************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

mercredi 26 septembre 2012

A la Une : vers la mise en place de la Micéma

RFI 
26/09/2012

Il va falloir s’habituer à ce nouveau sigle : Micéma pour Mission de la Cédéao au Mali. Alors que l’ONU s’apprête à donner officiellement son feu vert à une intervention armée interrégionale dans le nord du Mali, les détails de l’opération commencent à filtrer peu à peu dans la presse, au fil des déclarations et des interviews des personnalités impliquées dans le processus. Ainsi, le représentant spécial d’Alassane Ouattara au Mali, Aboudou Touré Cheaka, a livré quelques détails clés à la presse africaine. 

Ses propos sont rapportés notamment par le journal malien L’Indicateur Renouveau : « la force combattante de la Cédéao pourrait être basée à Koulikoro, à 60 km hors de Bamako, puisque la partie malienne soutient toujours que la présence de combattants de la Cédéao dans la capitale peut choquer la population. » Par ailleurs, indique le diplomate ivoirien, « le déploiement de la Micéma va se faire de manière séquentielle. L’installation de son siège à Bamako, le renforcement des capacités miliaires maliennes, la mise en place des bataillons de sécurisation entre la ligne de front et le sud du pays… Tout cela peut être prêt en cinq à six semaines. 


L’intervention proprement dite, poursuit Aboudou Touré Cheaka, se fera en fonction des renseignements provenant du terrain. Le principe est que les soldats maliens seront devant et les cinq bataillons ouest-africains derrière, en appui. En ce qui concerne la couverture aérienne, on a besoin de la communauté internationale. Mais avec la future résolution des Nations unies, nous n’aurons pas de souci pour cela. En plus des avions du Nigeria et du Niger, il y a la possibilité que des pays comme la France et d’autres puissances aériennes aident l’opération. » 

Justement, « Paris se prépare au cas où… », indique ce matin Libération. « Officiellement, les forces spéciales françaises, composées de commandos et disposant d’hélicoptères de combat – et dont le nombre reste confidentiel - sont chargés d’instruire leurs homologues dans les pays concernés. Mais au besoin, relève le quotidien français, elles pourraient changer de casquette pour combattre. (…) Pas de troupes au sol, ni de frappes ciblées, répète la France. Mais rien n’empêche l’ex-puissance coloniale de fournir des officiers de liaison et autres instructeurs bien placés au cœur de la future force. Voire plus si, d’aventure, l’ONU et Bamako le lui demandaient. » 

Unanimité… 
En tout cas, la presse malienne et l’opinion nationale semblent désormais acquises à la cause interventionniste. Au vu des dernières déclarations des islamistes, il n’y a plus à tergiverser, relève notamment Le Canard Déchaîné : « en clair, écrit-il, ou les autorités maliennes appliquent la charia sur toute l’étendue du territoire national, ou elles se préparent à la guerre pour bouter ces islamistes hors de son territoire. Or, de toute évidence, notre pays n’a ni les moyens matériels, ni les moyens humains nécessaires pour ce faire.D’où la nécessité de faire appel aux troupes de la Cédéao. » 

Et l’impatience est grande, relève de son côté Le Matin : « le peuple malien en a marre des discours creux qui sont inutiles devant l’ampleur du problème. A cet effet, il revient au président de la transition et à son Premier ministre de combler enfin les attentes du peuple. C’est-à-dire, d’engager les hostilités pour libérer la partie la plus grande de notre territoire aux mains des islamistes et autres bandits armés. Et cela dans les plus brefs délais pour éviter l’enlisement total de tout le pays. » 

De leur côté, les islamistes se disent prêts à en découdre. Interrogé par téléphone par le journal Mali Demain, Oumar Ould Hamaha, chef de la sécurité du Mujao dans les régions occupées, affirme : « nous sommes prêts à nous battre avec le sabre contre toutes armées, qu’elles soient de la Cédéao et même de l’Otan. (…) Et nous viendrons très bientôt à Bamako pour déminer le Mali entier. Rien ne pourra arrêter notre avancée (…), car nous avons opté de mourir pour la religion. » 

La locomotive France 
Sur le plan diplomatique à présent, François Hollande a été très clair hier à la tribune de l’ONU. A propos de la Syrie, comme du Mali, le président français a estimé que la communauté internationale « devait agir », n’hésitant pas à faire état des « divisions, blocages et inertie » du Conseil de sécurité « pour empêcher la guerre, les exactions ou les atteintes aux droits des peuples ». 

Commentaire du site d’information Guinée Conakry Infos : « le président français, jusque-là relativement prudent, s’est clairement affiché en faveur de l’intervention armée. (…) Cette fois-ci, il est clair que la France, en locomotive, est prête à tirer le wagon occidental en vue d’appuyer les troupes de la Cédéao, dans l’entreprise de la reconquête du Nord-Mali. » 

Analyse similaire pour Le Pays au Burkina : « le dialogue, disons-le clairement, a montré ses limites. L’heure est à la guerre. Et tous les acteurs de la crise malienne sont unanimes là-dessus. Même la France, à qui les salafistes ont tenté de faire du chantage, menaçant d’exécuter tous ses otages, refuse de reculer. Elle est plus que jamais décidée à soutenir la Cédéao. (…) Peut-être cherche-t-elle à se racheter, relève Le Pays, elle, que l’on a tant accusée d’avoir entraîné le Mali dans cette situation de crise en jouant les premiers rôles dans la crise libyenne. Ce n’est pas exclu. Mais cela importe peu pour les habitants du Nord-Mali qui ne demandent ni plus ni moins qu’à recouvrer la liberté. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire