09/04/2012
Beaucoup de politiques congolais qui trouvaient bon de s’aligner dans le camp de l’opposition derrière le leader Etienne Tshisekedi se posent la cruciale question de savoir si leur émule mérite encore d’être suivi ou s’il faut carrément l’abandonner parce que son étoile aurait définitivement flétri et son mythe évanoui.
Dans le chef de l’opinion RD-congolaise et kinoise en particulier, nombreux garderont les souvenirs d’un homme, sous le maréchal Mobutu, qui faisait taire la rue avec ses appels incessants aux journées ville-mortes, des grèves intempestives, mais aussi un Premier ministre d’un gouvernement dont l’économie nationale s’est plus effondrée avec des pillages de triste mémoire bien que la cohabitation prétendu mentorageuse avec le Président fondateur, entendez Mobutu Sese Seko, reste jusqu’à ce jour un sujet à débat.
Etienne T’shisekedi wa Mulumba opposant historique et président de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, s’est s’abordé. Il s’est désacralisé définitivement il a fait tomber son propre mythe perdant ainsi le brin d’estime qui lui restait. C’est l’avis de nombreux observateurs qui ont suivi les dernières déclarations du lider maximo. Le président de l’UDPS a poussé très loin son outrecuidance, interdisant tous les députés traîtres de mettre leurs pieds à sa résidence.
C’est un véritable gourou qui interdit, par excommunication, des fidèles infidèles de fouler le lieu saint. D’aucuns prédisent déjà la mort de la seconde force politique du pays, l’ UDPS, ayant obtenu 42 sièges lors des législatives du 28 novembre 2011. A plus de 80 ans. Antoine Gizenga, Premier ministre pendant deux ans, s’en est sorti avant de décider de prendre sa retraite toujours sous la protection des siens Jusqu’à côté de la RD Congo, Bingwa wa Mutarika, président du Malawi, 78 ans vient de tirer sa révérence sous les larmes chaudes de la population de son pays. En Afrique de l’Ouest aussi à plus 80 ans, Abdoulaye Wade vient de faire amende honorable en infligeant à ceux qui, à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud tout comme au Centre, pensaient qu’il allait multiplier des subterfuges pour se camper au pouvoir une leçon de démocratie à travers des félicitations anticipées à son successeur Macky Sall, élu président du sénégal. A Limeté, une des communes de Kinshasa, où se trouve sa résidence, par contre. Etienne Tshisekedi wa Mulumba se veut l’homme seul. Quid?
Les opposants s’interrogent
La RD-Congo est le pays, si pas le seul à ne pas connaître, à l’espace de plus ou moins dix ans, un chef de file de l’opposition désigné et reconnu par ses pairs comme le garantit la Constitution. L’auto-proclamation. Je rejet ou la diabolisation de l’autre demeurent les caractéristiques d’une opposition frêle qui tangue à la manière d’un navire en détresse.
Si en 2006, l’absence de Jean-Pierre Bemba Gombo, président du parti politique dénommé Mouvement de libération du Congo -MLC-, allant actuellement des démêlés judiciaires à la Cour pénale internationale -CPI- n’aurait pas permis à son parti, première force politique de l’opposition à fédérer autour de lui tous les autres leaders politiques, la situation en 2011 se présente sous un autre visage. L’UDPS d’Etienne Thisekedi, ayant engrangé à lui 42 députés nationaux sur la centaine que compte l’Opposition passe en théorie pour la deuxième force politique à l’Assemblée nationale après le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie -PPRD- parti présidentiel.
Secret de polichinelle, aucun de ces députés élus sur la liste de l’UDPS ne répond aux ordres du sphinx de Limeté. Piquant publiquement de colère, Tshisekedi ne s’est pas empêché de déclarer « Persona non grata dans sa résidence » tous les députés de son parti ayant décidé de siéger à l’hémicycle du Palais du peuple ainsi que tous ses alliés d’hier qui ont ouvertement soutenu sa candidature et supporté sa campagne électorale à la présidentielle.
Dans le chef de l’opposition, la question ne fait plus tabou et tout le monde s’interroge de ce qu’est devenu le président de l’UDPS, sinon un homme seul en désaccord avec tous même avec ses propres dauphins.
Le Mythe est tombé
L’UDPS a-t-il entamé le processus de sa propre liquidation? Rien n’est moins sûr. Tous les avertis n’arrivent plus à s’accorder de l’idée d’un parti phare qui donne à la Nation le sens d’un combat politique. Alors que le retour de l’UDPS au Parlement pourrait vraisemblablement réjouir malheureusement tous ses députés y évoluant en électron libre, coupés de la base et du sommet.
