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vendredi 17 août 2012

Francophonie: Pourquoi le sommet de Kinshasa est menacé

Slate Afrique 
16/08/2012

Le prochain sommet de la Francophonie, prévu en octobre 2012 en République démocratique du Congo, ne cesse d’alimenter la polémique. Les appels répétés au boycott risquent d’amener à reporter le rendez-vous ou à le «délocaliser». 

Kinshasa, by irene2005 via Flickr CC 

 Mise à jour du 16 août 2012: L'association Convergence pour l'Emergence du Congo (CEC) a saisi la justice française le 1 pour tenter d'empêcher la tenue à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), du prochain sommet de la francophonie en octobre, ont annoncé le 16 août ses représentants. 


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Le sommet de la Francophonie est le plus grand événement rassemblant les pays ayant en partage le français. Une sorte de grand-messe qui regroupe, tous les deux ans, pas moins de soixante-quinze pays. 

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo est sensée accueillir près de 3.000 invités, du 12 au 14 octobre 2012. Pourtant, des voix s’élèvent déjà pour appeler à boycotter la manifestation. 

Le 2 juin à Paris, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (Apareco) et le Mouvement des patriotes résistants-combattants de la diaspora congolaise ont organisé une manifestation dans ce sens. 

Des opposants en furie 
«On ne veut pas que le prochain sommet de la Francophonie se tienne à Kinshasa. Et ce, en raison de la mascarade d'élections qui se sont tenues devant le monde entier en novembre, et des crimes et exactions qui ont lieu chaque jour en RDC», s'insurge Mena Rolain, président d'Apareco-Europe. 

Malgré ces protestations, les préparatifs semblent aller bon train, sur place, à Kinshasa. 

«Nous évoluons sereinement vers le sommet, affirme un commissaire, membre de l’organisation technique du sommet. Nous avons organisé Toseka, le Festival du rire, nous préparons le prochain colloque des écrivains universitaires à Lubumbashi, (province du Katanga ndlr). On chemine lentement, mais surement vers le sommet.» 

Même son de cloche du côté des officiels au bureau de l’Organisation internationale de la Francophonie à Paris. 

Un rêve jamais réalisé 
Il faut dire que la RDC a toujours souhaité accueillir ce sommet de la Francophonie, depuis le temps où il s’appelait encore Zaïre, à l’époque de l’ancien président Mobutu Sese Seko. Alors que tout semblait bouclé, le quatrième sommet, qui devait se tenir à Kinshasa en 1991 est délocalisé. 

En cause, le «massacre des étudiants de Lubumbashi en 1990». En raisons de critiques liées aux atteintes aux droits de l’homme, des bruits de délocalisation couraient déjà depuis 1989. Le sommet sera organisé en France. 

Cette fois-ci encore, le prochain sommet annoncé à Kinshasa est menacé de délocalisation. 

«Je pense qu’aucun discours officiel ne voudra assurer le fait d’annoncer cette éventualité, confie une source proche des milieux de la Francophonie. Il y a, en ce moment, un débat politique très fort là-dessus. Ce qui me paraît certain, c’est qu’il y a un plan B qui est entrain de se mettre en place sur l’île Maurice. Ça me paraît acquis. Mais, est-ce qu’il peut y avoir des retours en arrière? Est-ce qu’il y a des pressions politiques qui se font d’un côté ou de l’autre pour le maintenir à Kinshasa?» 

Inquiétudes et incertitudes 
Rarement la tenue d’un sommet aura été l’objet de tant d’incertitudes. Par exemple, les travaux de la route qui mène à l’aéroport, sur un tronçon de près de 16 kilomètres, n’avancent pas. 

A l’aéroport international de Nd’jili, justement, il est attendu une rotation de près de quarante avions pour l’arrivée des chefs d’états et des délégations, en une journée. 

Comment s’en sortira cet aéroport doté d’une seule piste servant à la fois pour les atterrissages et pour les décollages et d’une tour de contrôle qui est loin d’être aux normes? Pourtant, le budget pour l’organisation de ce sommet est estimé à 22,6 millions de dollars (un peu plus de 17 millions d’euros). 

Rien n’est prêt 
Il se pose aussi la question de la disponibilité du parc hôtelier de la capitale congolaise. Kinshasa ne dispose pas d’assez d’hôtels de standing et répondant à toutes les normes de sécurité. 

A Paris lors de la manifestation devant le siège de l’OIF, Richard Tmondoni, un militant, s’insurgeait: 

«Nous ne voulons pas que les pays occidentaux encouragent le régime du président Kabila. Aujourd'hui, la Francophonie n'apporte rien au peuple congolais. C'est une coquille vide. Si le sommet se tient à Kinshasa, on va parler d'intérêts économiques et miniers, pas du peuple.» 

Une source proche de l’OIF fait par ailleur savoir qu’avec toutes les menaces persistantes de boycott, même si le sommet se tenait finalement à Kinshasa, «il y a aussi un risque que les chefs d’Etat ne viennent pas tous». 
Christian Yodi et Jacques Matand

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