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lundi 17 septembre 2012

A la Une : Loïk Le Floch-Prigent devant la justice togolaise…

RFI 
17/09/2012 
Par Frédéric Couteau

L’ancien grand patron français, ex-PDG notamment du groupe Elf, arrêté vendredi à Abidjan, a donc été extradé vers le Togo où il sera présenté dès ce matin à un juge d’instruction. Loïk Le Floch-Prigent est accusé d’avoir trempé dans une sombre affaire d’escroquerie internationale qui s’appuie sur la prétendue fortune de l’ancien dirigeant ivoirien Robert Gueï : 275 millions de dollars qui auraient été bloqués sur un compte togolais. 

Précisions de L’Intelligent à Abidjan : « on reproche à Le Floch-Prigent d’être de connivence avec Pascal Bodjona, ancien ministre togolais de l’Administration territoriale, cité dans cette affaire d’escroquerie internationale qui oppose un homme d’affaires togolais, Bertin Sow Agba, et un homme d’affaires émirati, Abbas al-Youssef. Depuis 2011, les autorités judiciaires togolaises ont émis un mandat d’arrêt international contre le Français, afin de l’entendre dans cette affaire d’escroquerie qui fait grand bruit au pays de Faure. »  


« En fait, raconte le site Guinée Conakry Infos , Loïk Le Floch-Prigent aurait convaincu Abbas al-Youssef de s’engager dans cette rocambolesque affaire intéressant, tour à tour le businessman togolais Bertin Sow Agba et l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona (interpellé le 1er septembre par la justice togolaise). Les deux parties seraient entrées en contact avec la bénédiction de l’ancien PDG d’Elf, qui aurait assuré l’Emirien de l’existence à Banque centrale du Togo d’un montant de 275 millions de dollars américains. Un 'trésor' pour lequel les héritiers de Robert Gueï souhaitaient un coup de pouce d’Abbas al-Youssef ; moyennant certainement un intéressement consistant. » 

Le quotidien français Le Parisien raconte la genèse de l’affaire : « en 2009, Abbas al-Youssef, personnage peu accessible, est approché par plusieurs personnes dans… les toilettes d’un hôtel de Dubai. 'Ils savaient exactement où me trouver et seul', a-t-il raconté au journal togolais Focus Info. 

Une proposition lui est alors faite dans ce lieu insolite. 'Il était question d’aider la famille du feu président Robert Gueï à entrer en possession de fonds bloqués dans une banque ivoirienne et ensuite de la conseiller en matière d’investissement', relate Abbas al-Youssef. Connaissant peu l’Afrique, il affirme s’être tourné naturellement vers Le Floch, grand spécialiste du continent. Le Français aurait alors trahi sa confiance. 
« C’est lui qui m’a attiré dans cette affaire d’escroquerie », affirme l’Emirati, qui a porté plainte en mars 2011.  

Une arnaque à la nigériane ? 
On revient à Guinée Conakry Infos qui s’interroge : « cet argent existe-t-il réellement ? Comment en si peu de temps, l’ancien président ivoirien Robert Gueï, aurait-il pu transférer un tel montant ? Quels intérêts politiques ou financiers l’Emirien avait-il dans cette affaire ? Cette affaire n’est-elle que simplement une arnaque 'à la nigériane' ? Pourquoi la Côte d’Ivoire a-t-elle été aussi diligente (pour extrader Le Floch-Prigent vers le Togo) ? 

Quoi qu’il en soit, cette obscure affaire montre bien combien la Françafrique avait des tentacules aussi longs », estime le site d’information guinéen. « La parole de Loïk Le Floch-Prigent, sait-on jamais, poursuit-il, pourrait éclairer certaines zones d’ombres de la gouvernance économique de certains pays de la sous-région, en démontant les mécanismes de la magouille et de l’argent facile. » 

Pour Le Pays, au Burkina, « le colis expédié à Lomé vendredi dernier est diplomatiquement lourd. Reste à savoir si la Justice togolaise pourra le déballer tranquillement sans qu’il y ait des pressions. 

C’est l’une des rares fois qu’un expatrié de cette trempe, mis en cause dans une affaire d’escroquerie en Afrique, est traité comme tel. Généralement, tout est mis en œuvre par les autorités des pays où les +expats+ sont accusés de ce genre de délit, pour les mettre hors de cause ou, à tout le moins, leur éviter 'un traitement humiliant', histoire de ne pas compromettre les relations avec la métropole. 

En 2012, sommes-nous toujours dans ce cas de figure ? », s’interroge le quotidien burkinabé. 
« Apparemment non. Mais attendons de voir ce que fera la France, pays d’origine de Le Floch-Prigent. » 

La presse bleue broie du noir… 
En Côte d’Ivoire, les quotidiens d’opposition suspendus depuis jeudi dernier vont porter plainte contre le Conseil national de la presse qu’ils accusent de partialité. Cette suspension touche l’ensemble de la presse pro-Gbagbo, surnommée la presse bleue, accusée de pratiques 'séditieuses de nature à faire perdurer la crise post-électorale'. Une suspension qui a été vivement critiquée par des diplomates et des associations qui s’inquiètent de la situation de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. 

Le quotidien ivoirien L’Intelligent renvoie les deux parties dos à dos : « la presse ivoirienne et ses organes de régulation sont responsables de leur propre discrédit », affirme-t-il. L’Intelligent qui estime « qu’il sera difficile de débarrasser définitivement la presse ivoirienne de l’intolérance de la déontologie et de l’éthique du métier de journalisme. Une presse qui écrit ce qu’elle n’a pas vu, et qui est totalement versée dans la communication idéologique politique. Depuis 1990, la presse ivoirienne est responsable de sa propre perte de crédibilité. » 

En tout cas, L’Observateur au Burkina, s’étonne… « On se serait attendu à pareille purge signée de nos potentats en voie de disparition qui ont cultivé la pensée unique, mais pas d’un Ouattara qui a la prétention de se nourrir de la sève démocratique. » Et L’Observateur de s’interroger : « le champion du Rassemblement des républicains saura-t-il saisir la portée des protestations et autres dénonciations qui fusent de partout, surtout depuis le pays de l’Oncle Sam ? Aujourd’hui et plus qu’hier, la presse bleue broie du noir sur les bords de la lagune Ebrié, quand l’horizon s’assombrit. »

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