02/10/2011
Le gouvernement provincial de l’Equateur a organisé, jeudi 29 et vendredi 30 septembre, une table ronde des bailleurs de fonds. Ces derniers devraient s’engager pour le financement du plan quinquennal 2010-2014 pour le développement de la province. Cependant certaines institutions attendues n’ont pas participé à ces assises. C’est le cas de la Banquemondiale, l’Union Européenne et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
D’autres bailleurs ont été représentés par leurs agences d’exécution des projets.
Pour le coordonnateur du programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddel), Amadou Alidou, la présence des ces agences traduit l’intérêt des bailleurs de fonds pour accompagner le développement de l’Equateur.
Toutefois, il souligne que les bailleurs interviennent selon les priorités du gouvernement.
«C’est un plan qui vaut 140 millions USD. C’est au gouvernement de pousser les partenaires pour faire le suivi, pour la mise en œuvre de ce plan.»
Les participants à ces assises ont formulé quelques recommandations, notamment :
■la création par arrêté ministériel du ministère provincial du plan ; budget et environnement
■le comité de suivi des recommandations des bailleurs de fonds
■la création d’un cadre de concertation entre la société civile, les institutions politiques et les partenaires de développement, par arrêté provincial.
Le gouverneur de province intérimaire de l’Equateur, Roger Mwamba, a souhaité que les bailleurs de fonds des Etats amis de la RDC, les organisations humanitaires, les organismes internationaux et les agences du système des Nations Unies s’engagent au financement de ce plan pour sortir la province de la situation de misère.
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