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mercredi 6 février 2013

L'ONU envisage de créer une brigade d'intervention rapide en RDC

LE MONDE 
06.02.2013  
Par Alexandra Geneste - New York (Nations unies), correspondante 

Près de trois mois ont passé depuis la prise d'assaut des rebelles du mouvement du 23 mars (M23) sur Goma, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sous le regard impuissant des casques bleus, et l'ONU se dit déterminée à ne plus revivre cet affront. "Nous n'avons pas vocation à combattre et l'entrée dans la ville de ces rebelles armés sous nos yeux a eu un effet désastreux", admet un haut fonctionnaire des Nations unies. "Si le M23 menait demain une nouvelle offensive contre Goma, nous ne pourrions faire beaucoup mieux qu'en novembre 2012.." D'où l'urgence d'une action militaire contre les groupes armés, insiste cette même source. 

Des rebelles du M23 avec des armes prises à Goma, le 21 novembre 2012. 
REUTERS/JAMES AKENA 



L'occupation du chef-lieu de la province du Nord-Kivu n'a duré que dix jours, mais depuis son retrait, la rébellion s'organise et la menace d'un nouvel assaut est omniprésente. Dans son dernier compte rendu au Conseil de sécurité, mardi 5 janvier, le chef du département des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, l'a confirmé, évoquant un "vide sécuritaire" qu'il a appelé à combler. 

Après un accord entre des dirigeants régionaux, fin novembre, le M23 était censé se retirer à 20 km de Goma. Mais le mouvement "a conservé une position à moins de 5 km de là", affirme Human Rights Watch (HRW), qui cite des résidents locaux rapportant la présence de rebelles infiltrés à Goma en janvier. Pour ne plus voir de grande ville tomber aux mains de groupes armés, l'ONU veut intégrer à sa Mission pour la stabilisation du Congo (Monusco) une brigade d'intervention rapide de 2 500 hommes chargés d'"imposer la paix", autrement dit de mater toute rébellion armée devenue menaçante. Et parce que l'ONU se veut "dans l'offensive", des drones seront déployés. Jusqu'ici, les 17 000 casques bleus présents en RDC intervenaient "en appui de l'armée congolaise", surtout pas pour s'y substituer. 

"MUSCLER" LE MANDAT DE LA MISSION 
La brigade, à laquelle Tanzaniens et Sud-Africains vont contribuer, devrait agir de façon autonome tout en répondant au même commandement que les "gardiens de la paix" de la Monusco. 

Si l'idée de "muscler" le mandat de la mission soulève des questions – notamment sur le degré d'interaction que cette brigade aura avec les autres contingents onusiens, leur formation ou leur équipement –, les 15 pays membres du Conseil de sécurité seraient tous d'accord "sur le principe". Aucune modification de mandat ne pourra toutefois être envisagée sans le vote d'une nouvelle résolution. 

Des Congolais fuient la ville de Saké, autour de laquelle les hommes du M23 avaient pris position. 
(Jérôme Delay/AP) | Jerome Delay / AP pour Le Monde

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, tardant à remettre son rapport sur la question, aucune action du Conseil n'est attendue avant la fin du mois au plus tôt. Le patron de l'ONU s'est personnellement engagé à faire signer au préalable aux dirigeants de la région un accord-cadre pour la paix et la sécurité en RDC. Initialement négocié avec huit Etats (RDC, Rwanda, Burundi, Ouganda, Angola, Congo-Brazzaville, Afrique du Sud et Tanzanie), l'accord devrait désormais être paraphé à la fin du mois par 11 pays, la République centrafricaine, la Zambie et le Soudan du Sud s'étant joints aux autres.

Le texte, porteur de grands principes "pacificateurs", prévoit le respect de la souveraineté de la RDC, l'interdiction de soutenir des groupes armés et la fin de l'impunité pour les criminels de guerre. HRW exhorte l'ONU et les pays signataires à ne pas céder sur ce dernier point. Selon l'ONG, qui a interrogé 180 victimes et témoins d'abus, des dizaines de viols et plusieurs autres crimes de guerre ont été commis par des rebelles et des militaires de l'armée congolaise pendant l'occupation de Goma par le M23.

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