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jeudi 25 avril 2013

M. Bemba n'avait pas l'autorité pour ordonner l'arrestation des soldats.

24 /04/ 2013 
Par Wakabi Wairagala 

Jean-Pierre Bemba n’avait pas l’autorité concernant la discipline de ses soldats une fois qu’ils étaient déployés hors de la République démocratique du Congo (RDC), selon la déposition du témoin entendu aujourd’hui. 

Une personne portant le pseudonyme de ‘‘témoin D04-39’’, qui a été membre du groupe dirigé par l’accusé, a déclaré aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) qu’il était le chef d’état-major des forces armées de la République centrafricaine (RCA) qui avait l’autorité pour ordonner l’arrestation des soldats qui auraient commis des crimes. 


« M. Bemba avait-il une responsabilité ou une autorité concernant la discipline des troupes du MLC [Mouvement pour la libération du Congo] en RCA ? », a demandé l’avocat de l’accusation Shkelzen Zeneli. 

« La réponse est non », a répondu le témoin. « M. Bemba ne commandait pas les unités présentes en RCA, par conséquent, il n’était pas impliqué dans la chaîne de commandement de ces unités ». Á ce titre, a-t’il ajouté, M. Bemba n’avait pas l’autorité pour donner des ordres pour arrêter un soldat sur le sol centrafricain. 

Le témoin a affirmé que la chaîne de commandement des troupes congolaises s’étendait de Mustafa Mukiza, qui commandait les opérations des troupes de M. Bemba déployées dans le pays voisin, à André Mazzi, le chef d’état-major. C’est le général Mazzi qui pouvait ordonner les arrestations. 

Selon le ‘‘témoin D04-39’’, M. Bemba ne pouvait ordonner l’arrestation de soldats qu’au Congo. « Son autorité n’était pas extraterritoriale », a-t’il déclaré. 

Interrogé pour savoir s’il avait entendu parler de crimes impliquant des soldats du MLC, le témoin a répondu que peu de temps après que les troupes se soient retirées du conflit, « quelques rumeurs avaient circulé » sur des crimes qui auraient été perpétrés par les troupes. Radio France International (RFI) figurait parmi les sources de ces comptes rendus.

Le MLC était un des groupes armés participant au conflit armé centrafricain de 2002-2003. Pendant cette période, les procureurs ont accusé les troupes congolaises de commettre des actes de violence sur les civils. En tant que commandant en chef, M. Bemba est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour manquement à les contrôler. L’ancien vice-président du Congo a nié les cinq chefs d’accusation retenus à son encontre. 

La journée d’aujourd’hui marque la conclusion de la déposition du ‘‘témoin D04-39’’. Aucune date n’a été fixée pour la déposition du prochain témoin.

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