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vendredi 10 mai 2013

Le soldat de M. Bozizé n'a pas entendu parler de crimes commis par la milice de M. Bemba

08 /05/ 2013 
Par Wakabi Wairagala


Un ancien soldat des forces rebelles ayant combattu les troupes de Jean-Pierre Bemba en République centrafricaine (RCA) a déclaré n’avoir connaissance d’aucun crime commis par les combattants de M. Bemba. Les seuls crimes dont il avait été informé avaient été perpétrés par des soldats du groupe rebelle dirigé par le général François Bozizé. 

« Les crimes des rebelles de M. Bozizé ont été commis en ma présence et j’y ai participé », a indiqué l’ancien soldat, témoignant pour la deuxième journée en faveur de M. Bemba dans le procès qui se tient devant la Cour pénale internationale (CPI). Hier, ce témoin a affirmé que ses collègues avaient commis des viols, des meurtres et des pillages dans de nombreuses villes. 

Lors du contre-interrogatoire, l’avocat de l’accusation Thomas Bifwoli a informé le ‘‘témoin D04-56’’ que, le 2 novembre 2002, la banlieue du PK 12 de la capitale du pays était placée sous le contrôle conjoint des forces gouvernementales et des soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba. Comment les rebelles ont-ils pu commettre des crimes dans cette banlieue après en avoir été chassés ? 

« Si quelqu’un vole ou perpétue un abus, il ne fait pas attention à la présence d’autres personnes. Il sait comment procéder et comment s’en aller », a répondu le témoin. 

« Ainsi vous affirmez que les rebelles de M. Bozizé ont continué à commettre des crimes dans les zones qui étaient sous le contrôle du MLC ? », a demandé M. Bifwoli. 

L’ancien soldat a répondu, « Il y avait des soldats indisciplinés qui revenaient sur place ». 

M. Bemba a nié le fait que ce soit ses soldats qui aient commis les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité pour lesquels il est jugé. Il a également soutenu que le commandement de ses troupes déployées lors du conflit ne lui incombait pas mais était transmis aux autorités centrafricaines. 

Le ‘‘témoin D04-56’’ est un citoyen centrafricain d’origine congolaise. Il a déclaré avoir servi dans les forces armées centrafricaines (FACA) avant de rejoindre la rébellion de M. Bozizé qui avait débuté en octobre 2002 et culminé lors de la prise de pouvoir en mars 2003. M. Bozizé a servi en tant que président de la RCA jusqu’au mois de mars de cette année, lorsqu’il a été déposé par des insurgés. 

Entretemps, le témoin a également affirmé que les rebelles de M. Bozizé parlaient lingala, une langue congolaise, lorsqu’ils commettaient leurs crimes parce qu’ils avaient remarqué que cela instillait de la peur au sein de la population civile. 

« Lorsque j’ai parlé lingala la première fois, j’ai vu la peur. Cela m’a poussé à continuer à commettre des crimes », a-t’il indiqué sans expliquer pourquoi cette langue provoquait de la peur parmi les civils. 

Il a déclaré que l’utilisation du lingala n’était pas destinée à porter préjudice aux autres forces participant au conflit tel que le groupe de M. Bemba. « L’idée était de créer de la confusion chez les gens afin qu’ils ne puissent nous identifier », a-t’il précisé. 

Les audiences reprendront vendredi matin.

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