01/08/2012
Des rebelles du M23 à Kavumu, dans le Nord-Kivu, le 3 juin 2012. Photo AFP/ Mélanie Gouby |
L’avancée des troupes du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo se poursuit et inquiète l’ONU. Le Conseil de sécurité s’est saisi de la question et s’apprête à lancer un avertissement aux rebelles congolais et à ceux qui les soutiennent. Mis en cause, le Rwanda et l'Ouganda se défendent. Kampala a répondu ce mardi 31 juillet aux accusations lancées il y a quelques jours par le président Kabila.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Selon l’ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l’est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble t-il, l’intention d’encercler la ville.
Les hélicoptères de l’ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s’en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l’ONU, n’est censée intervenir qu’en soutien à l’armée congolaise. Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l’ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l’avancée du M23.
Plutôt que d’intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda . Un texte doit être adopté d’ici la fin de la semaine.
Des rumeurs persistantes accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23
Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge falacieuses : «Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC. Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région.»
Les 6 et 7 août prochain, Kampala doit en effet accueillir un Sommet de la Région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Selon l’ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l’est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble t-il, l’intention d’encercler la ville.
Les hélicoptères de l’ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s’en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l’ONU, n’est censée intervenir qu’en soutien à l’armée congolaise. Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l’ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l’avancée du M23.
Plutôt que d’intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda . Un texte doit être adopté d’ici la fin de la semaine.
Des rumeurs persistantes accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23
Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge falacieuses : «Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC. Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région.»
Les 6 et 7 août prochain, Kampala doit en effet accueillir un Sommet de la Région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région.
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