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vendredi 24 mai 2013

RDC : Jean-Pierre Bemba retenu depuis cinq ans à la prison de la CPI

Radio Okapi
24/05/2013

Le sénateur Jean-Pierre Bemba est retenu depuis maintenant cinq ans à la prison de Scheveningen à la Haye, aux Pays-Bas. Il avait été arrêté en 2008 en Belgique, où il résidait alors, puis transféré quarante jours plus tard à la Cour pénale internationale (CPI). Le procès de Jean-Pierre Bemba, poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003, dure depuis bientôt trois ans. 

Sur la forme, ce procès est en quelque sorte une affaire à huis clos. Depuis son ouverture en novembre 2010, la majorité des témoins a déposé sous pseudonyme, leur image brouillée, la voix déformée et une large partie de leurs dépositions a été entendue à huis clos. 


Sur le fonds de l’affaire, l’accusation a appelé 40 témoins lors de la première partie du procès. Le procureur a affirmé que les soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) ont commis des viols, des meurtres et des pillages, dont leur chef, Jean-Pierre Bemba, porte la responsabilité. 

Difficile, à ce stade, de savoir si le procureur a convaincu les juges. Mais leur décision de requalifier juridiquement le niveau de responsabilité de Jean-Pierre Bemba, il y a un an, montre cependant que le dossier de l’accusation présenterait quelques faiblesses. 

En face, depuis août 2012, la défense tente de démontrer que Jean-Pierre Bemba a bien prêté main forte au régime de Ange-Felix Patassé, alors président de la Centrafrique, mais qu’une fois qu’ils avaient posé le pied sur le territoire centrafricain, ses soldats étaient sous la responsabilité du régime de Bangui. Il ne serait donc pas responsable de leurs actes. 

Pour le démontrer, la défense avait prévu d’appeler 63 témoins mais a dû revoir ses ambitions à la baisse en annonçant, début mai, le retrait de 13 d’entre eux, d’autant que les juges demandent aux avocats de boucler leur démonstration d’ici le 19 juillet. 

En dix mois, seuls 19 témoins ont déposé pour l’accusé. Et nombre de ceux que Jean-Pierre Bemba veut convier à la barre résident dans des pays qui rechignent à coopérer avec la Cour. Ces difficultés ont considérablement alourdi un procès qui s’enlise depuis son démarrage.

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