enfant, le 1er juin 2011.

La tragédie des enfants talibés en Guinée-Bissau
Chaque année, de nombreux enfants, essentiellement originaires des provinces de Bafatá et Gabu, respectivement à 80 et 200 kilomètres à l’est de Bissau, sont confiés à un leader religieux au Sénégal pour apprendre le Coran et devenir ainsi des supposés étudiants des écoles coraniques. Il s’avère, la plupart du temps, que ce sont de faux maîtres coraniques qui obligent les enfants à mendier de l’argent et de la nourriture dans les rues de Dakar. Par ailleurs, la plupart de ces enfants sont régulièrement battus et atteints de maladies diverses.
Cette « traite » des enfants talibés se fait dans les deux sens. Des enfants de Guinée-Bissau sont majoritairement envoyés au Sénégal et des enfants sénégalais et de Guinée Conakry sont, quant à eux, envoyés en Guinée-Bissau.
A Bissau, et avec l’appui de l’Unicef, il existe un programme qui vise l’intégration de ces enfants. Lors d’une conférence nationale sur la problématique des enfants talibés en Guinée-Bissau, au mois de mai dernier, la responsable de ce projet, Helena Said, annonçait que 50 enfants avaient été recueillis des rues de Bissau et intégrés dans des familles d’accueil. Et en ce qui concerne les autres enfants talibés, ceux-ci apprennent le Coran mais fréquentent également l’école publique.
Lu pour vous sur le site de l'Unicef

En RDCongo aussi, la journée de l'Enfant Africain est célébrée !

Bukavu : préparatifs de la journée de l’enfant africain, BVES sensibilise les enfants de la rue sur leur situation
Radio Okapi
juin 2011
La journée internationale de l’enfant africain sera commémorée ce jeudi 16 juin. Dans le cadre des préparatifs de cette journée, le bureau pour le volontariat au service de l’enfance et de la santé, BVES, a réuni ce mercredi 15 juin les enfants des rues à Bukavu.
Au cours de cette rencontre , les échanges et débats ont tourné autour des questions liées à la présence de ces enfants dans la rue, pourquoi ils consomment des drogues , qui les utilisent dans la rue , comment quitter la rue et rejoindre les autres enfants déjà retirés .
Les enfants en rupture familiale refont surface à Lubumbashi
Au Katanga, les enfants de la rue, appelés communément shegués sont de nouveau visibles dans les rues de Lubumbashi. Et ce, quelques mois seulement après l’ouverture d’un centre de récupération pour des enfants en rupture familiale à la Kasapa par le gouvernement provincial. Jody Nkashama fait le point de la situation avec Kabera Mujijima Bora, chef de division provinciale de Genre, Famille et Enfant.

http://radiookapi.net/files/20100624-ENFANT-DE-LA-RUE1.mp3
Le Potentiel
16/02/2011
Des activités sont organisées dans plusieurs provinces du pays. Ainsi à Kinshasa, l’ambassadeur national bénévole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Trésor Lualua, participe à des activités en faveur des enfants de la rue, dont une réunification familiale dans la commune de N’Djili. A Lubumbashi, une soirée de gala regroupera des personnalités de la province, parmi lesquelles figurent le gouverneur Moise Katumbi Chapwe et des opérateurs économiques. Les fonds récoltés à cette occasion serviront à financer des projets en faveur des enfants vulnérables dans la province. Cette célébration offre une opportunité d’interpeller les décideurs, la Société civile et les communautés sur la violation des droits des enfants qui vivent dans la rue ; l’urgence d’améliorer la situation des enfants vulnérables en RDC et de tout mettre en œuvre pour leur offrir un environnement protecteur au sein de leurs familles. L’UNICEF, de par son mandat, réitère son engagement aux côtés du gouvernement, pour l’accompagner dans la lutte contre le phénomène des enfants de la rue, en préconisant l’allocation des ressources conséquentes pour la mise en œuvre de programmes de prévention, de prise en charge et de réinsertion des enfants vulnérables en famille et au sein de leurs communautés.

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