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samedi 28 avril 2012

Campagne contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga, dans la région des Grands Lacs africains L'AUTEUR

Slate Afrique 
27/04/2012 

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) lance la campagne SOS Virunga ! visant à protéger de l'exploitation pétrolière un parc de la région des Grands Lacs africains où des permis ont été déjà donnés à la compagnie pétrolière française Total et à la compagnie britannique Soco. 

Créé en 1925 sous le nom de Parc Albert, le parc des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la frontière du Rwanda, est le plus ancien parc national d'Afrique. Il couvre près de 8.000 km2, avec une biodiversité "exceptionnelle", selon l'Unesco : plus de 200 espèces de mammifères, dont les gorilles de montagne et les Okapi, qu'on ne trouve que dans cette région du monde. 


Ce parc est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979, mais a été inscrit depuis 1994 dans la catégorie des sites en péril, du fait de la situation conflictuelle de la région et des atteintes concommitantes à la biodiversité. 

Pendant l'été 2010, des concessions pétrolières ont été attribuées à plusieurs compagnies - française Total, britannique Soco International, italienne Eni - couvrant près de 85% de la surface du parc. Suite à des réactions internationales, Eni s'est retirée et le ministère de l'Environnement congolais a suspendu les activités et demandé une étude environnementale stratégique. Les recommandations devraient être connues à la fin de l'année. 

En attendant, Soco, avec l'accord du ministère, a entamé des études aéromagnétiques et gravimétriques, à l'extérieur du parc et par avion. En outre, en dépit d'engagements pris auprès de l'Unesco, des personnels de Soco sont entrés dans le parc sous la protection de la police, selon le WWF. L'Unesco a exprimé sa "préoccupation" et des pêcheurs locaux ont publié un communiqué de protestation. 

Total se préparerait à une exploration en périphérie immédiate du parc qui, selon Jean-Baptiste Roelen, chargé de programme au WWF, pourrait avoir "un fort impact" sur le parc lui-même. 

Total a précisé qu'"avant d'entreprendre ses travaux d'exploration, le groupe réalisera une étude d'impact environnemental et social sur ses zones d'opération". 

La campagne du WWF vise à ce que les deux compagnies déclarent publiquement Virunga et tous les sites du patrimoine mondial comme une "no go zone" (zone interdite) - Shell l'a fait en 2003 - et qu'elles suspendent toute activité en attendant les résultats de l'étude environnementale. 

Pour WWF les gouvernements britannique et français devraient intervenir auprès des compagnies pour les inciter à respecter la convention du patrimoine mondial de l'Unesco qui interdit les activités extractives dans les sites classés.

"Si on fait de l'exploitation pétrolière dans ce parc à haut niveau de protection, ça veut dire qu'aucun endroit de la planète ne peut être protégé", a estimé Jean-Baptiste Roelen.    

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