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samedi 17 septembre 2011

Le temps des alliances

Le Potentiel
Par RICH NGAPI
17/09/2011

On aura tout vu. Tout entendu. Tout… consommé. Le temps de dépôt de candidatures passé, place maintenant aux « vraies » alliances. Place aux calculs. Que personne ne s’étonne. Vous verrez le jour conclure des alliances avec la nuit ; l’ange avec le diable, la gauche avec la droite, ainsi de suite. Question pour chaque famille politique de lire les signes du temps. Une seconde de trop ou de moins peut tout basculer.

Oui, les « politicailleurs » sont libres de nouer leurs alliances entre eux ou avec qui ils veulent. Peu importe. Ce dont on a besoin, c’est une « bonne » démocratie. Sinon, on est devant une démocratie de façade qui, au besoin se mue en despotisme « démocratique ». On l’a vu. On le voit. On le verra encore, malheureusement. Dans un système comme le nôtre, avec une telle prolifération de partis politiques (plus de 400), la démocratie s’accélère ou se bloque selon l’humeur des dirigeants qui ont toujours pris en otage tout un peuple.

Cela se vérifie encore davantage en ce temps d’alliances. Une certaine classe politique se réjouit que les ténèbres empourprent la lumière populaire. Mais, à la clé, une grosse surprise l’attend. Ce peuple qui a tant larmoyé de dépit et qui se sait aux abois, n’a donc que de se libérer ou de dépérir. Malgré l’intensité locutoire de la classe politique, le peuple a acquis une majesté quoique tardive.

Qu’on ne soit pas dupe. La question du peuple qui semblait banale au début ne l’est plus du tout. Elle rebondit : « Qu’allez-vous faire pour nous en cinq ans que vous n’avez pu réaliser en 50 ans d’indépendance ou en cinq années qui s’achèvent ? » Vous serez obligés, chers « politicailleurs-candidats » d’y répondre pendant la campagne. Par la parole, par les actes, par la rhétorique, par la démagogie ou même par le silence.

Nous l’avons toujours dit. Nous le répétons. Le peuple n’est pas une donne explicite. Il n’est nullement universel dans sa formation. Il n’est pas à confondre avec la masse sans âme. Plus encore, en RDC, le peuple n’est pas à présenté sous la péjoration d’une mosaïque d’ethnies hostiles les unes aux autres. En démocratie, le peuple, c’est le détenteur-propriétaire du pouvoir. En tant que tel, il se battra, cette fois-ci, bec et ongles. Jouissant de sa souveraineté, il usera dorénavant à bon escient de sa voix dans l’isoloir. Rafistolez donc bien vos alliances contre-nature. La sanction populaire arrive.

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