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samedi 10 novembre 2012

« Dans l’Est de la RDC, des riches réserves d’étain…sont détournées pour financer les groupes armés », dénonce le S.G. de l’ONU Ban Ki-Moon

Digital Congo 
10/11/2012

La vérité finit toujours par triompher. C’est le cas de le dire pour toute l piraterie qui entoure la guerre à l’Est de la RDC dès lors que le n° 1 des Nations Unies en arrive maintenant à révéler les réelles motivations des belligérants et leurs complices de la pègre des multinationales 

Des riches réserves d’étain ; de tantale, de tungstène et d’or, qui pourraient servir à élever le niveau de vie de millions de personnes, sont détournées pour financer des groupes armés et prolonger la violence. Tel est le regret de Ban Ki-moon exprimé à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. 

L’Onu réaffirme sa volonté de gérer et de préserver durablement les ressources naturelles vitales, en temps de guerre comme en temps de paix. Elle redouble d’efforts pour prévenir les conflits provoqués par les ressources naturelles et pour en maximiser les avantages afin de maintenir et consolider la paix. C’est du moins ce qu’a déclaré, le mardi 6 novembre, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. C’était à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. 


« Les ressources ne doivent plus se révéler une malédiction qui compromette la sécurité des Etats fragiles touchés par un conflit et sape les fondements d’un développement durable », a-t-il dit. 

Auparavant, Ban Ki-moon avait souligné que la guerre et les conflits défont le tissu du développement durable. Selon lui, la guerre et les conflits armés accroissent la pauvreté, réduisent toute possibilité et sapent les droits fondamentaux de l’être humain. 

« Nul pays touché par un conflit n’a encore atteint un seul objectif du Millénaire pour le développement », a-t-il regretté. Avant d’ajouter : « Si nous regardons au-delà de l’échéance de 2015 pour la réalisation des objectifs, nous reconnaîtrons que la paix et la sécurité constituent la ‘quatrième dimension’ essentielle au développement durable ». Raison pour laquelle il appelle les uns et les autres à reconnaître que la paix durable et le développement après un conflit passent par la protection de l’environnement et une bonne gouvernance des ressources naturelles. 

« Il ne saurait y avoir de paix si la base de ressources dont les individus dépendent pour leur subsistance et dont ils tirent leurs revenus est mise à mal ou détruit, ou si elle est illégalement exploitée pour financer ou provoquer un conflit », a fait savoir Ban Ki-moon. 

Depuis 1990, au moins 18 conflits violents se sont nourris de l’exploitation de ressources naturelles, telles que le bois, les minerais, le pétrole et le gaz. Ils trouvent leur origine dans la dégradation de l’environnement ou dans la marginalisation des populations locales, qui ne parviennent pas à tirer des avantages économiques de l’exploitation des ressources naturelles. Mais le plus souvent, c’est la cupidité qui en est la cause. 

« En Afghanistan, certains craignent que des gisements des minerais récemment mis à jour sont d’une valeur estimative de 1.000 milliards de dollars américains et perpétuent le conflit civil. Dans l’Est de la République démocratique du Congo, des riches réserves d’étain, de tantale, de tungstène, d’or, qui pourraient servir à élever le niveau de vie de millions de personnes, sont détournées pour financer des groupes armés et prolonger la violence », a-t-il déploré. 

Enfin, dans toute l’Afrique, des éléphants sont décimés pour alimenter le commerce illégal de l’ivoire à l’échelle mondiale. Ce qui, à son tour, sert à financer des mouvements de rébellion des réseaux criminels et d’autres agents déstabilisateurs. 

A ce jour, six missions de maintien de la paix des Nations unies ont été chargées d’aider le pays hôte à reprendre le contrôle de sa base de ressources et à mettre fin aux activités d’extraction illicites menées par des groupes armés. « Toutefois, il nous faut réfléchir davantage, à l’échelle internationale, au rôle que joue la gestion des ressources naturelles dans la prévention des conflits et dans le maintien et la consolidation de la paix », a-t-il conclu. 
Le Potentiel

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