19/10/2011
L’actualité est dominée dans la presse congolaise par la conférence de presse du chef de l’Etat, Joseph Kabila, rencontre au cours de laquelle des questions brûlantes de l’heure ont été abordées.
LE PHARE consacre son titre leader aux propos tenus par Joseph Kabila face à la presse mardi 18 octobre 2011 au Palais de la Nation. « Je vais gagner ». Le candidat à la Présidentielle 2011 ne doute donc point de ses chances dans la bataille du 28 novembre 2011, et il le dit haut et fort en réponse à la question de savoir « qui va gagner les élections ? ». Réponse : « C’est difficile de le dire mais une chose est sûre : je ne vais pas les perdre ».
Le locataire du Palais de la Nation ne se contente pas de décliner son bilan. Il l’exploite à son avantage même quand on lui fait remarquer que le peuple vit dans la misère sans eau ni électricité et que ce ne sont pas des conditions idéales pour le pousser à choisir le président sortant. « Le peuple est éveillé », répond-il, « il est conscient et témoin des actions menées en sa faveur », ajoute-t-il avant de poursuivre, « il y aura certainement des explications à fournir sur ce qui n’a pas été fait, mais je suis confiant. Le peuple d’aujourd’hui n’est pas celui de 1970 ou de 2006, il est témoin de nos efforts et nous témoignera de sa confiance ».
Dans le même registre, LA PROSPERITE reprend cette phrase de Joseph Kabila : « Ensemble ou non, l’Opposition sera battue ». La consoeur note que le président de la République candidat à sa propre succession a affiché un calme non négligeable, n’a esquivé aucune question.
Durant 2h 40’, il s’est prêté, par contre, à l’exercice, si risqué soit-il, avec une presse, longtemps coupée de l’aura présidentiel, depuis la dernière entrevue du 31 janvier 2009. De la politique aux chantiers, en passant par des préoccupations purement socio-économiques, J. Kabila, très sûr de son œuvre, est allé jusque dans les moindres détails.
L’AVENIR, qui affiche également le même titre que LA PROSPERITE, souligne que pour Joseph Kabila, on ne va pas aux élections pour les perdre. Et ensemble ou pas, l’Opposition sera battue. Mais il reconnaît quand même que le peuple n’est pas dupe, il est politiquement éveillé et est aussi conscient et témoin des actions en sa faveur. Il ne s’agit pas de la population des années 90 ou de 2006, mais de celle qui est témoin des sacrifices qui sont en cours.
« Je suis certain de gagner. Si on échoue aux élections, on va faire autre chose », signale LE POTENTIEL qui reprend ces propos de J. Kabila dans son deuxième titre phare.
Le quotidien de l’avenue Bas–Congo rapporte que le président Joseph Kabila a affirmé mardi à Kinshasa être "certain de gagner » l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. « Je suis préparé à aller aux élections (…). Si on échoue aux élections, on va faire tout à fait autre chose. Peut-être journaliste », a-t-il répondu dans un sourire.
A un autre journaliste qui voulait savoir si Joseph Kabila sera candidat en 2016, il a répliqué, « je suis candidat en 2011 ». La Constitution ne permet que deux mandats présidentiels, a-t-il rappelé.
Dans son titre phare LE POTENTIEL note à propos des élections couplées ou découplées que « La Ceni (est) contrainte de dire la vérité ».
Le suspense demeure. D’un côté, la population congolaise, les observateurs, les candidats aux élections continuent à s’inquiéter sur le déroulement des élections, couplées ou découplées. De l’autre, la Ceni persiste et signe sur la date du 28 novembre prochain. Mais le calendrier électoral est malmené, violé même…
Voilà pourquoi la Ceni est invitée à dire la vérité. Rien que la vérité et toute la vérité.
Dans le même volet du processus électoral, LE PALMARES signale que « Le centre Carter conseille le report concerté des élections 2011 ! ». Le centre Carter exhorte la Ceni à consulter ses partenaires, y compris les candidats à la présidence et les partis politiques en vue de définir un nouveau calendrier alternatif et réaliste.
Au stade actuel, les experts de ce centre estiment la crédibilité du processus électoral fragile. La CENI doit prendre des mesures rapides et convaincantes pour rassurer l’opinion nationale. La balle reste donc dans le camp de Ngoy Mulunda.
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