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samedi 11 août 2012

Procès Chebeya: les ONG ont rendu public le mémorandum remis à la justice militaire

RFI 
11/08/2012

Ce nouveau témoignage met en cause le général Numbi (notre photo), 
chef de la police à l’époque. Photo AFP/Junior Kannah 

Les ONG de défense des droits de l’homme impliquées dans le procès des assassins présumés de Floribert Chebeya ont rendu public, le vendredi 10 août à Kinshasa, un mémorandum remis à la justice militaire. Il contient les déclarations d’un des policiers en fuite, qui se dit témoin direct de l’assassinat du leader de la « Voix des sans Voix ». Ce témoignage met en cause le général Numbi, chef de la police à l’époque, actuellement suspendu de ses fonctions, mais laissé sans poursuites. 


C’est le seul témoignage « visuel » de l’assassinat de Chebeya, la tête étouffée dans des sachets en plastique. Mais, c’est un témoignage dont la justice ne veut pas. 

D’abord interrogé par le cinéaste Thierry Michel, puis par les ONG des droits de l’homme, le major Paul Mwilambwe donne les détails de l'attaque. Il s'exprime depuis sa cachette à l’étranger. Le policier en fuite se dit prêt à venir témoigner devant la Cour à condition qu’on le protège. Il se dit menacé de mort. C’est ce que rapporte Robert Ilunga , le leader de l’association appelée Les amis de Nelson Mandela : « Il est déterminé à apparaître, soit au Congo soit ailleurs. Il dit qu’il est actuellement recherché pour être éliminé. Il préfère le dire avant qu’il soit mort. » 

Ce qui scandalise des défenseurs des droits de l’homme, c’est l’obstruction du parquet militaire face à ce témoignage, comme l'exprime Maître Sylvain Lumu, membre du collectif : « Dans un Etat véritablement démocratique, ces propos de Paul Mwilambwe doivent être pris au sérieux pour vérification d’abord. On ne dit pas que ça doit être pris comme parole d’évangile, mais qu’au moins le ministère public joue son rôle, qu’il participe à la recherche de la vérité. » 

Ce témoignage du major Mwilambwe fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire depuis la reprise du procès en appel.

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