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mercredi 24 octobre 2012

Un autre fonctionnaire de M. Patassé déclare que M. Bemba ne cmmandait pas les trupes

22 /10/ 2012 
Par Wakabi Wairagala 

Aujourd’hui, un autre ancien fonctionnaire du gouvernement d’Ange-Félix Patassé, le défunt président de la République centrafricaine (RCA), a indiqué au procès pour crimes de guerre de Jean-Pierre Bemba que l’accusé ne commandait pas ses troupes stationnées dans ce pays en 2002 et en 2003. 

Témoignant avec des mesures de protection, le ‘‘témoin D04-64’’ a affirmé que lors d’une visite dans le pays en conflit, M. Bemba a déclaré à ses troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) qu’elles étaient sous le commandement des autorités centrafricaines. « Il leur a dit de respecter M. Bombayake comme lui-même », a indiqué le témoin. Ferdinand Bombayake était le commandant de la garde présidentielle de M. Patassé; le groupe qui soutenait le combat contre l’insurrection. 


Comme les quatre autres témoins de la défense avant lui, qui étaient également des anciens fonctionnaires du régime Patassé, le ‘‘témoin D04-64’’ a débuté son témoignage aujourd’hui en racontant l’arrivée du MLC ainsi que l’aide logistique qui a été fourni à ce dernier par les autorités centrafricaines. 

Il a déclaré que les troupes congolaises étaient arrivées sur le territoire centrafricain le 30 octobre 2002 à bord d’un ferry. Lors de cette arrivée, le général Bombayake avait fourni des uniformes de la garde présidentielle aux troupes. Il leur a également donné des appareils de communication, des armes et des véhicules 4×4. Le ‘‘témoin D04-64’’ a déclaré que certaines troupes du MLC étaient arrivées avec « certaines » armes de poing mais qu’elles n’étaient pas suffisantes pour les opérations que les troupes devaient mener. 

Le témoin a également affirmé que les autorités centrafricaines avaient donné aux soldats de M. Bemba une indemnité du trésor public pour subvenir à leurs besoins de nourriture et d’autres nécessités. 

« Le directeur général du Trésor donnait tous les jours une valise pleine d’argent au général Bombayake qui contactait ensuite le général Mustafa et, ensemble, ils prenaient cet argent et le distribuait aux soldats sur le terrain », a indiqué le ‘‘témoin D04-64’’. Le général Mustafa Mukiza était le commandant des soldats de M. Bemba qui intervenaient dans le conflit. 

Interrogé par l’avocat de la défense Aimé Kilolo-Musamba pour savoir comment il était au courant de ces faits, le témoin a répondu, « Tout cela s’est passé devant nous à la résidence du président ». 

M. Bemba, un chef d’opposition congolais, est jugé devant le Cour pénale internationale (CPI) pour manquement présumé à contrôler ses troupes que les procureurs accusent d’avoir commis des viols, des meurtres et des pillages sur des civils centrafricains. Les procureurs soutiennent qu’il savait que ses forces commettaient ou étaient sur le point de commettre des crimes mais qu’il n’a pas pris « toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer les crimes » commis. Ses troupes étaient déployées pour aider M. Patassé à combattre une rébellion. 

M. Bemba a nié toutes les accusations, arguant que, une fois que les combattants du MLC avaient traversé la frontière de la République démocratique du Congo pour pénétrer dans la RCA, elles étaient passées sous le commandement des autorités centrafricaines. 

Aujourd’hui, l’avocat de l’accusation Horejah Bala-Gaye a présenté au témoin une lettre écrite par M. Bemba au Conseil de sécurité des Nations Unies concernant l’intervention du MLC dans le pays voisin. Dans la lettre, M. Bemba est cité comme déclarant que ses troupes avaient été déployées en RCA le 27 octobre 2002. 

« Cela me surprend», a répondu le témoin. « Les troupes de M. Bemba sont arrivées en RCA le 30 octobre ». 

La date d’arrivée à laquelle le MLC avait rejoint le conflit est un sujet de discorde. Les procureurs ont accusé le MLC de certains crimes commis dès le 25 octobre 2002 mais la défense soutient que les troupes de M. Bemba sont entrées dans le pays le 30 octobre 2002. 

Mme Bala-Gaye a également remis en cause la déposition du ‘‘témoin D04-64’’ selon laquelle les troupes de M. Bemba n’étaient pas arrivées avec des armes lourdes et des véhicules. Elle a présenté au témoin une photographie présumée de soldats du MLC avec des armes et une voiture, une photographie qui aurait été prise sur le port de la rivière Oubangui dans la capitale Bangui. 

« C’est un véhicule des forces du CEN-SAD (Communauté des États Sahélo-Sahariens). Ce véhicule était sur la plage du port bien avant l’arrivée des troupes du MLC », a-t’il déclaré. Les forces du CEN-SAD étaient déployées dans le pays pour maintenir la paix mais avaient finalement combattu aux côtés de M. Patassé. 

Interrogé sur l’éventualité que les soldats du MLC aient amené leurs propres appareils de communication, le témoin a répondu qu’un tel équipement ne serait pas « automatiquement » opérationnel en RCA sans un changement de fréquences.

Le ‘‘témoin D04-64’’ poursuivra sa déposition demain matin.

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