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lundi 20 août 2012

N’Gongo Mompono (en bateau)

Le voyage d' Alain Beguin dans la Province de l'Équateur (juillet 2012) a réveillé de nombreux souvenirs!

Monsieur Manuel Ventura Da Costa nous confie ses impressions de voyage en steamer de Ngongo (Mompono) à Basankusu sur la Maringa.

Dans mes premières années d’Afrique, entre 1950 et 1953, le seul lien qui nous rattachait au monde, était le bateau de l’Otraco (Office des Transports Congolais) qui tous les quinze jours, faisait le parcours sur la Maringa entre Léopoldville et Befori, jusqu’où celle-ci était navigable. 

Le bateau quittait Léopoldville et s’arrêtait dans plusieurs ports fluviaux : Coquilhatville, Basankusu, Baringa, Samba, Ekukula, Mompono, Ngongo, jusqu’à Befori. 


C'était par bateau que tout arrivait : nourriture, marchandises, produits divers, et ... le courrier ! 

Vous ne pouvez imaginer la joie avec laquelle nous attendions l' arrivée de ce bateau. Souvent, il accostait durant la nuit, et lorsqu’on entendait la sirène, il était alors difficile de concilier plus de sommeil jusqu'au matin, car nous étions avides de nouvelles. 

Les bateaux, des « steamers », étaient propulsés à la vapeur et à la place des hélices, il y avait une sorte de roue faite avec des planches qui les faisaient avancer. Ils se déplaçaient lentement et il fallait plus de temps à monter parce que le courant était très fort. 

Tous les bateaux avaient deux cabines pour passagers, avec salle de bains et un petit salon. Ceux-ci  devaient emporter leurs provisions pour le voyage. A bord, il y avait un cuisinier qui confectionnait les repas. 

J'ai eu l'occasion de voyager de N’gongo jusqu'à Basankusu avec mon épouse qui se rendait à l'hôpital de Basankusu pour la naissance de mon premier fils, Jorge. C'était un voyage de trois ou quatre jours. 
Pendant la nuit, bien que tous les bateaux étaient munis d'un générateur et d 'un puissant projecteur, qui s'allumait dès qu’il commençait à faire sombre, la navigation n'était pas autorisée. 
Le commandant, un Congolais, avec une grande pratique et  connaissance de la « route », faisait l’impossible pour accoster à un port fluvial avant la nuit et y rester jusqu’au lendemain. 
Accouplées au bateau, il y avait deux énormes barges où les produits, à destination de Léopoldville, étaient entreposés : caoutchouc, huile de palme, noix de coco, café, cacao, copal, etc… 
Souvent la nuit, nous ne pouvions pas dormir. Les habitants des villages environnants venaient acheter sur le bateau des babioles diverses et boire de la bière ou le traditionnel «lotoko» (boisson alcoolisée à base de maïs et de manioc fermentés). L'équipage faisait du commerce avec des articles apportés de la capitale et recherchés par les gens de l'intérieur : horloges, miroirs, briquets, tissus, etc… 
Le voyage durant la journée était magnifique. Le paysage changeait constamment et on voyait divers oiseaux, y compris des perroquets, canards, bécasses; des singes faisant des pirouettes dans les arbres qui bordaient la rivière. C’était un spectacle éblouissant ! Parfois, l’on pouvait voir des crocodiles étendus au soleil sur les bancs de sable ici et là. 

Mais revenons à l'arrivée du bateau, le seul événement qui venait briser la routine des jours toujours la même  ... (Extrait du blog de Monsieur Manuel Costa : 

Ce blog est rédigé en Portugais mais ne pose aucun problème de lecture avec l'aide du traducteur Google.
Je vous conseille vivement de le visiter, vous serez enchantés !

Monsieur et Madame Da Costa ont  passé de nombreuses années au Congo Belge et Zaïre. Tout d'abord de 1951 à 1964, à Mompono-N'Gongo où Monsieur Da Costa possédait des plantations d'hévéas, café, palmeraies, avec les usines respectives. Ils y sont restés jusque 1964. Suite à la rebellion Simba, ils ont  été obligé d'abandonner tous leurs biens.
De 1964 à 1980, Monsieur et Madame Da Costa ont vécu à Kinshasa, où Monsieur Da Costa a travaillé pour une entreprise de confection de chemise : la STAR dont par la suite il est devenu un des associés. 
En 1980, le couple Da Costa est  rentré définitivement au Portugal.

3 commentaires:

  1. Magnifique mais dommage que ce n'est pas traduit car la trad de Google n'est pas l'idéal...
    Merci d'avoir publié ceci !

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  2. Oui c'est vrai la traduction Google n'est vraiment pas fameuse mais aide quand même

    M. Da Costa a un peu plus de 80 ans ...

    C'est merveilleux de faire cela à son âge et il est d'une gentillesse incroyable.




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  3. Nos sincères condoléances à la famille et aux amis, suite au décès de Mr Da Costa. Qu'il repose en paix.

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