28/07/2012
La forêt de Kasomeno est à environ 150 km de Lubumbashi
OP/RFI
Une dizaine de ressortissants chinois ont été placés aux arrêts à Lubumbashi pour exploitation et importation illicite de bois. Un trafic qui a duré huit mois avec la complicité de personnalités très influentes du pays, et qui font pression pour la libération de ces Chinois.
Ils sont venus pour construire et entretenir les routes, puis ils se sont mis à couper du bois. Les Chinois ont alors décimé des pans entiers de la forêt de Kasomeno, à environ 150 kilomètres au nord de Lubumbashi.
Une coupe anarchique, au moins quatre gros camions par jour de Omokoula ont transporté un bois dont le cœur serait très précieux. Direction le port de Dar-es-Salam pour l’exportation vers la Chine. Ce trafic a duré huit mois.
Face à l’ampleur de la destruction de la biodiversité au mépris des lois congolaises, la population locale a alors élevé la voix. S’est ajouté ensuite la dénonciation de l’Observatoire du directoire des ressources naturelles du diocèse de Kiloa kasinga qui a parlé de pillage éhonté d’une richesse nationale.
Des complices congolais appartenant à certains cercles proches du pouvoir ont dès lors cherché à étouffer l’affaire. Mais saisies, les autorités provinciales ont mis aux arrêts les Chinois responsables de la déforestation à Kasomeno Toutefois, des pressions sont encore exercées pour la libération des Chinois arrêtés.
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