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samedi 1 septembre 2012

Ambassadeur Ileka Atoki : « Le Sommet de Kinshasa consacre le retour de la R.D. Congo sur la scène internationale... »

Digital Congo 
31/08/2012 

L’Ambassadeur de la Rdc en France qualifie le prochain sommet de la Francophonie comme un événement majeur qui consacre le retour de notre pays sur la scène internationale comme un partenaire jouissant de considération et de la crédibilité, et dans le concert des nations. 

Ambassadeur de la Rdc en France, Son Excellence M. Ileka Atoki est l’un des premiers officiels congolais à pouvoir se féliciter, à travers un communiqué de presse, de la confirmation de l’annonce de la participation de M. François Hollande, le tout nouveau président français au XIVème sommet de la Francophonie dont les assises auront lieu dans quelques semaines à Kinshasa. 


Dans une interview exclusive à Digital Congo.net, ce diplomate parle des avantages de cette rencontre pour notre pays notamment des dividendes que celui-ci aura à en tirer sur le plan économique, diplomatique… « Aussi, soutient-il, la tenue à Kinshasa d'un tel évènement consacrerait la République Démocratique du Congo comme un centre d'actualité mondiale et un point de départ des discussions des problèmes mondiaux, au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) »… 

MMC : Bonjour Votre Excellence 
Monsieur Ileka Atoki : Bonjour, bonjour à vous et à tous vos lecteurs. 

Vous êtes Ambassadeur de la Rdc en France. Vous travaillez dans ce pays qui est le berceau même de la Francophonie. Vous étiez parmi les premières personnalités congolaises à avoir fait une déclaration après l’annonce par le Président François Hollande. Je rappelle que vous avez publié un communiqué de presse lundi juste après la déclaration du président français. Pourquoi cet empressement ou tout simplement pourquoi ce message ? On dirait que vous étiez pessimiste quant à la tenue de ce sommet à Kinshasa... 

Merci bien pour votre question. Il n’y a eu ni empressement, ni optimisme ou pessimisme. Je n’ai fait qu’appliquer les instructions du Gouvernement. En effet, dans le cadre de la campagne diplomatique axée sur le Sommet de la Francophonie, les Ambassades, Missions Permanentes et Consulats de la République sont mises à contribution pour sensibiliser les dirigeants des Etats d’accréditation sur la nécessité pour leurs Chefs d’Etat et de Gouvernement de rehausser de leur présence le Sommet de Kinshasa. 

Nous ne pouvions que nous réjouir de la décision du Président de la République française que nous devions dûment saluer. C’est ce que nous avons fait en publiant le Communiqué de presse de l’Ambassade par lequel nous nous sommes félicités de son importante annonce, et remercié à la même occasion le Ministre des Affaires Etrangères Son Excellence Monsieur Laurent Fabius et la Ministre déléguée à la Francophonie, Son Excellence Madame Yamina Benguigui. 

J’ajouterais que j’ai eu comme interlocuteurs au sein des institutions françaises, des femmes et des hommes de bonne volonté, attentifs, compréhensifs et qui ont fait montre de beaucoup de sensibilité pour le continent africain, en général, et la République Démocratique du Congo, en particulier. Cela est de bon augure pour une future coopération bilatérale, que nous souhaitons, selon le terme consacré, gagnant-gagnant, pour le bien des populations et celui de nos pays respectifs. 

Comment vous sentez-vous après l’annonce du Président français ? 
Le sentiment qui m’anime est certainement celui d’une grande joie. Des voix plus autorisées que la mienne ne manqueront pas de souhaiter, le moment venu, la bienvenue au Chef de l’Etat français en cette terre hospitalière de la République Démocratique du Congo et le remercier de l’honneur rendu à notre pays et son peuple en venant au Congo. 

Que représente pour vous la Francophonie M. l’Ambassadeur ? 
Notre communauté s’est créée autour de la langue française que nous avons en partage. Qui plus est, elle défend la diversité des cultures des pays qui la compose. Plus important, elle véhicule des valeurs communes et partagées, lesquelles sont paix, fraternité, justice et équité, travail, démocratie, respect des droits de l’Homme, bonne gouvernance. Ces valeurs ne feront qu’ancrer davantage la République Démocratique du Congo au sein de la grande famille francophone, ce qui est une bonne chose. 

