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mercredi 28 mars 2012

Congo-Kinshasa/Belgique : Reynders : "Pas de tentative de légitimation du pouvoir de Joseph Kabila"

Congo Indépendant 
27/03/2012 

Le ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders. Arrivé lundi 26 mars à Kinshasa, le chef de la diplomatie belge s’est empressé de réagir notamment au communiqué publié le week-end dernier par l’Union pour la démocratie et le progrès social d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Didier Reynders a toujours estimé, à l’instar des observateurs internationaux, que les cas de tricheries et de fraudes dénoncés n’auraient aucun impact sur "l’ordre d’arrivée" des deux prétendants. Pour lui, "Joseph Kabila" est donc le président élu. 


"La Belgique tient à poursuivre sa coopération avec la RDC". C’est la déclaration faite, lundi soir, par le libéral francophone Didier Reynders à son arrivée dans la capitale congolaise pour une "visite de travail" de 48 heures. Le chef de la diplomatie belge a souligné "qu’il est venu écouter les forces politiques de toutes les sensibilités et la société civile". Des analystes qualifient déjà de "mystification" la volonté exprimée par cet officiel belge de "poursuivre la coopération" de la Belgique en faveur du Congo. Et pour cause, le Royaume est engagé actuellement dans une politique d’austérité. L’aide au développement - si développement il y a - sera donc réduite à une portion congrue. 

A Kinshasa, le ministre Reynders a "insisté" sur la nécessité d’organiser des élections provinciales et locales. Fixées initialement au 23 mars dernier, ces consultations politiques ont été reportées sine die. "Faute d’argent", déclarait dernièrement Lambert Mende Omalanga, alors ministre de la Communication et des médias. Mende ajoutait à cette occasion que la tenue de ces élections dépendra de l’assistance des "partenaires extérieurs". Cet aveu de l’ancrage du pays dans une "diplomatie de dépendance" n’avait pas manqué de surprendre. Lors de sa prestation de serment le 20 décembre de l’année dernière, "Joseph Kabila " chantait littéralement le "cocorico" en déclarant que les élections du 28 novembre 2011 ont été financées "à 95 % sur fonds propres de la République". Il est assez étonnant d’entendre un Etat tiers - fût-il la Belgique - user d’un ton comminatoire en souhaitant "la poursuite du cycle électoral, dans les meilleurs délais". Que sont les "nationalistes de gauche" devenus? 

N’en déplaise à Didier Reynders, sa visite à Kinshasa est perçue comme une volonté insidieuse d’apporter au président "mal réélu" "Joseph Kabila" la "l’onction internationale" qui lui fait défaut. C’est un tort de la part de la "communauté internationale" de faire la politique de l’autruche face à la crise politique qui couve au Congo-Kinshasa. Au cours d’un entretien, mardi 27 mars, avec son homologue congolais Alexis Thambwe Mwamba, le chef de la diplomatie belge a affirmé que "sa visite ne devrait pas être considérée comme une tentative de légitimation du pouvoir de Joseph Kabila". "Il ne m’appartient pas de légitimer ou non la situation dans un pays en particulier", a-t-il ajouté. Sans réellement convaincre.

En juin 2006, un mois avant l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle, Reynders atterrissait à Kin en compagnie de son "acolyte" Armand De Decker. But du voyage : remettre un cadeau au président-candidat "Joseph Kabila". La démarche avait tout l’air d’un "choix". Comment ne pas comprendre l’aigreur de Tshisekedi à l’égard des"maîtres du monde? "Depuis l’indépendance, déclarait Tshisekedi dans une interview accordée à Jeune Afrique n°2594, pas une seule fois les Congolais n’ont décidé librement de leur choix. C’est l’étranger qui a imposé Mobutu, Kabila père et Kabila fils (...)". "(...). L’élection de Joseph Kabila (en 2006, Ndlr) a été décidée d’avance par quelques personnalités influentes au sein de la communauté internationale (...)". 

Le week-end dernier, l’UDPS publiait un communiqué qualifiant la visite de Reynders de "tentative de légitimation du pouvoir de Joseph Kabila par le Royaume de Belgique". Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 avec un score de 32,33%, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a toujours contesté la victoire du "sortant" "Joseph Kabila" (48,95%) et se considère comme le "Président élu". 

Tout en reconnaissant que le scrutin présidentiel n’a pas été transparent, les observateurs internationaux - c’est le cas notamment de ceux de l’Union européenne et du Centre Carter - préfèrent adopter la posture de Ponce Pilate en balbutiant que leur mission ne consiste nullement à dire si les dysfonctionnements rélevés auraient pu changer "l’ordre d’arrivée". Reynders n’a jamais dit autre chose. Il se dit néanmoins "prêt" à "rencontrer toutes les forces politiques congolaises". Sur un ton empreinte d’arrogance, il ajoute qu’il n’entend "forcer personne" à venir le "rencontrer". Ambiance. 

Issa Djema/B.A.W (avec APA)

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