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vendredi 14 septembre 2012

A la Une de la presse Afrique: la contagion anti-américaine dans la rue arabe

RFI 
14/09/2012 
Par Norbert Navarro 

Après l’assaut contre le consulat américain à Benghazi, plusieurs journaux du continent publient la photo de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye. Sans vie et partiellement dénudé, son corps y apparait au milieu d’une foule. Le cadavre est soutenu sous les bras et tiré en arrière ou soulevé, on ne sait pas très bien, par un jeune-homme tenant un téléphone portable dans la bouche. A noter que la photo, prise sous un angle différent, est également publiée ce matin en France par le journal Le Parisien.



En ce vendredi de prière dans le monde musulman, la polémique née de la diffusion sur Internet d’un film anti-islam réalisé aux Etats-Unis, enfle dans une partie de la presse maghrébine et sahélienne et risque de faire encore des victimes, comme hier à Sanaa, capitale du Yemen.

D’autant que la presse réagit avec vivacité aux premières déclarations des officiels américains consécutives à la mort de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye.

Faute de temps, on se bornera à ne citer que deux exemples ce matin :

- celui d’abord du journal algérien La Nouvelle République. Lequel estime que ce qui est arrivé à Benghazi et au Caire, « c’est le dit «printemps arabe» qui commence à donner ses fruits. Sans les Américains et l’aide directe de plusieurs pays de l’Occident, les rébellions dans les pays arabo-musulmans n’auraient jamais réussi et cette anarchie et l’insécurité ne se seraient jamais installées », lance La Nouvelle République.

- celui ensuite du journal burkinabé Le Pays, selon lequel cette attaque ne manque pas de raviver aussi la polémique sur la lutte contre le terrorisme dans le monde. « Le gouvernement américain se préoccupe-t-il de savoir qu’est-ce qui (…) peut bien être à la base de cette barbarie qui a coûté la vie à au moins quatre de ses citoyens ? L’on peut en douter dans la mesure où la condamnation du président américain Barack Obama n’avait pour cible que les seuls auteurs de l’acte anti-américain », regrette le quotidien ouagalais. 

Pour Le Pays, pas de doute, les présidents qui se sont succédé à la Maison-Blanche n’ont jusque-là pas trouvé le remède contre le terrorisme, « justement parce qu’ils n’ont jamais voulu attaquer le mal à la racine. Ils se sont plutôt toujours préoccupés de s’attaquer aux symptômes de la gangrène, allant parfois jusqu’à préférer casser le thermomètre plutôt que d’utiliser la molécule appropriée pour faire baisser la température ».

Côte d’Ivoire : Anastasie 
En Côte d’Ivoire, la presse dite « bleue » écope d’une sanction sans précédent. Le CNP, le Conseil national de la presse a décidé la suspension pendant six jours de la parution des journaux « bleus », c'est-à-dire la presse proche de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Motif ? Ces organes de presse ont osé légender des photos de ministres pro-Gbagbo durant la crise postélectorale en mentionnant les intitulés de leurs postes. En sus du quotidien Notre Voie, déjà sanctionné pour la même incrimination, cette condamnation concerne les journaux Le Temps, Aujourd'hui, Le Nouveau Courrier, Lg Info, Le Quotidien d'Abidjan et L'Alternative.

« Du jamais vu », observe Jeune Afrique, car la durée de cette suspension est « exceptionnelle ». Le site Internet du journal rappelle que, « depuis peu », le CNP est dirigé par « l'ancien médiateur du quotidien Le Patriote, un journal pro-Ouattara ».

Ce que pense L’Intelligent d’Abidjan de cette décision ? Le quotidien ne l’écrit pas noir sur blanc, mais pousse la confraternité ce matin jusqu’à faire les comptes et mécomptes de la presse bleue et dresse la « liste des gros bonnets » qui perdent de l’argent en raison de cette suspension.

Les « gros bonnets », mais aussi les petits détaillants et les kiosques à journaux, complète L’intelligent d’Abidjan. « Nul doute que leurs revenus vont s’amenuiser alors qu’ils ne gagnaient déjà pas grand ‘chose », souligne le journal. Certes, relève L’Intelligent d’Abidjan, la loi de 2004 protège les salariés des journaux suspendus. Mais, complète-t-il, ces journaux peuvent-ils « vraiment respecter » cette loi stipulant que la suspension d’un journal est sans effets sur les contrats de travail qui lient l’entreprise de presse, laquelle est tenue d’honorer toutes les obligations contractuelles ou légales qui en résultent ? ».

Cette sanction vaut en tout cas ce matin au CNP la « médaille » de L’Eléphant déchaîné. Lequel estime que le Conseil national de la presse a eu la main « particulièrement lourde ». Et, sans y répondre, le journal pose la question suivante : « qui n’a pas permis au CNP de faire preuve d’un peu de clémence ? ».

Otages : une aussi longue absence
Le président français a reçues les familles des otages du Sahel hier à l’Elysée. Dans quelques jours, faute de libération d’ici-là, les quatre otages français retenus par Al Qaïda au Maghreb islamique Niger et du Mali auront franchi le cap des deux ans de captivité.

Et puis cette information du journal malien Le Prétoire au sujet des deux autres otages français capturés à l’auberge Alafia. Le journal croit savoir qu’ils sont « gardés à Tombouctou », mais Le Prétoire ajoute qu’on leur fait changer de lieu de détention régulièrement pour brouiller les pistes car les gens savent que les renseignements français sont à leurs trousses pour situer le lieu où sont gardés leurs ressortissants ».

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