04/09/2012
Le général John Numbi, ancien chef de la police congolaise. Photo AFP/Junior Kannah |
A Kinshasa, le procès Chebeya a repris ce mardi 4 septembre. Un procès en appel des tueurs présumés du militant des droits de l'homme Floribert Chebeya, assassiné en 2010. La question la plus épineuse va peut-être trouver une réponse dans les semaines qui viennent. Cette question est la suivante : va-t-on inculper le général John Numbi, l’ancien chef de la police congolaise ? En tout cas, le long plaidoyer sur ce sujet s'est terminé ce soir, à la fin d’une longue audience. La réponse de la Haute Cour militaire est maintenant très attendue.
Les débats sont longs, très longs. Cela fait des mois que l’on patine sur la même question de la mise en accusation ou non du général Numbi. A chaque audience, l'une ou l’autre partie a sa petite pierre à ajouter pour ou contre. Mais aujourd’hui l’impatience est venue de la défense des policiers. « Il n’y a plus rien de nouveau, on a tout dit », a lancé maître Dimina s’adressant au juge. Il est temps de délibérer et de nous départager ».
Le président de la Haute Cour militaire s’est alors lancé dans une explication : « La Haute Cour militaire est un tribunal de rang élevé, a-t-il dit. Dans son travail il doit faire montre d’une certaine hauteur, l’expérience nous montre que travailler dans la précipitation conduit à l’erreur judiciaire ».
Le juge se donne donc huit jours comme le veut la loi pour trancher sur les différentes requêtes, notamment la comparution de John Numbi ou encore la demande de remise en liberté des accusés. La loi lui donne aussi la possibilité d’un délai supplémentaire motivé. Tout le monde s’attend à ce que cela traîne encore. Pour les parties civiles, peu importe le temps qu’il faudra, elles veulent voir Numbi dans le box.
Les débats sont longs, très longs. Cela fait des mois que l’on patine sur la même question de la mise en accusation ou non du général Numbi. A chaque audience, l'une ou l’autre partie a sa petite pierre à ajouter pour ou contre. Mais aujourd’hui l’impatience est venue de la défense des policiers. « Il n’y a plus rien de nouveau, on a tout dit », a lancé maître Dimina s’adressant au juge. Il est temps de délibérer et de nous départager ».
Le président de la Haute Cour militaire s’est alors lancé dans une explication : « La Haute Cour militaire est un tribunal de rang élevé, a-t-il dit. Dans son travail il doit faire montre d’une certaine hauteur, l’expérience nous montre que travailler dans la précipitation conduit à l’erreur judiciaire ».
Le juge se donne donc huit jours comme le veut la loi pour trancher sur les différentes requêtes, notamment la comparution de John Numbi ou encore la demande de remise en liberté des accusés. La loi lui donne aussi la possibilité d’un délai supplémentaire motivé. Tout le monde s’attend à ce que cela traîne encore. Pour les parties civiles, peu importe le temps qu’il faudra, elles veulent voir Numbi dans le box.
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