Une invitation à découvrir un pays encore méconnu !
d' Angelo Turconi et François Neyt aux éditions Silvana Editoriale
L’industriel katangais George Forrest a joué les mécènes
pour publier un livre aussi majestueux que le fleuve Congo
© DR
Le Soir
27/12/2010
Colette Braeckman
Ces photos-là, on les regarde avec respect et nostalgie, car elles évoquent un monde détruit par la guerre, l'exode, l'argent ou le progrès. Devant ces images de paradis perdus, on se sent envahi par la même tendresse qu'au regard des photos que Levi Strauss ramena des forêts brésiliennes et on se prend à espérer qu'au Congo, en pleine reconstruction, les routes n'aboliront pas les derniers vestiges du passé.
Angelo Turconi a photographié au plus près les guerriers, les chefs, les prêtres mais il a aussi, à maintes reprises, survolé les paysages grandioses de la forêt et de la savane, suivi le cours du fleuve et pris des clichés de ces pistes rouges qui tranchent la forêt comme des sabres.
Amoureux du Congo, l'industriel katangais George Forrest, a décidé de donner un coup de pouce à l'artiste, pour l'amour du Congo, pour faire connaître la beauté de ce pays encore largement méconnu…
De ce mécénat résulte un livre exceptionnel, aussi majestueux que le fleuve lui-même. Préfacé par l'historien Isidore Ndaywel et par le père François Neys, spécialiste de l'art congolais, le titre en résume tout le propos : Le Congo infini.
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