08/03/2012
Revue de presse de jeudi 8 mars 2012
Le Potentiel constate que les observateurs nationaux avertis de même que les partenaires extérieurs sont convaincus des vertus du dialogue face à cette crise qui couve et ne dit pas encore son nom. « Ils ont mis en marche la diplomatie secrète pour anticiper sur l’éventuelle impasse politique. La balle est désormais dans le camp de J. Kabila et E. Tshisekedi, deux personnalités majeures dont la rencontre ferait sauter le goulot d’étranglement », estime le confrère.
La Prospérité : « Kabila-Tshisekedi : les Evêques insistent sur le Dialogue ! »
Le journal note que Les résultats de la présidentielle de novembre 2011 n’auront été qu’une goutte qui, finalement, a fait débordé le vase. Deux des onze candidats engagés dans la course, sont restés, chacun, dans ses positions. Kabila proclamé vainqueur par la Ceni et Tshisekedi engagé dans une sorte de ‘’bras de fer’’ contre le nouvel ordre politique né de ces dernières élections couplées.
Aujourd’hui, constate La Prospérité, quelques mois après, le ciel, longtemps brumeux, aurait tendance à s’éclaircir, si jamais les efforts conjugués de la communauté internationale et des évêques catholiques débouchaient sur une issue concluante, précise le journal !
L’Observateur s’intéresse à la Journée Internationale de la Femme célébrée ce 08 mars et relaie le message de Madame l’Ambassadeur de la Suède en RDC à cette occasion qui estime que la lutte pour l’égalité de genre est l’un des plus grands défis de notre temps.
Ce n’est pas du tout le constat de L’éditorialiste de l’Observateur qui signe: revoici le 8 mars !
Le confrère note que cette date se présente comme une occasion pour la femme de mettre en avant-plan, les problèmes qu’elles rencontrent dans le monde entier.
Mais contrairement aux autres pays du monde, constate L’Observateur, le 8 mars revêt désormais en RDC un caractère tout à fait particulier qui lui confère désormais des allures festives que d’aucuns n’arrivent plus à expliquer.
En effet, poursuit l’éditorialiste, généralement, le 8 mars de chaque année dans notre pays commence par un défilé monstre qui est organisé par le ministère de Genre, Famille et Enfants.
Selon le journal, ce défilé qui connaît la participation de la plupart de grandes entreprises congolaises, est souvent une occasion pour une certaine catégorie de personnes de se faire du beurre sur le dos des femmes, la plupart démunies.
Une fois le défilé terminé, note l’éditorialiste, les terrasses et autres gargotes vont être prises d’assaut. La bière va couler à flot ce soir. Femmes, filles et autres mineurs d’âge vont, sans nul doute, rivaliser. Avec comme effets pervers, l’ivrognerie sans commune mesure, le vagabondage sexuel, la transmission des IST et MST, conclut le confrère.
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