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jeudi 18 octobre 2012

Le garde de M. Patassé : les généraux locaux cmmandaient les combattants de M. Bemba

16/10/2012 
Par Wakabi Wairagala 

Aujourd’hui, un ancien membre de la garde présidentielle de la République centrafricaine (RCA) a déclaré que l’accusé de crimes de guerre Jean-Pierre Bemba ne commandait pas ses troupes, qui étaient déployées lors d’un conflit armé dans le pays. 

Le ‘‘témoin D04-50’’ a déclaré que la milice de l’accusé, combattant aux côtés des forces loyales au président de l’époque Ange-Félix Patassé, était passée sous le commandement des généraux de la RCA.  

Le témoin, qui a conclu son témoignage devant la Cour pénale internationale (CPI), a indiqué que de nombreux groupes impliqués dans le conflit avaient commis des atrocités. Il a déclaré n’avoir jamais vu de membres du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba commettre de crimes. Le ‘‘témoin D04-50’’ a témoigné avec une déformation numérique de la voix et du visage lors des parties de sa déposition retransmises en public. L’essentiel de ce témoignage s’est déroulé à huis clos. 


Hier, le témoin a raconté l’arrivée des troupes de M. Bemba dans la capitale de la RCA Bangui, le 30 octobre 2002. Il a indiqué que la garde présidentielle, connue également sous le nom d’USP, avait fourni des uniformes aux troupes congolaises. Ensuite, le MLC, la garde présidentielle, ainsi que les autres forces loyalistes au président Patassé, avaient lancé une offensive contre les insurgés. 

Cet après-midi, le ‘‘témoin D04-50’’ a affirmé que la garde présidentielle avait dirigé les troupes du MLC pendant les opérations car les troupes étrangères « ne connaissaient pas correctement le terrain ». Il a déclaré que l’USP collaborait également avec l’armée régulière du pays connue sous le nom de Forces Armées Centrafricaines (FACA). 

« Qui commandait ces forces ? », a interrogé Marie-Edith Douzima-Lawson, une avocate représentant les victimes lors du procès. 

Le témoin a répondu, « Le général et le colonel Lengbe des FACA ». Le général André Mazzi était le chef d’état-major de l’armée centrafricaine. 

M. Bemba, un ancien vice-président de la République démocratique du Congo, a soutenu que ses soldats qui étaient dans le pays voisin n’étaient pas sous son commandement mais sous celui des autorités centrafricaines. M. Patassé avait invité les combattants congolais à l’aider à contrecarrer une tentative de coup d’état. 

En tant que commandant en chef, M. Bemba est accusé de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) et de deux chefs de crimes contre l’humanité (viol et meurtre). Les procureurs de la CPI soutiennent qu’il n’a ni contrôlé ni puni ses troupes qui auraient commis des actes de violence sur des civils centrafricains.  

Le ‘‘témoin D04-50’’ a déclaré que les stations de radio locales et internationales avaient indiqué que « toutes » les troupes impliquées dans le conflit commettaient des exactions. Interrogé par Mme Douzima-Lawson pour savoir s’il avait connaissance de crimes commis par le MLC, il a répondu / « Je n’ai vu aucun acte [de violence] physique de mes propres yeux ». 

Entretemps, plus tôt dans la journée, lors du contre-interrogatoire mené par l’avocat de l’accusation Thomas Bifwoli, le témoin a indiqué qu’il ne savait pas si les soldats de M. Bemba étaient venus du Congo avec leurs appareils de communication. 

« Pour autant que je sache, ils étaient en communication avec nos chefs mais je ne sais pas s’ils avaient traversé la frontière avec leurs radios », a-t’il déclaré. 

Le procès devrait se poursuivre demain avec la déposition d‘un nouveau témoin se présentant sous le pseudonyme de ‘‘témoin D04-57’’.

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