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mercredi 15 février 2012

Avec la disparition accidentelle de Katumba Mwanke : Recomposition du «pré-carré de J. Kabila»

Le Potentiel 
15/02/2012

Augustin Katumba Mwanke sera inhumé ce mercredi 15 février à Pweto dans la province du Katanga. Un moment émouvant pour tous ceux qui l’ont connu, de son vivant. Mais cette disparition inopinée et brutale crée un vide autour du président de la République qu’on ne peut s’empêcher d’évoquer ses conséquences. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’on assistera dans les prochains jours à la recomposition du pré-carré du président de la République. Tradition politique oblige. 


LE POTENTIEL 
La mort tragique de l’honorable Augustin Katumba Mwanke domine encore l’actualité politique nationale. Cette illustre personnalité politique n’était pas seulement un parlementaire, mais un très proche collaborateur du président de la République. Un homme du sérail très écouté que certains se sont permis de le comparer à une «éminence grise». Comme pour souligner que le président de la République vient de perdre là un très proche collaborateur, un confident, diraient les autres. 

Aussi, rien de surprenant que l’on s’intéresse au pré-carré du chef de l’Etat. Il est sûr que ce vide doit être comblé. On n’écarte pas du tout qu’il y ait des répercussions dans les institutions de la République. Plus particulièrement à l’Assemblée nationale avec l’élection du président de cette institution ainsi que des autres membres du bureau définitif de l’organe législatif. Tout comme au niveau du gouvernement du fait de la désignation du futur Premier ministre. 

DES NOMS AVANCES 
D’aucuns sont convaincus que les «calculs politiques» envisagés jusqu’à cet accident d’avion qui a coûté la vie à l’honorable Katumba Mwanke, devraient être revus. Un réajustement s’impose inévitablement. 

Ce n’est pas la première fois que le «pré-carré» du chef de l’Etat est frappé par un événement si douloureux et qu’il faille rapidement procéder à un réajustement pour faire face aux exigences politiques du moment. Allusion faite ici au décès du professeur Samba Kaputo, alors conseiller spécial du chef de l’Etat, mort des suites d’une maladie. 

Le décès d’Augustin Katumba Mwanke impose la même réflexion et approche. Mais à la seule différence que l’illustre disparu n’assumait aucune fonction officielle, hormis son titre de parlementaire et d’ancien ambassadeur itinérant du chef de l’Etat. Voire d’ancien ministre du Portefeuille. Toute la différence pour parler de «recomposition et non de succession». Peser alors de tout son poids dans le pré-carré du chef de l’Etat requiert bien des qualités. 

C’est dans cet élan de supputations et d’appréciations que l’on avance des noms de plusieurs personnalités politiques. Notamment ceux de Pierre Lumbi, professeur Evariste Boshab, professeur Adolphe Lumanu et Jean-Claude Masangu, respectivement conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, président de l’Assemblée nationale, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, et gouverneur de la Banque centrale du Congo. Sans oublier Koyagialo, vice-Premier ministre, ministre des PTT. 

Le premier est considéré comme un stratège et un fin limier. Le second a déjà été directeur de cabinet du chef de l’Etat avant d’assumer les fonctions de président de l’Assemblée nationale. Le troisième a également été directeur de cabinet du chef de l’Etat et occupe en ce moment un poste stratégique, celui de l’Intérieur, de la Sécurité, de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Un méga ministère que l’on confie qu’à «un homme de confiance et du sérail». Enfin, le quatrième est réputé monétariste éprouvé. Il a été d’un apport considérable dans la mise en œuvre de la réforme monétaire avec la création du Franc congolais. Un poste tout aussi stratégique et vital. 

Le cinquième a représenté le président de la République dans plusieurs circonstances : signature, au nom de Kabila, du code de bonne conduite, dépôt de déclaration des biens du chef de l’Etat. Bien plus, de secrétaire exécutif de l’AMP à la vice-primature, une promotion, fait de lui également un homme de confiance du chef de l’Etat. 

TROIS CLANS MAJEURS IDENTIFIES 
A côté des noms cités ci-haut, des sources notent que des clans pourraient monter en puissance autour du chef de l’Etat. Rien d’anormal donc. D’abord le clan Lumbi. Son expérience et sa longevité auprès de chef de l’Etat en sa qualité de ministre puis conseiller spécial jouera en sa faveur. originaire du Maniema, cette donne pourra peser lourdement sur la balance. L’autre clan pourrait se constituer autour d’une personnalité potentiellement susceptible de jouer un rôle de premier ordre. il s’agit de Moise Katumbi, l’actuel gouverneur de la province du Katanga. Son ancrage dans les masses jouerait en sa faveur. L’autre clan pourrait avoir comme chef de file l’actuel gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu. Sa longévité à la tête de l’institut d’émission est un indicateur du degré de confiance que le chef de l’Etat place en lui. Sa montée en puissance auprès de Joseph kabila ne surprendrait personne. De ces trois clans, il n’est pas exclu que la famille biologique du chef de l’Etat n’occupe de larges espaces. Désormais! 

LUTTE D’INFLUENCE ENCLENCHEE 
D’autres noms sont également cités à chaud. Allusion faite ici à Raymond Tshibanda, ministre à la Coopération internationale et régionale. Ancien chef de cabinet du chef de l’Etat, on le cite parmi les «éminences grises» de l’entourage du président de la République. Cette liste reprend aussi le nom de Kikaya Bin Karubi, l’actuel ambassadeur de la République démocratique du Congo en Grande-Bretagne. Jadis, il était le secrétaire particulier du président de la République. 

En des circonstances analogues, on ne peut qu’évoquer la lutte d’influence qui est enclenchée dans l’entourage très proche du président la République. Certainement pas avec cette virulence que l’on aurait imaginé, vu les circonstances particulières qui entourent cette évolution politique. Il est aussi vrai qu’il s’agit d’une situation suivie de très près par la classe politique, l’opinion nationale et internationale. Comme cela se fait, bien sûr, sous d’autres cieux. Même lorsqu’il est question d’une simple démission pour des raisons de tactique politique. A fortiori lorsqu’il s’agit d’une circonstance malheureuse inattendue susceptible d’avoir des effets d’entraînement, à court, moyen et long termes sur le cheminement politique. 

Une situation qui sera tout aussi très suivie au sein de la Mouvance présidentielle quand on sait que l’illustre disparu s’est révélé comme un stratège avec la mise en place de cette plate-forme. Pendant deux ans il a insufflé un nouveau dynamisme dans l’Alliance de la Majorité présidentielle, AMP, avant d’imprimer une nouvelle dynamique dans la Majorité présidentielle, MP. 

L’important maintenant est de préserver ces acquis et de les creuser davantage en ces instants cruciaux caractérisés par la mise en place de nouvelles institutions. Et certainement par le choix de nouveaux animateurs pour éviter de disposer d’une majorité débridée. 

Evidemment, le dernier mot revient au président de la République au regard de ses prérogatives. Surtout que dans le pré-carré de la plus haute autorité du pays, ce n’est pas n’importe qui y fait son entrée.

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