15/09/2012
Un récidiviste de renom, en l’occurrence, ci-devant un ancien ministre et avocat de son état, voudrait déjouer la vindicte populaire et distraire la justice en criant sur les toits : au voleur ! au voleur ! Pince sans rire, il distille des mensonges et autres calomnies dans la presse à l’encontre d’un citoyen qu’il n’a pas su battre politiquement.
La Constitution de la République et les lois du pays devraient être appliquées de manière scrupuleuse. Objectif : décourager tous ceux qui, quels qu’ils soient, sont de temps en temps tentés de vouloir les violer. C’est le cas d’un ancien bâtonnier provincial qui en fait voir de toutes les couleurs à ses compatriotes du Katanga. Comme tout opportuniste politique, l’homme a damé le pion à ses compagnons pour se positionner. Elu député avant de rentrer dans le gouvernement national durant la législature passée, l’avocat s’est mis à se comporter en potentat.
L’appétit venant en mangeant, le nouvel homme fort n’a même pas épargné les étrangers qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie. C’est le cas de cette famille grecque dont il a dépossédé de son patrimoine immobilier à Lubumbashi, Kolwezi et Mutshiatshia. Bref, l’avocat a vendu les maisons dont il avait la gestion sans prendre le soin ni d’aviser les propriétaires ni de leur faire le rapport de la vente. Cela s’appelle abus de confiance et frise l’escroquerie. Aujourd’hui, l’homme est désemparé. Son jeu a été mis à nu. Les héritiers des propriétaires sont montés au créneau en lui retirant la procuration spéciale. L’affaire est portée en justice.
L’homme est aux abois et se met à chercher des boucs émissaires dans le chef d’une personnalité qu’il veut à tout prix prendre pour son concurrent politique. Il fait écrire dans une certaine presse paraissant à Kinshasa que le gouverneur Moise Katumbi se serait substitué à la justice en allant libérer des prisonniers. En fait de prisonniers, il s’agit plutôt d’un professeur d’université que l’ancien bâtonnier du Katanga avait fait arrêter pour l’intimider, car celui-ci tentait de l’empêcher de réaliser son coup, à savoir la vente des immeubles de la famille Stoupis.
Comme il se conduisait en potentat il avait oublié que le prof croupissait en prison sans dossier. Ce qui a amené à saisir le procureur pour sa libération sans condition. Non content de s’arrêter en chemin, il a livré une autre monstruosité que le confrère s’est complu à relayer, à savoir que l’une des maisons de la famille Stoupis aurait été achetée par Moise Katumbi après qu’un membre de sa famille biologique l’ait occupée. Le ridicule ne tue en RDC.
Or, à Lubumbashi, l’affaire fait grand bruit. Des sources sur place indiquent que les chancelleries ont du se concerter pour en débattre. Une unanimité s’est dégagée sur la question et une option a été levée selon laquelle, la famille Stoupis doit être rétablie dans ses droits. L’homme a beau s’agiter comme un diable dans un bénitier, il n’échappera à la justice dont les mailles pendent déjà sur sa tète. Pas de poids politique ni sociologique (ses derniers déboires aux dernières élections législatives nationales en sont la preuve éloquente).
Pas de patrimoines en propre si ce n’est des parcelles et immeubles ravis aux paisibles citoyens par le moyen des jugements fantaisistes, il semble avoir une haine envers son compatriote sans raison apparente. Ses turpitudes lui reviennent aujourd’hui à la figure. Il a fait beaucoup de victimes. Les unes sont mortes, les autres se taisent ou ruminent. La vérité est têtue, elle finit toujours par rebondir au grand jour.
Katanga : Une famille grecque dépossédée de son patrimoine immobilier par un ex-ministre
Deux maisons à Lubumbashi, une à Kolwezi et une autre à Mutshiatshia, sont là l’essentiel du patrimoine immobilier qu’une famille grecque risque de perdre dans la province du Katanga du fait des manœuvres d’expropriation entretenues par un ancien ministre et avocat de son état qui se croit au-dessus de la loi. Les victimes sont engagées dans une procédure pour rentrer dans leur droit.
L’opération « Tolérance zéro » a du pain sur la planche.
