************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

jeudi 14 février 2013

Les manuscrits de Tombouctou

de Jean-Michel Djian

Lu pour vous sur le site des Editions JC Lattès

Au cœur de l’Afrique subsaharienne des XVe et XVIe siècles, Tombouctou est une cité florissante qui attire enseignants et étudiants, protégés par l’empereur du Songhaï
C’est là que se partage et se propage le savoir. 
L’enseignement et le livre prospèrent et tous les métiers en profitent : copistes, libraires, répétiteurs, relieurs, traducteurs, enlumineurs… On vient d’Égypte, d’Andalousie, du Maroc ou de l’empire du Ghana pour suivre des cours à l’université de Sankoré. Ainsi, en pleine gloire, la ville accueillait au XVe siècle plus de 25 000 étudiants. 

Sur des parchemins, sur des papiers d’Orient, sur des omoplates de chameau ou des peaux de mouton, tout est noté, commenté, référé : le cours du sel et des épices, les actes de justice, les ventes, les précis de pharmacopée (dont un traité sur les méfaits du tabac), des conseils sur les relations sexuelles, des précis de grammaire ou de mathématiques.


Après l’effondrement de l’empire Songhaï au XVIIe siècle, ces manuscrits ont été oubliés, conservés dans des cantines rouillées et des caves poussiéreuses, mangés par le sel et le sable. Mais les choses changent : les héritiers des grandes familles ouvrent des bibliothèques privées, l’institut Ahmed Baba est crée, l’Unesco et les chercheurs du monde entier s’y intéressent. Le professeur Georges Bohas* estime que seulement 1% des textes sont traduits et 10% catalogués. 

Dans ce livre, qui mêle l’histoire de Tombouctou, les images de ces textes précieux et les contributions de cinq des plus grands africanistes, Jean-Michel Djian s’interroge : pourquoi un tel oubli ? Que cachent ces manuscrits ? Que peuvent-ils nous apprendre ? 

L'auteur Journaliste, producteur à France Culture, rédacteur en chef de la revue France Culture Papiers, Jean-Michel Djian a initié l’Université ouverte des Cinq Continents à Tombouctou. 
Il est l’auteur de deux biographies : une sur Léopold Sédar Senghor (Gallimard, 2005) et l’autre sur Ahmadou Kourouma (Le Seuil, 2010).

Georges Bohas*

Historien. Professeur de linguistique et littérature arabe et syriaque à l'École normale supérieure de Lyon (en 2008). Traduit aussi de l'arabe en français. Écrit aussi en français.






Sa dernière traduction, en collaboration avec Abderrahim Saguer et Ahyaf Sinno
Le roman d'Alexandre à Tombouctou- Histoire du Bicornu - Le manuscrit interrompu, versin arabe du Roman d'Alexandre (le Grand)





Lire aussi : Jean-Michel Djian: «Ce qui a brûlé n'est pas l'essentiel du trésor fabuleux de Tombouctou»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire