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mardi 15 janvier 2013

Province de l’Equateur : Les FARDC déployées le long de la frontière avec la RCA

Congo Independant 
10/01/2013

Des éléments des FARDC en opération. Photo d’archives. 

Suite à la progression fulgurante des rebelles de la "Séléka" en République Centrafricaine, le gouvernement congolais vient de faire déployer un contingent des Forces Armées de la RDC (FARDC) dans la localité de Mobayi-Mbongo située dans le district du Nord-Ubangi en plein "pays Ngbandi". Officiellement, il ’agit d’empêcher "toute infiltration d’éléments armés centrafricains en territoire congolais". La nouvelle a été donnée, mercredi 9 janvier, non pas par les autorités congolaises mais par...le porte-parole militaire de la Monusco, le colonel Diene, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de Mission onusienne à Kinshasa. 


La semaine dernière, les observateurs militaires de la force de la Monusco déployés à Gbadolite, chef-lieu du district du Nord-Ubangui, ont procédé à l’évaluation de mouvements des réfugiés centrafricains en RD Congo, via Mobayi-Mbongo et d’autres zones frontalières. 

Les résultats de leur mission signalent la présence d’environ deux cent quatre-vingt-six réfugiés (286) centrafricains dans cette région. Ce chiffre est passé, mercredi, 9 janvier, à 197 réfugiés. Il n’existe pas de sites officiels pour installer ces réfugiés, signale-t-on. A Zongo, l’autre localité voisine à la capitale centrafricaine, on ne note pas encore d’afflux des réfugiés centrafricains. 

Depuis 48 heures, des négociations réunissant le gouvernement centrafricain, l’opposition démocratique et les représentants des rebelles de la Séléka se tiennent à Libreville au Gabon. Les insurgés exigent la démission du général François Bozize du pouvoir. Celui-ci s’y oppose et tient à achever son mandat qui prendra fin en 2016. Selon certaines sources, les forces rebelles ne seraient plus qu’à une vingtaine kilomètres de la ville de Damara, le dernier verrou avant Bangui. 

Selon certaines sources, le régime kabiliste redouterait que certains opposants congolais "profitent" du "désordre" qui règne en RCA pour s’infiltrer dans la province de l’Equateur. Les observateurs n’ont jamais dissimulé un certain étonnement face au zèle que les forces onusiennes font preuve chaque fois qu’il s’agit de prévenir ou d’éteindre le feu dans la partie occidentale du Congo démocratique. Alors qu’à l’Est les mêmes forces onusiennes paraissent timorées voire conciliantes au point de "cohabiter" en bonne intelligence avec les combattants du CNDP et maintenant avec ceux du M23. 

Dans un communiqué daté du 12 décembre dernier transmis à la rédaction de Congo Indépendant au nom du "Mouvement de Libération Indépendant et Alliés" (MLIA) par un certain Jean Mosimba Nkoy, on peut lire notamment : " Force est de constater que, depuis le Dialogue Inter-congolais de Sun City, sanctionné par l’Accord Global et Inclusif auquel avait pris part les forces vives, l’opposition politique non armée ainsi que tous les mouvements et entités politico-militaires de l’époque, le pouvoir de Kinshasa et la Monusco ne cessent d’exceller par la politique de deux poids deux mesures en faveur des mouvements politico-militaires qui naissent à l’Est au détriment de ceux de l’Ouest". Et d’ajouter :" Toutes les rebellions et/ ou forces de contestation du régime de Kinshasa provenant de l’Est du pays n’ont jamais été réellement réprimées par le pouvoir de Kabila et la communauté internationale via la Monusco interposée. (...). En 2008, les contestations légitimes de nos frères du Bas-Congo des injustices commises par le pouvoir de Kinshasa sur leur population ont déclenché la folie meurtrière de Kanambé et de son gouvernement qui ont fait massacrer les adeptes de la confession religieuse «Bundu dia Kongo» sous l’œil complice et inactif de la Monuc. Le pouvoir de Kinshasa principal commanditaire de ces massacres n’a pas un seul instant cherché à dialoguer avec le chef spirituel de ce mouvement sur ses revendications légitimes. En 2009, suite à la mauvaise gestion du conflit des étangs piscicoles entre les communautés Enyele et Munzaya, le pouvoir sanguinaire de Kanambé massacra, avec le soutien de la Monusco et de plusieurs mercenaires recrutés en Afrique centrale, en Afrique australe et en Afrique de l’Ouest et en faisant un usage disproportionné d’armes de guerre, la population civile Enyele seulement armée de manchettes, de lances et des flèches sans soutiens extérieurs". "Puisque cela persiste, les forces acquises au changement de l’Ouest de la République ne se laisseront jamais faire jusqu’à ce que le pouvoir de Kinshasa arrive à reconnaître leurs leaders et leurs revendications pertinentes", conclut-il.
B.A.W (avec ACP)

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