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vendredi 21 septembre 2012

A la Une : de nouvelles attaques en Côte d’Ivoire

RFI 
21/09/2012 
Par Norbert Navarro

Deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont, en effet, été la cible d’un mystérieux commando, hier dans la nuit, dans la commune de Port-Bouët, au Sud d’Abidjan. 

Le quotidien indépendant L’Inter évoque ce matin une attaque menée par des individus « lourdement armés » arrivés sur les lieux « à bord de taxis-compteur », d’abord contre le « commissariat du 33e arrondissement situé dans le quartier de derrière Wharf de Port-Bouët »; L'attaque a été suivie d’un « braquage à une station service située en face du camp militaire français du 43e Bima », énonce L’Inter (le camp en question étant en fait, désormais, celui du bataillon Licorne). Le journal croit savoir que les assaillants non-identifiés, toujours « à bord de taxis-compteur », ont ensuite mis « le cap sur le sous-quartier de Vridi Cité » où ils « se sont attaqués à la brigade de gendarmerie. Ils y auraient neutralisé les agents en faction, avant de s’emparer d’armes et de munitions ». 



Côte d’Ivoire : commando mystère 
Bien entendu, à la notable exception du quotidien gouvernementale Fraternité Matin, l’information est à la Une, ce matin, de la plupart des principaux journaux ivoiriens.

« Des tirs à Port-Bouët et Vridi Cité », lance ainsi, en manchette, Le Patriote. « Brigade et postes de police attaqués », complète le quotidien, proche du RDR, le parti du président Ouattara.

« Peur panique. Des tirs nourris entendus à Wharf et à la cité policière, hier », rehausse, en Une, le journal indépendant L’Intelligent d’Abidjan.

« Port-Bouët et Vridi attaqués, hier nuit », clame en gros titre Le Nouveau Réveil. Selon le journal, proche du PDCI, l’ancien parti unique, « les assaillants se signalent encore », étant rappelé que, le mois dernier, plusieurs attaques meurtrières avaient été menées en Côte d’Ivoire par de mystérieux commandos. 

Justement. Dans le cas des événements d’hier soir, Le Mandat évoque « sept assaillants », tout en estimant que ces attaques viennent « semer le doute dans l’esprit des populations. Et remettre au goût du jour la question de la sécurité des personnes et des biens, à Abidjan, et partout en Côte d’Ivoire. Les autorités compétentes sont plus que jamais interpellées », lance le journal.

« L’angoisse a fait, hier, son grand come back dans le cœur des populations d’Abidjan », rehausse Le Nouveau Courrier. A noter enfin que ce quotidien proche de l’ex-président Laurent Gbagbo croit savoir que ces attaques ont « fait un mort au commissariat du 33e ». 

Affaire «Charlie Hebdo» : les fous de liberté 
Aujourd’hui, vendredi, c’est jour de grande prière chez les musulmans. Et c’est une journée à haut risque en terre d’islam. La polémique née de la publication par le journal satirique français Charlie Hebdo de caricatures de Mahomet fait craindre des débordements à la sortie des mosquées. Et elle continue de nourrir la réprobation, voire l’indignation de la presse africaine.

En Tunisie, le journal Le temps se récrie. « Même si la menace salafiste (…) fait de plus en plus parler d’elle, il va sans dire que notre pays qu’on taxe d’islamiste n’a pas à rougir de son authenticité, insiste le quotidien. En effet, l’Europe elle-même n’a-t-elle pas engendré fascisme, nazisme et franquisme. Quel pays au juste ne gîte pas ses salafistes ? », interroge le journal.

Au Burkina-Faso, Le Pays ne dit pas autre chose. « Il est tout simplement dommage qu’après avoir âprement lutté contre le nazisme, le fascisme, l’anarchisme et tant d’autres dérives totalitaires, l’Occident en soit venu à tolérer, au nom de la liberté, la résurgence sous une forme ou une autre d’organisations faisant la promotion de la haine de l’autre », regrette le quotidien ouagalais. Le Pays estime qu’en matière de liberté d’expression, « parce que l’excès nuit, il faudra bien légiférer (…) Car, autant il y a des fous d’Allah, autant il y a des fous de la liberté d’expression ».

Affaire «Charlie Hebdo» : Deo optimo maximo
Des « fous de la liberté d’expression » ? Voilà qui est pour le moins original. A se demander comment réagira la presse à la dernière facétie de Damien Glez, dont nous vous parlions ici-même hier. Le décidemment très inspiré dessinateur franco-burkinabé a eu l’idée, tout aussi originale et, on l’espère, tout sauf sacrilège, d’interviewer Dieu lui-même. Et l’interview, réalisée « en songes », avec une « petite dose de postsynchronisation, comme dans "L’innocence des musulmans" », le film anti-islam produit aux Etats-Unis et qui a déclenché la tempête que l’on sait, est à lire sur le site Internet Slate Afrique. 

En voici un extrait :

Intervieweur : C’est le cas de le dire. Du Nord-Mali à l’Ouganda, on a du mal à Vous suivre. Peut-on dire que l’Afrique sera la dernière terre de Dieu ?

Dieu : Les premiers sont les derniers. (Evangile selon Matthieu 20, chapitre 1)

Intervieweur : En parlant de démembrement, que dites-Vous à ceux qui amputent en votre nom?

Dieu : Répondez à la mauvaise action par l'action la meilleure. (Coran, XXXXI, 34)

Intervieweur : Et ceux qui massacrent au nom de la religion?

Dieu : Aimez-vous les uns les autres. (Evangile selon St Jean, chapitre 15, 9-17)

Intervieweur : Donc Vous êtes chrétien?

Dieu : Mon amour est acquis pour ceux qui s'aiment entre eux (rapporté par Ibn Abi Dounia et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4320)

On ne saurait mieux dire.

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