Défié par ses propres fils et filles, d’aucuns diront ses descendants politiques le mythe sur Etienne Tshisekedi semble sûrement s’écrouler comme une bâtisse à la menace d’une érosion. Que reste-t-il de l’UDPS ? Que reste-t-il de son leader ? A chacun sa réponse.
Natine K./AfricaNews
Dans le chef de l’opinion RD-congolaise et kinoise en particulier, nombreux garderont les souvenirs d’un homme, sous le maréchal Mobutu, qui faisait taire la rue avec ses appels incessants aux journées ville-mortes, des grèves intempestives, mais aussi un Premier ministre d’un gouvernement dont l’économie nationale s’est plus effondrée avec des pillages de triste mémoire bien que la cohabitation prétendu mentorageuse avec le Président fondateur, entendez Mobutu Sese Seko, reste jusqu’à ce jour un sujet à débat.
Etienne T’shisekedi wa Mulumba opposant historique et président de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, s’est s’abordé. Il s’est désacralisé définitivement il a fait tomber son propre mythe perdant ainsi le brin d’estime qui lui restait. C’est l’avis de nombreux observateurs qui ont suivi les dernières déclarations du lider maximo. Le président de l’UDPS a poussé très loin son outrecuidance, interdisant tous les députés traîtres de mettre leurs pieds à sa résidence.
C’est un véritable gourou qui interdit, par excommunication, des fidèles infidèles de fouler le lieu saint. D’aucuns prédisent déjà la mort de la seconde force politique du pays, l’ UDPS, ayant obtenu 42 sièges lors des législatives du 28 novembre 2011. A plus de 80 ans. Antoine Gizenga, Premier ministre pendant deux ans, s’en est sorti avant de décider de prendre sa retraite toujours sous la protection des siens Jusqu’à côté de la RD Congo, Bingwa wa Mutarika, président du Malawi, 78 ans vient de tirer sa révérence sous les larmes chaudes de la population de son pays. En Afrique de l’Ouest aussi à plus 80 ans, Abdoulaye Wade vient de faire amende honorable en infligeant à ceux qui, à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud tout comme au Centre, pensaient qu’il allait multiplier des subterfuges pour se camper au pouvoir une leçon de démocratie à travers des félicitations anticipées à son successeur Macky Sall, élu président du sénégal. A Limeté, une des communes de Kinshasa, où se trouve sa résidence, par contre. Etienne Tshisekedi wa Mulumba se veut l’homme seul. Quid?
Les opposants s’interrogent
La RD-Congo est le pays, si pas le seul à ne pas connaître, à l’espace de plus ou moins dix ans, un chef de file de l’opposition désigné et reconnu par ses pairs comme le garantit la Constitution. L’auto-proclamation. Je rejet ou la diabolisation de l’autre demeurent les caractéristiques d’une opposition frêle qui tangue à la manière d’un navire en détresse.
Si en 2006, l’absence de Jean-Pierre Bemba Gombo, président du parti politique dénommé Mouvement de libération du Congo -MLC-, allant actuellement des démêlés judiciaires à la Cour pénale internationale -CPI- n’aurait pas permis à son parti, première force politique de l’opposition à fédérer autour de lui tous les autres leaders politiques, la situation en 2011 se présente sous un autre visage. L’UDPS d’Etienne Thisekedi, ayant engrangé à lui 42 députés nationaux sur la centaine que compte l’Opposition passe en théorie pour la deuxième force politique à l’Assemblée nationale après le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie -PPRD- parti présidentiel.
Secret de polichinelle, aucun de ces députés élus sur la liste de l’UDPS ne répond aux ordres du sphinx de Limeté. Piquant publiquement de colère, Tshisekedi ne s’est pas empêché de déclarer « Persona non grata dans sa résidence » tous les députés de son parti ayant décidé de siéger à l’hémicycle du Palais du peuple ainsi que tous ses alliés d’hier qui ont ouvertement soutenu sa candidature et supporté sa campagne électorale à la présidentielle.
Dans le chef de l’opposition, la question ne fait plus tabou et tout le monde s’interroge de ce qu’est devenu le président de l’UDPS, sinon un homme seul en désaccord avec tous même avec ses propres dauphins.
Le Mythe est tombé
L’UDPS a-t-il entamé le processus de sa propre liquidation? Rien n’est moins sûr. Tous les avertis n’arrivent plus à s’accorder de l’idée d’un parti phare qui donne à la Nation le sens d’un combat politique. Alors que le retour de l’UDPS au Parlement pourrait vraisemblablement réjouir malheureusement tous ses députés y évoluant en électron libre, coupés de la base et du sommet.
Défié par ses propres fils et filles, d’aucuns diront ses descendants politiques le mythe sur Etienne Tshisekedi semble sûrement s’écrouler comme une bâtisse à la menace d’une érosion. Que reste-t-il de l’UDPS ? Que reste-t-il de son leader ? A chacun sa réponse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire