14/12/2012
Plus de doute autour des visées des terroristes du M.23 et leur parrain Kagame sur le Kivu : ces derniers barbares de notre époque viennent d’ôter leurs masques aux négociations de Kampala où, sans plus tourner autour du pot, ils en viennent à exiger d’administrer le Kivu assurément pour l’annexer carrément au Rwanda !
Les discussions formelles n’ont pas encore démarré à Kampala. Les deux parties s’activent dans ce sens. Chacun affûte ses armes et prépare son cahier de charges. C’est dans ce contexte qu’il y a des fuites du côté des mutins. Parmi les points chauds que préparent ces derniers, il y a l’exigence qui sera faite à Kinshasa de céder l’administration complète de la ville de Goma au M23.
En clair, il ne s’agit pas de Goma, mais bien de tout le Nord-Kivu. Le Rwanda veut qu’on lui laisse cette province. Cette question est appelée à se transformer en casus belli en cas refus du Gouvernement. Et Il semble, à en croire plusieurs analystes, que c’est la condition essentielle à la paix. Le M23 va donner un gouverneur, un gouvernement provincial ainsi qu’une assemblée provinciale. Sans compter les directeurs provinciaux des services générateurs des recettes une République dans une République.
Fourberie
La vérité vient d’éclater au grand jour. Les visées hégémoniques rwandaises sur le Kivu se manifestent publiquement. Comme la, prise de Goma par la force a soulevé un tollé d’indignation générale au niveau de la communauté internationale les Rwandais veulent obtenir la ville dans la douceur d’une négociation. Il serait propre que ce soit les congolais eux-mêmes qui leur offrent la province. Sous la menace d’une reprise généralisée des hostilités. Avec Kinshasa en ligne de mire.
Mais comment va s’opérer cette cession de manière concrète ? Car, l’exigence rwandaise est tout ce qu’il y a de nul au monde. Primo, elle ne se retrouve nul pas dans les accords de Goma conclus avec l’ex Cndp. Secundo, elle n’a rien à voir avec la prétendue crise de légitimité au sommet de l’Effet soulevée par le M23, sur fond rétablissement de la vérité des urnes. Tertio, il y a la constitution qui n’autorise pas d’accéder l’exigence rwandaise.
Nul au Congo, même pas Kabila, n’a le droit constitutionnel de céder l’administration d’une partie du territoire national au terme de conciliabules politiques. Le seul mode reconnu et acté par la mère des lois congolaises pour obtenir pareille faveur, reste la voie des urnes. Le Chef de l’Etat n’a pas le moindre pouvoir de nommer un gouverneur ou ses ministres en province.
L’exigence rwandaise n’a donc aucun fondement. Et ne saurait trouver satisfaction. Il faudrait pour ce faire, que l’on modifie la constitution. Celle-ci n’est pas l’oeuvre de Joseph Kabila, mais plutôt le fruit d’une réflexion nationale ayant réuni toutes les sensibilités du pays. Le RCD Goma, création rwandaise par excellence, compris.
Elle est tout de même drôle cette manière de procéder des rwandais
D’un côté, ils jouent la remise en cause de la légitimité de Joseph Kabila et de l’autre, ils veulent le voir jouer des rôles au dessus du pouvoir lui dévolu par la constitution. Faisant au même. Kabila un super président, au dessus de toutes les lois et doté de tous les pouvoirs.
Décidément, les Rwandais ne savent plus où donner de la tête. Ils sont tellement obsédés par leur rêve hégémonique sur le Kivu, qu’ils se perdent en pitoyables contradictions. L’heure est à la vigilance absolue. Les marionnettes rwandaises commencent à faire tomber leurs masques.
Mais comment va s’opérer cette cession de manière concrète ? Car, l’exigence rwandaise est tout ce qu’il y a de nul au monde. Primo, elle ne se retrouve nul pas dans les accords de Goma conclus avec l’ex Cndp. Secundo, elle n’a rien à voir avec la prétendue crise de légitimité au sommet de l’Effet soulevée par le M23, sur fond rétablissement de la vérité des urnes. Tertio, il y a la constitution qui n’autorise pas d’accéder l’exigence rwandaise.
Nul au Congo, même pas Kabila, n’a le droit constitutionnel de céder l’administration d’une partie du territoire national au terme de conciliabules politiques. Le seul mode reconnu et acté par la mère des lois congolaises pour obtenir pareille faveur, reste la voie des urnes. Le Chef de l’Etat n’a pas le moindre pouvoir de nommer un gouverneur ou ses ministres en province.
L’exigence rwandaise n’a donc aucun fondement. Et ne saurait trouver satisfaction. Il faudrait pour ce faire, que l’on modifie la constitution. Celle-ci n’est pas l’oeuvre de Joseph Kabila, mais plutôt le fruit d’une réflexion nationale ayant réuni toutes les sensibilités du pays. Le RCD Goma, création rwandaise par excellence, compris.
Elle est tout de même drôle cette manière de procéder des rwandais
D’un côté, ils jouent la remise en cause de la légitimité de Joseph Kabila et de l’autre, ils veulent le voir jouer des rôles au dessus du pouvoir lui dévolu par la constitution. Faisant au même. Kabila un super président, au dessus de toutes les lois et doté de tous les pouvoirs.
Décidément, les Rwandais ne savent plus où donner de la tête. Ils sont tellement obsédés par leur rêve hégémonique sur le Kivu, qu’ils se perdent en pitoyables contradictions. L’heure est à la vigilance absolue. Les marionnettes rwandaises commencent à faire tomber leurs masques.
Le Palmarès
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