23/03/2012
En République démocratique du Congo, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante doit démissionner, c'est la principale revendication d’une coalition qui regroupe des ONG de développement et de défense des droits humains, ainsi que des syndicats de différents secteurs. La Céni est, en effet, accusée d'avoir travesti les résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Une pétition est même en circulation pour récolter des signatures qui accompagneront cette demande à l'Assemblée nationale.
Refus de recenser la population, tripatouillage des listes électorales, non respect du calendrier électoral, dissipation des bulletins de vote, des procès verbaux authentiques et des procès verbaux contradictoires : ce sont autant de griefs mis à la charge de la Céni par la coalition d’ONG et de syndicats, sous la conduite de la nouvelle société civile de la RDC.
Pour cette coalition, la Commission, présidée par le pasteur Daniel Ngoyi Mulunda Nyanga, a fait preuve d’une légèreté grave, qui entame la moralité publique. On sait que les résultats, de la présidentielle et des législatives couplées du 28 novembre, n’ont reflété ni la vérité, ni la justice des urnes.
Conséquence : la coalition demande la démission du bureau actuel de la Céni. Cette démarche est appuyée par la collecte dans la population de signatures à apposer au bas d’une pétition. Un document qui devra être soumis au Parlement. La coalition réclame également l’ouverture du bureau de la Céni à la société civile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire