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lundi 25 juillet 2011

Présidentielle 2011 : Kengo fait un pas vers l’arène...

Congo Indépendant
25/07/2011

La sortie officielle du parti politique «Union des forces du changement» (UFC) a eu lieu dimanche 24 juillet dans un "Stade des Martyrs" rempli au trois quart, disent des témoins. Cette toute nouvelle formation politique a présenté son "leader national" qui n’est autre que l’actuel président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Celui-ci a prononcé une allocution en français et en lingala. Il a invité les forces politiques de l’opposition à se mettre ensemble non pas pour conquérir le pouvoir pour le pouvoir mais pour changer le pays. Kengo a exhorté les Congolais à se départir de "la culture qui consiste à dire «Yo nde okobongisa mbok’oyo». Pour lui, personne n’aimera le Congo mieux que les Congolais eux-mêmes.
"Partir à la chasse seul c’est bien, mais à plusieurs c’est mieux". "Si nous devons gagner, nous gagnerons ensemble". "La pauvreté n’est pas une fatalité. L’ignorance non plus." "Il faut de la volonté et de l’audace pour changer ce pays". "Personne n’aimera ce pays mieux que nous mêmes. Tous peuvent nous assister, mais personne ne peut se substituer à nous." Ce sont les messages forts lancés par Léon Kengo wa Dondo.

Le monde politique congolais s’est "enrichi" d’une nouvelle formation politique. La dénomination constitue, en elle-même, tout un programme : Union des forces du changement (UFC).

Dans un stade des Martyrs "rempli à trois-quart", disent des témoins, l’UFC a saisi cette occasion pour présenter son "leader national", Léon Kengo wa Dondo. "Il ne s’agit pas de l’ancien Kengo, nous a confié un militant joint dimanche au téléphone à Kinshasa. Il s’agit du "nouveau Kengo", un homme instruit non seulement par la faillite de la deuxième République mais aussi par neuf années d’exil et cinq années passées à la tête du Sénat, c’est-à-dire à l’école du débat démocratique, de l’humilité et de la tolérance".

Selon diverses sources, les représentants des forces de l’opposition ont répondu nombreux à l’invitation de la direction de l’UFC. C’est le cas notamment de Vital Kamerhe (Union de la Nation Congolaise), Albert Moleka (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Ne Mwanda Nsemi (Bundu di Mayala), Azarias Ruberwa (Rassemblement congolais pour la démocratie), Diomi Ndongala (Démocratie chrétienne). Il semble que l’évêché de Kinshasa était massivement représenté. Les chrétiens étaient venus nombreux.

Dans une brève allocution en français et en lingala, Kengo a situé le sens de l’événement. Aux militants de l’UFC qui attendaient l’annonce de sa candidature à la Présidence de la République, l’orateur s’est livré à un plaidoyer pour la désignation d’un "candidat unique" de l’opposition. "Partir à la chasse seul c’est bien, mais à plusieurs c’est mieux", a-t-il fait remarquer.

Né le 22 mai 1935 à Libenge dans la province de l’Equateur, juriste de formation, "Léon", comme l’appelent ses proches, a fait toute sa carrière dans la magistrature debout. Il a atterri sur le tard dans le monde politique en devenant Premier commissaire d’Etat (premier ministre) en novembre 1982, après un bref passage dans la diplomatie zaïroise en qualité d’ambassadeur en Belgique.

Surnommé par ses compatriotes "l’homme de la rigueur", Kengo est un légaliste. Pour lui, l’Etat doit cesser d’être "commerçant" pour mieux assumer ses missions régaliennes. La production et la commercialisation des biens et services doivent être du ressort du secteur privé. Rétablir l’autorité de l’Etat (une justice indépendante, une armée républicaine et une police de proximité), assainir l’environnement économique, financier et monétaire, réhabiliter et reconstruire les infrastructures de base (routes, rails, télécommunications, écoles, hôpitaux), remettre les Congolais au travail, promouvoir la démocratie par l’exercice effective des droits et libertés au plan politique, syndical, associatif et médiatique, recréer les conditions de paix avec les pays voisins, ce sont là les thèmes chers à Kengo. Ses contradicteurs lui reprochent de manquer une "dose de social". Comme pour répondre à ces derniers le "leader national" de l’UFC a dit dans son speech que "les grands défis restent la lutte contre la pauvreté, l’ignorance et le mal vivre."

En dépit de tout, Léon Kengo considère que la crise congolaise découle non seulement d’une crise de légitimité mais surtout d’une "crise de leadership" (voir la revue Congo-Afrique n°430, décembre 2008, publié par le Centre d’études pour l’action sociale, Cepas).
Baudouin Amba Wetshi

Ci-après le mot prononcé dimanche 24 juillet par Léon Kengo wa Dondo, "leader national" de l’Union des forces du Changement :

Kinoises et Kinois,
Mes chers compatriotes,
Chers membres de l’UFC,
Distingué(e)s invité(e)s

Je vous remercie tous d’être venus nombreux ici.
Merci aux partis amis qui sont venus soutenir leur jeune frère, l’UFC.
Pour lui montrer le chemin, l’accompagner, lui éviter les écueils qu’ils ont rencontrés avant lui ; lui dire surtout que jamais un parti n’a gagné seul les élections.
Votre présence est la preuve de notre volonté commune d’avoir une coalition, une plate-forme politique pour gagner la bataille.
Partir à la chasse seul c’est bien, mais à plusieurs c’est mieux.
Si nous devons gagner, nous gagnerons ensemble.
Pour cela, il nous faut une vision, une éthique de conviction.
Un pouvoir pour le pouvoir ne rime à rien. La politique n’est rien si elle n’est pas portée par une vision.
Il faut le pouvoir pour changer la vie et transformer la société, bousculer les frontières, déplacer en quelque sorte les montagnes.
Le Congo a besoin de grands desseins mobilisateurs et libérateurs des énergies et des talents.
La patrie a besoin de ceux qui disposent de ces énergies et de ces talents pour transformer ses potentialités en richesses.
Pour faire de ce pays, un pays où coulent le lait et le miel.
Et notre pays a tous les atouts pour cela !

Mes chers compatriotes,
La pauvreté n’est pas une fatalité. L’ignorance non plus.
L’homme ne doit jamais désespérer. L’occident a fait le même cheminement.
Il faut de la volonté et de l’audace pour changer ce pays.
La culture qui consiste à dire « YO NDE OKOBONGISA MBOK’OYO » doit être bannie.
Il faut avoir l’optimiste de la volonté.
Car ce pays est à bâtir. Dans cette tâche, il y a de la place pour tout le monde : les jeunes, les aînés, les hommes, les femmes ; chacun a son rôle, sa mission.
Rien ne se fera sans nous, loin de nous, en dehors de nous.
Personne n’aimera ce pays mieux que nous mêmes. Tous peuvent nous assister, mais personne ne peut se substituer à nous.
C’est notre pays. C’est notre devoir de le transformer, de le dompter pour y faire couler le lait et le miel.
Pour y arriver, il nous faut un bon leadership. Je veux dire un vrai leader, un candidat commun et pas un candidat unique, pour conduire le peuple vers le progrès.
Il nous faut une vision commune et un programme commun pour conduire le peuple vers cette destinée.
Sans cela, le succès est impossible.
Nous sommes pour la discussion sans a priori et sans tabou d’un programme commun de gouvernement, un programme réaliste et pragmatique pour le bien de ce pays.
Dans la recherche de ce leadership, j’entends que vous citez KENGO, TSHISEKEDI, KAMERHE et tant d’autres compatriotes.
Si tous peuvent se fédérer autour d’un idéal commun, d’un programme commun de gouvernement, d’une stratégie commune, alors la victoire peut être au rendez-vous.
Les Belges nous ont appris que c’est l’union qui fait la force.

Mes chers compatriotes,
J’ai lu les projets de société des partis qui sont ici. Ils se recoupent ; avec des nuances propres à chacun, mais le fond est le même.
Il reste les talents. Car l’ambition sans talents, dit Chateaubriand, est un crime. C’est même une erreur de jugement.
Personne ici ne veut commettre une telle erreur.
Tous nous voulons le bonheur du peuple congolais. Nous pouvons œuvrer ensemble pour ce bonheur.
Nous avons un peuple dynamique, travailleur, un peuple qui ne demande que le strict minimum pour transformer son pays en un paradis.
Et bien, il en est capable. Faisons lui confiance et motivons-le.
Ce peuple dit non à la famine, au chômage, à la déperdition scolaire, aux hôpitaux-mouroirs, aux coupures intempestives d’eau et d’électricité (le délestage).
Il veut vivre dans le bonheur, jouir des richesses dont la nature l’a comblé.

Mes chers compatriotes,
Dieu nous a créés pour être heureux. Il nous a donnés ce pays pour vivre en harmonie les uns avec les autres.
Nous ne voulons plus de discrimination entre habitants de ce pays, entre hommes et femmes, entre tribus et ethnies, entre croyants et non croyants, entre jeunes et vieux.
Tous doivent rester unis. L’unité de ce pays est non négociable. Son intégrité territoriale restera à jamais inviolable.
C’est notre devoir, c’est le sens de notre sacrifice.
Les élections sont une opportunité pour que tout cela soit possible, pour que les choses changent.
En démocratie, le pouvoir appartient au peuple. Si les dirigeants ne sont pas capables de procurer au peuple ce bonheur, alors, il faut que le peuple reprenne son pouvoir.

MALAMU MOKOLO TONGA AKAMATA TONGA NA YE.
C’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.
BANA KIN,
BANA CONGO MOBIMBA.
NA YEBI BINO BIEN. BA PROBLEMES NA BINO, MAWA NA BINO, PASI NA BINO, NA YEBI YANGO.
TOYOKANA TOBONGISA EKOLO.
PROBLEME YA LIBOSO NA MBOKA NA BISO EZALI ABSENCE DE L’ETAT.
L’ETAT EZA LISUSU TE. L’ETAT EKUFI.
BATO BAZA LISUSU KOTOSA L’ETAT TE.
BAKONZI PE BAKANISI QUE L’ETAT EZA NDE BANGO.
L’ETAT EZA BISO BANSO.
L’ETAT EZA YA BISO NIONSO.
ESENGELI TO BONGISA YANGO, TO TOMBOLA YANGO.

Pour restaurer l’autorité de l’Etat, les défis majeurs se résument dans la réforme de l’armée, de la police, de la justice, et de l’administration publique.
Au plan économique, il faut ramener notre pays dans le chemin de la croissance, en augmentant le produit intérieur brut et, par voie de conséquence, en relevant le budget.
Sur le plan social, les grands défis restent la lutte contre la pauvreté, l’ignorance et le mal vivre.
Un grand défi c’est le défi électoral.
Il nous faut des élections transparentes certes, mais crédibles, sécurisées tant pour les candidats que pour les électeurs.
Il faut la transparence dans les bureaux de vote et de dépouillement.
Il vaut mieux avoir des élections sans contestation, voire avec moins de contestations, car trop contentieux tuent le contentieux.
D’après les statistiques de la CENI, il y a 31 millions d’enrôlés. Quel potentiel ! Quelle force ! Quelle puissance !
Mais dans ces 31 millions, il y a combien de chrétiens : Catholiques, Protestants, Kimbanguistes, Orthodoxes ? C’est-à-dire ceux qui professent l’amour de Dieu et l’amour du prochain comme fondement de leur foi.
Pourquoi cette majorité ne peut-elle pas se refléter dans le vote ?

CHRETIENS, VOTEZ CHRETIENS !

Le pays ne sera gouverné selon la volonté de Dieu que si vous élisez aussi les chrétiens.

MOKRISTO AYIBAKA TE, ABOMAKA TE, AKENDEKE NA MWASI TO NA MOBALI YA MONINGA TE.

MOKRISTO ALINGI MOTO NYONSO LOKOLA ALINGI NZAMBE.

Dans cette lutte, nous comptons beaucoup sur les jeunes, les femmes, les chrétiens de ce pays.

Nous comptons sur tous les partis politiques aînés : l’UDPS, le MLC, le RCD, l’UNC, …

Ensemble, travaillons pour un idéal commun, un programme commun de gouvernement, une stratégie commune de réussite et un candidat commun chargé de conduire ce programme.

BANA KIN, BANA CONGO MOBIMBA,

NASEPELI MINGI NDENGE TOKUTANI,

UFC LELO A BOTAMI,

A KO TRAVAILLER ELONGO NA BA PARTIS MOSUSU, ELIKIA NA BISO EZALI QUE BINO BANSO BO KENDE KO VOTER PO BOPESA POUVOIR YA L’ETAT NA BATO OYO BAKOKI.

MBOTE NA BINO NYONSO,
NZAMBE AZALA NA BISO.

MERCI MINGI.

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