Existe-il des citoyens qui seraient au-dessus de la loi ? La Constitution de la République dit non. Mais, les attitudes de certaines personnalités politiques démontrent que l’on peut marcher sur les lois et bénéficier de l’impunité. Aussi les victimes font-elles légion, au nombre desquelles des citoyens congolais et des sujets étrangers qui ont choisi notre pays comme seconde partie. Le cas le plus illustratif est celui qui fait scandale dans la province du Katanga où, une personnalité politique, avocat de son état, aurait abusé de la confiance qu’une famille grecque avait placée en elle.
De quoi s’agit-il ? Une famille grecque qui a vécu longtemps en RDC, serait sur le point de perdre son patrimoine immobilier. Selon la défense des victimes, leurs clients sont propriétaires de plusieurs maisons au Katanga dont deux à Lubumbashi (avenue Maenge, coin Kato ; avenue Adoula, coin Moero), une à Kolwezi et une autre à Mutshiatshia.
Pour des raisons qui leur étaient propres, ceux-ci ont décidé de quitter leur pays d’accueil pour rentrer au bercail. On est au milieu des années 60. La gestion du patrimoine est alors confiée à un cousin resté sur place au Katanga. Il s’agit de M. Emmanuel. Vers les années 70, secoué par la zaïrianisation décrétée par le régime de l’époque, M. Emmanuel décide, à son tour, de quitter le Katanga. Mais avant de partir, il confie la gestion du patrimoine familial à la Sonas (Société nationale d’assurances).
En 2000, M. Emmanuel retire la gestion à la Sonas et la confie à un avocat de la place. Cela sur la base d’une procuration spéciale dont les clauses indiquent, entre autres, l’évaluation du patrimoine immobilier mais aussi son éventuelle vente. Pour cette dernière disposition, il aurait été convenu que les propriétaires s’adjugeraient de 65% du produit de la vente et l’avocat-gestionnaire de 25%, en termes d’honoraires.
Apparemment, la confiance de la partie propriétaires était totale. Ils avaient affaire avec un avocat, bien plus un bâtonnier provincial qui, au fil des années, a été tour à tour député national, ministre, chef de parti politique, etc.Seulement, voilà. Depuis 2000, l’année de la signature du contrat, jusqu’à ce jour, douze ans se sont coulés. Douze ans durant lesquels aucun rapport n’a été envoyé aux propriétaires par l’avocat-gestionnaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait déjà vendu les maisons mais continuait à cacher la vérité ; l’éloignement des propriétaires aidant.
L’homme avait oublié le dicton populaire qui renseigne que tout finit par se savoir. Mis au parfum, les propriétaires ont cherché à en avoir le cœur net. Ils ont engagé des avocats pour cette fin. A l’issue leur investigation, ceux-ci découvrent que les maisons ont effectivement changé de propriétaires. Information livrée par les nouveaux occupants mais également confirmée par les services publics concernés.
Edifiés, les propriétaires engagent une procédure régulière. Laquelle commence par l’échange de correspondances. Ils écrivent à leur gestionnaire attitré pour qu’il éclaire leur religion. Sans suite. Ils insistent. En vain. Dans une prochaine correspondance, ils signifient au gestionnaire la résiliation du contrat qui le liait à la partie propriétaires et, par conséquent, le retrait du mandat obtenu de ceux-ci vis-à-vis des tiers. Curieusement, dans sa réponse, note l’avocat, le bâtonnier ne confirme ni n’infirme la vente de maisons. Il se contente, au contraire, d’exiger ses honoraires qu’il estime à un million USD.
Selon nos sources, l’attitude de l’ex-ministre s’assimilerait à une dépossession d’un particulier de son patrimoine immobilier par l’usage de la dissimulation et autre trafics d’influence. Nos sources renseignent que l’homme aurait appris la mort des propriétaires et voudraient ainsi mener en bateau les héritiers. Respectueux des lois et de l’ordre public, ces derniers se refusent de brûler les étapes. Ils offrent une dernière chance à leur ex-gestionnaire pour qu’il coopère et libère le produit de la vente de maisons.