M. l’Ambassadeur, que gagnerait notre pays en organisant ce sommet ? 
La réussite de l'organisation de cet événement apportera des intérêts majeurs, car le pays en tirera des dividendes certains. C'est d'abord un rayonnement au plan diplomatique, relativement au déplacement des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres de la Francophonie et de leurs délégations. Preuve, s'il en faut, que la République Démocratique du Congo tend à retrouver sa place dans le concert des Nations. 

Ensuite, cette affluence des délégations et des visiteurs aura un impact positif sur l'économie du pays hôte. Allusion faite à l'industrie hôtelière, au transport et à la restauration et autres services. Si l'on se réfère aux précédents sommets de Québec en 2008 et de Montreux en 2010, Kinshasa pourrait recevoir pas moins de cinq mille visiteurs, composés de délégués officiels, d'opérateurs et d'invités de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). 

Bien plus, dans la foulée des visiteurs, on pourrait y compter d'éventuels investisseurs qui seraient rassurés ou séduits au contact de la réalité congolaise dans sa diversité. L'OIF compte une cinquantaine de pays membres et la République Démocratique du Congo est le deuxième pays francophone avec 73 millions d'habitants dont le français reste la langue officielle. Aussi reste-t-elle un marché dont il faut tenir compte et un dispositif géostratégique de la Francophonie. 

Quel est le rôle que joueront les services de la représentation diplomatique que vous dirigez pour les participants français au sommet de Kinshasa ? 
L’Ambassade joue un rôle, non seulement pour les participants français, aussi pour tous les autres, car ne l’oublions pas, le siège de l’Organisation de la Francophonie se trouve à Paris. 

L’Ambassade assiste le Comité National d’organisation du Sommet (CNO), lequel, placé sous la Haute Autorité du Président de la République et la supervision du Premier Ministre, travaille d’arrache-pied pour la tenue dans les meilleures conditions possibles de cet important événement. 

Notre rôle est à définir au travers les éléments suivants : Au niveau de la substance du Sommet, l’Ambassade assiste Son Excellence Madame Isabel Matchik Tshombe, Présidente du Comité ad hoc de rédaction des textes du Sommet. Les travaux vont bon train et il y a lieu de croire que nous répondrons au rendez-vous du Sommet ; 

Au niveau de la logistique, l’Ambassade assiste le CNO, notamment en portant à sa connaissance toutes informations d’une quelconque utilité pour lui permettre de finaliser ses préparations ; 

Au niveau de la participation, l’Ambassade comme toutes les représentations diplomatiques, du pays participe à l’effort de sensibilisation des autorités des pays d’accréditation. Qui plus est, étant dans la Capitale française, l’Ambassade joue un rôle de pivot dans la facilitation des démarches des délégations désireuses de venir dans notre grand et beau pays, la République Démocratique du Congo. 

D’aucuns, notamment dans l’Opposition congolaise ont souhaité la délocalisation de ces assises ou encore leur boycott par le Chef de l’Etat français. Quel message adressez-vous à ces prophètes de malheur ? 
Je n’aime pas le terme de « prophètes du malheur », surtout en ce qui concerne mes compatriotes. Je n’ai donc pas de messages dans le sens que vous suggérez. 

Nous sommes en démocratie. Tout congolais a droit à exprimer ses opinions dans le respect des Lois de la République. 

J’ai bien suivi comme tout le monde cette polémique qui se développait dans les medias et certains milieux au sujet de la délocalisation du Sommet et la non-participation du Président français. Je m’en suis volontairement écarté, d’autant plus qu’au sein des Parlement (Chambre basse et chambre haute), c’est-à-dire, les élus du peuple, un quasi consensus s’est dégagé autour de la non-délocalisation du Sommet et la présence des invités, dont le Président français. Cette ferme position des autorités politiques congolaises a été pour nous un réconfort et fort utile dans nos efforts de sensibilisation en France. 

Dans le communiqué de presse que vous avez publié, vous qualifiez ce sommet d’«Evénement majeur » du monde francophone. Qu’est-ce que cela signifie ? 
Je l’ai qualifié « d’événement majeur », parce que c’en est un. Le Sommet de Kinshasa consacre le retour de la République démocratique du Congo sur la scène internationale comme un partenaire jouissant de considération et de la crédibilité internationale, marque le grand retour de la République Démocratique du Congo dans le concert des nations et consacre son leadership naturel au sein de la sous-région de l’Afrique Centrale. 

Aussi, la tenue à Kinshasa d'un tel évènement consacrerait la République Démocratique du Congo comme un centre d'actualité mondiale et un point de départ des discussions des problèmes mondiaux, au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ce sera une occasion pour les pays membres de l’OIF, acteur incontournable des relations internationales, d'adopter non seulement des positions communes, mais aussi de jeter les bases d'une telle perspective sur les questions existentielles de l'humanité entière. 

Qui plus est, le Sommet se tient à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo premier pays francophone d’Afrique dont la langue officielle est le Français. Et, comme je répète, marque un tournant dans l’histoire de notre pays, car c’est à la fois un défi politique, diplomatique et historique. 

Un défi politique car Kinshasa sera le lieu de rassemblement de toutes les sensibilités politiques des différents pays membres de l’OIF, lieu de grandes décisions qui régiront le monde Francophone afin d’améliorer les conditions de vie des populations tant sur le plan économique, environnemental, social et culturel de notre espace francophone commun avec les valeurs que nous partageons. 

Un défi historique car c’est le premier sommet de l’OIF organisé en Afrique Centrale (Afrique subsaharienne qui regroupe 36,03% des francophones dans le monde en 2010). Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s’attelle à tout mettre en œuvre afin de faire de ce Sommet un moment unique de célébration de la francophonie, moment privilégié pour bâtir une nouvelle approche dans les relations entre les pays membres de l’OIF. 

Enfin, un défi diplomatique car elle démontrera le niveau des relations bilatérales et multilatérales que nous entretenons avec les pays membres de l’OIF, ainsi que d’autres organisations internationales gouvernementales ou non gouvernementales, la société civile et de l’opportunité que nous avons de pouvoir fédérer l’ensemble des pays membres et différents participants autour d’une seule thématique « Francophonie, Enjeux Environnementaux et Economiques face à la Gouvernance Mondiale ». 

Réussir cet événement majeur du monde francophone sera la consécration des efforts fournis par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo ainsi que de toute la société civile impliquée dans l’organisation de ce somment d’octobre 2012 à Kinshasa, le premier en Afrique centrale car le temps du sommet, nous aurons la possibilité d’avoir tous les regards des pays francophones ainsi que ceux des pays amis de la francophonie sur la République Démocratique du Congo pour qu’à la fin du sommet la République Démocratique du Congo redevienne un pays attractif, capable d’insuffler une nouvelle dynamique diplomatique sous régionale, Africaine ainsi qu’internationale. 

Un message à l’ensemble de la population congolaise qui s’apprête à vivre en live cet événement 
Kinshasa étant l’hôte du Sommet, je commencerai à demander aux Kinoises et aux Kinois de tout mettre en œuvre afin que la Province-Capitale s’habille de son plus bel apparat pour accueillir dans la dignité tous nos invités de marque et de faire en sorte que les travaux se déroulent dans les meilleures conditions possibles. 

A toutes les Congolaises et tous les Congolais, faites en sorte que le Sommet soit l’occasion d’une fête populaire et régionale. Appropriez vous les valeurs de la Francophonie. Présentez le pays sous le meilleur des visages, loin de ce misérabilisme auxquels certains veulent nous confiner. Le peuple congolais est un peuple foncièrement pacifique. La République Démocratique du Congo est riche dans sa diversité ethnique et culturelle. Montrez au monde entier cette véritable face du Congo. 

Je vous remercie. 

Propos recueillis par Boni Tsala/MMC

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