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samedi 11 mai 2013

La Banque mondiale veut soutenir la croissance au Congo-Kinshasa

http://www.congoindependant.com/ 
10/05/2013 

Le Sud Coréen Jim Yong Kim,
le président de la Banque mondiale
 
Dans un communiqué publié, en date du 9 mai 2013, à Washington, la Banque mondiale annonce la mise en route d’une «nouvelle stratégie d’aide-pays ». But : «soutenir la croissance et la transformation de l’économie» au Congo-Kinshasa. Cette nouvelle politique couvre la période 2013–2016. Coût total du financement : 1, 260 milliard $ US. 

Selon ce communiqué, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a examiné, jeudi 9 mai, cette «nouvelle stratégie d’aide-pays» laquelle vise, dans le cas du Congo-Kinshasa, «à soutenir les efforts entrepris par le pays pour améliorer les fondements de l’expansion économique et du partage de la prospérité». Cette nouvelle politique s’articule sur quatre «axes transversaux». A savoir : l’amélioration de l’accès aux services sociaux essentiels, le renforcement de la gouvernance, l’offre de débouchés pour les femmes et la lutte contre le changement climatique. 


Il importe d’ouvrir la parenthèse sur le point relatif à l’accès aux services sociaux essentiels lesquels sont loin de faire partie des priorités des pouvoirs publics congolais. Au lendemain de l’élection présidentielle de 2006, le «président élu» «Joseph Kabila» avait bruyamment «identifié» Ce qu’il appelait les «Cinq chantiers» dans lesquels, outre l’habitat et l’emploi, l’énergie (eau et électricité), la santé et l’éducation occupaient une place de choix. Au cours d’une allocution prononcée le 15 décembre 2008, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, il revenait à la charge en prétendant avoir transformé le territoire national en un «vaste chantier». En dehors de quelques grandes artères réhabilitées, les Congolais attendent désespérément de voir les "fameux chantiers". Dans une déclaration faite le 27 septembre 2012, le ministre congolais du Plan, célestin Vunabandi, déclarait, toute honte bue, que le gouvernement s’engage à accroître le taux en desserte en eau potable de 27% à 40% à l’horizon 2016. La population congolaise est estimée à 70 millions d’âmes. A Kinshasa, l’hôpital sanatorium de Makala a connu une pénurie d’eau durant plusieurs semaines. Les habitants de certaines communes de la capitale doivent parcourir 3 à 5 kilomètres, au quotidien, pour aller puiser l’eau. D’autre part, les coupures intempestives d’électricité s’étendent aux centres hospitaliers. Une partie de l’hôpital général Mama Yemo ( +/- 3000 lits) a été privée d’électricité durant plusieurs semaines. La majorité des centrales électriques étant thermiques, il faut donc de l’essence. Nombreux sont les investisseurs qui rechignent, à raison, à s’implanter dans l’arrière-pays, faute d’électricité. Il va sans dire que pour fournir l’eau courante, la régie de distribution «Regideso» a également besoin d’électricité pour faire tourner ses machines. Un cercle vicieux. Fermons la parenthèse. 

Dans son communiqué, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale signale par ailleurs l’octroi au Congo-Kinshasa de deux «dons» de 100 millions $ US et de 66,95 millions $ US destinés respectivement à un «projet de développement urbain» ainsi qu’au «financement additionnel pour un projet de renforcement des capacités de gouvernance». Les deux projets sont financés par l’Association internationale de développement (IDA). Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo-Kinshasa, Eustache Ouayoro, a estimé qu’«avec cette nouvelle stratégie d’aide-pays, la Banque mondiale s’engage à accompagner la RDC sur la voie de la prospérité partagée et de la réduction de la pauvreté, dans l’optique des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)». Pour lui, «l’accroissement de la production minière (cuivre, cobalt, zinc et or), la revitalisation du secteur agricole, la transparence et la concurrence dans les secteurs pétrolier et forestier ainsi que l’adoption de mesures pour remédier à la fragilité et aux conflits à l’Est du pays sont autant d’éléments essentiels pour atteindre les OMD». 

Le communiqué indique par ailleurs que cette nouvelle stratégie "est en accord avec le deuxième Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) et vise quatre objectifs stratégiques : accroître l’efficacité de l’État à l’échelon central et au niveau décentralisé, et améliorer la bonne gouvernance tout en renforçant l’impact des opérations de la Banque mondiale sur le développement ; renforcer la compétitivité économique en favorisant une accélération de la croissance tirée par le secteur privé et créatrice d‘emplois ; améliorer la fourniture des services sociaux ; combler les déficits de développement qui contribuent à la fragilité et aux conflits dans les provinces de l’Est." "Les aspects liés à la parité hommes-femmes et au changement climatique sont traités de manière transversale dans le cadre des quatre objectifs mentionnés précédemment". 

Le projet de développement urbain (100 millions de dollars) sera destiné aux villes de Bukavu, Kalemie, Kikwit, Kindu, Matadi et Mbandaka, qui représentent une population totale de 2 millions d’habitants environ. Il soutiendra les efforts menés par le gouvernement pour améliorer l’accès des citoyens à des services de base tels que les routes, l’eau et l’électricité, accroître les capacités des autorités dans la gestion des villes et renforcer les mécanismes de responsabilité entre l’administration locale et la population. 

« La RDC connaît une urbanisation rapide et non planifiée sous l’effet de la migration des populations rurales vers les villes, en quête d’opportunités d’emploi », a indiqué Mahine Diop, chef de l’équipe-projet. « En mettant l’accent sur la consolidation du cadre juridique et le renforcement des capacités à tous les niveaux de gouvernance, ce projet améliorera les moyens d’existence de ceux qui vivent dans ces villes en plein essor ainsi que leur accès à des services essentiels. » 

Le financement supplémentaire alloué au projet de renforcement des capacités de gouvernance (66,95 millions de dollars) contribuera à l’objectif d’amélioration de la gouvernance inscrit dans la stratégie d’aide-pays, en soutenant le développement de systèmes de gestion publique opérationnels à tous les niveaux de gouvernement. Le projet permettra l’amélioration des systèmes de gestion financière et de passation des marchés ainsi que le renforcement des capacités dans quatre provinces (Bandundu, Katanga, Kasaï-Occidental et Sud-Kivu). 

« La RDC bénéficie d’un potentiel formidable pour accélérer sa croissance, réduire la pauvreté et améliorer les indicateurs de développement humain », a déclaré Jean Mabi Mulumba, chef de l’équipe-projet. « Le pays doit impérativement régler ses problèmes de gouvernance pour progresser dans ces domaines et atteindre ses objectifs du Millénaire pour le développement. » Issa Djema (avec BM)

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