Cela, avant que celui-ci ne réclame ses droits, à savoir le paiement de ses honoraires dont la hauteur est contenue dans le contrat signé en bonne et due forme. Aux dernières nouvelles, la partie propriétaires est exaspérée par les manœuvres dilatoires dont fait usage leur adversaire. Raison pour laquelle, ils se réservent désormais le droit de saisir la justice congolaise pour abus de confiance et escroquerie. Dans l’opinion lushoise, l’on craint que de nombreuses autres victimes de cas pareils ne profitent de l’occasion pour enfoncer, devant la barre, le célèbre bâtonnier passé longtemps pour être intouchable. « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », indiquent d’aucuns en apprenant l’ébruitement de cette affaire.
L’appétit venant en mangeant, le nouvel homme fort n’a même pas épargné les étrangers qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie. C’est le cas de cette famille grecque dont il a dépossédé de son patrimoine immobilier à Lubumbashi, Kolwezi et Mutshiatshia. Bref, l’avocat a vendu les maisons dont il avait la gestion sans prendre le soin ni d’aviser les propriétaires ni de leur faire le rapport de la vente. Cela s’appelle abus de confiance et frise l’escroquerie. Aujourd’hui, l’homme est désemparé. Son jeu a été mis à nu. Les héritiers des propriétaires sont montés au créneau en lui retirant la procuration spéciale. L’affaire est portée en justice.
L’homme est aux abois et se met à chercher des boucs émissaires dans le chef d’une personnalité qu’il veut à tout prix prendre pour son concurrent politique. Il fait écrire dans une certaine presse paraissant à Kinshasa que le gouverneur Moise Katumbi se serait substitué à la justice en allant libérer des prisonniers. En fait de prisonniers, il s’agit plutôt d’un professeur d’université que l’ancien bâtonnier du Katanga avait fait arrêter pour l’intimider, car celui-ci tentait de l’empêcher de réaliser son coup, à savoir la vente des immeubles de la famille Stoupis.
Comme il se conduisait en potentat il avait oublié que le prof croupissait en prison sans dossier. Ce qui a amené à saisir le procureur pour sa libération sans condition. Non content de s’arrêter en chemin, il a livré une autre monstruosité que le confrère s’est complu à relayer, à savoir que l’une des maisons de la famille Stoupis aurait été achetée par Moise Katumbi après qu’un membre de sa famille biologique l’ait occupée. Le ridicule ne tue en RDC.
Or, à Lubumbashi, l’affaire fait grand bruit. Des sources sur place indiquent que les chancelleries ont du se concerter pour en débattre. Une unanimité s’est dégagée sur la question et une option a été levée selon laquelle, la famille Stoupis doit être rétablie dans ses droits. L’homme a beau s’agiter comme un diable dans un bénitier, il n’échappera à la justice dont les mailles pendent déjà sur sa tète. Pas de poids politique ni sociologique (ses derniers déboires aux dernières élections législatives nationales en sont la preuve éloquente).
Pas de patrimoines en propre si ce n’est des parcelles et immeubles ravis aux paisibles citoyens par le moyen des jugements fantaisistes, il semble avoir une haine envers son compatriote sans raison apparente. Ses turpitudes lui reviennent aujourd’hui à la figure. Il a fait beaucoup de victimes. Les unes sont mortes, les autres se taisent ou ruminent. La vérité est têtue, elle finit toujours par rebondir au grand jour.
Katanga : Une famille grecque dépossédée de son patrimoine immobilier par un ex-ministre
Deux maisons à Lubumbashi, une à Kolwezi et une autre à Mutshiatshia, sont là l’essentiel du patrimoine immobilier qu’une famille grecque risque de perdre dans la province du Katanga du fait des manœuvres d’expropriation entretenues par un ancien ministre et avocat de son état qui se croit au-dessus de la loi. Les victimes sont engagées dans une procédure pour rentrer dans leur droit.
L’opération « Tolérance zéro » a du pain sur la planche.
Existe-il des citoyens qui seraient au-dessus de la loi ? La Constitution de la République dit non. Mais, les attitudes de certaines personnalités politiques démontrent que l’on peut marcher sur les lois et bénéficier de l’impunité. Aussi les victimes font-elles légion, au nombre desquelles des citoyens congolais et des sujets étrangers qui ont choisi notre pays comme seconde partie. Le cas le plus illustratif est celui qui fait scandale dans la province du Katanga où, une personnalité politique, avocat de son état, aurait abusé de la confiance qu’une famille grecque avait placée en elle.
De quoi s’agit-il ? Une famille grecque qui a vécu longtemps en RDC, serait sur le point de perdre son patrimoine immobilier. Selon la défense des victimes, leurs clients sont propriétaires de plusieurs maisons au Katanga dont deux à Lubumbashi (avenue Maenge, coin Kato ; avenue Adoula, coin Moero), une à Kolwezi et une autre à Mutshiatshia.
Pour des raisons qui leur étaient propres, ceux-ci ont décidé de quitter leur pays d’accueil pour rentrer au bercail. On est au milieu des années 60. La gestion du patrimoine est alors confiée à un cousin resté sur place au Katanga. Il s’agit de M. Emmanuel. Vers les années 70, secoué par la zaïrianisation décrétée par le régime de l’époque, M. Emmanuel décide, à son tour, de quitter le Katanga. Mais avant de partir, il confie la gestion du patrimoine familial à la Sonas (Société nationale d’assurances).
En 2000, M. Emmanuel retire la gestion à la Sonas et la confie à un avocat de la place. Cela sur la base d’une procuration spéciale dont les clauses indiquent, entre autres, l’évaluation du patrimoine immobilier mais aussi son éventuelle vente. Pour cette dernière disposition, il aurait été convenu que les propriétaires s’adjugeraient de 65% du produit de la vente et l’avocat-gestionnaire de 25%, en termes d’honoraires.
Apparemment, la confiance de la partie propriétaires était totale. Ils avaient affaire avec un avocat, bien plus un bâtonnier provincial qui, au fil des années, a été tour à tour député national, ministre, chef de parti politique, etc.Seulement, voilà. Depuis 2000, l’année de la signature du contrat, jusqu’à ce jour, douze ans se sont coulés. Douze ans durant lesquels aucun rapport n’a été envoyé aux propriétaires par l’avocat-gestionnaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait déjà vendu les maisons mais continuait à cacher la vérité ; l’éloignement des propriétaires aidant.
L’homme avait oublié le dicton populaire qui renseigne que tout finit par se savoir. Mis au parfum, les propriétaires ont cherché à en avoir le cœur net. Ils ont engagé des avocats pour cette fin. A l’issue leur investigation, ceux-ci découvrent que les maisons ont effectivement changé de propriétaires. Information livrée par les nouveaux occupants mais également confirmée par les services publics concernés.
Edifiés, les propriétaires engagent une procédure régulière. Laquelle commence par l’échange de correspondances. Ils écrivent à leur gestionnaire attitré pour qu’il éclaire leur religion. Sans suite. Ils insistent. En vain. Dans une prochaine correspondance, ils signifient au gestionnaire la résiliation du contrat qui le liait à la partie propriétaires et, par conséquent, le retrait du mandat obtenu de ceux-ci vis-à-vis des tiers. Curieusement, dans sa réponse, note l’avocat, le bâtonnier ne confirme ni n’infirme la vente de maisons. Il se contente, au contraire, d’exiger ses honoraires qu’il estime à un million USD.
Selon nos sources, l’attitude de l’ex-ministre s’assimilerait à une dépossession d’un particulier de son patrimoine immobilier par l’usage de la dissimulation et autre trafics d’influence. Nos sources renseignent que l’homme aurait appris la mort des propriétaires et voudraient ainsi mener en bateau les héritiers. Respectueux des lois et de l’ordre public, ces derniers se refusent de brûler les étapes. Ils offrent une dernière chance à leur ex-gestionnaire pour qu’il coopère et libère le produit de la vente de maisons.
Cela, avant que celui-ci ne réclame ses droits, à savoir le paiement de ses honoraires dont la hauteur est contenue dans le contrat signé en bonne et due forme. Aux dernières nouvelles, la partie propriétaires est exaspérée par les manœuvres dilatoires dont fait usage leur adversaire. Raison pour laquelle, ils se réservent désormais le droit de saisir la justice congolaise pour abus de confiance et escroquerie. Dans l’opinion lushoise, l’on craint que de nombreuses autres victimes de cas pareils ne profitent de l’occasion pour enfoncer, devant la barre, le célèbre bâtonnier passé longtemps pour être intouchable. « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », indiquent d’aucuns en apprenant l’ébruitement de cette affaire.
Le Potentiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire