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jeudi 28 novembre 2013

Un mémoire de fin d’études défendu à l’IFASIC relève un « cadrage discriminant à l’égard de Joseph Kabila » dans Jeune Afrique

Digital Congo 
27/11/2013

Conclusion remarquée d’un mémoire de fin d’études défendu récemment à Kinshasa par un étudiant finaliste de l’Institut Facultaire des sciences de l’Information (IFASIC) ayant relevé que le périodique Jeune Afrique présente le président Joseph Kabila sous « un cadrage discriminant » 

« Le cadrage du Président Kabila par l’hebdomadaire Jeune Afrique est généralement discriminant ». C’est la conclusion d’un mémoire de fin d’études défendu et présenté le 31 octobre dernier à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information, IFASIC. Son auteur, Socrate Nsimba Kantu, a fait une analyse qualitative de dix neuf articles à propos du Président congolais publiés entre 2011 et 2012. Ces articles partent du bilan de dix ans depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila, dressé par ce magazine francophone panafricain, au début de la crise à l’Est de la RDC, en passant par les évènements ayant entouré la période électorale et la tenue du XIVème sommet de la Francophonie à Kinshasa. 

Dans son édition n°2612 du 30 janvier au 5 février 2011, Jeune Afrique a dressé, après une enquête, un bilan particulièrement sévère du Président congolais. Le magazine estime que « 10 ans après son arrivée au pouvoir, le président marche, hélas, sur les pas de ses prédécesseurs »... et le compare à un Mobutu. D’où le titre de ce grand dossier « Kabila=Mobutu Light ». « Comme sous Mobutu, comme sous Kabila père, les gros dossiers se traitent au sein de cabinet noir, surtout ceux qui, financièrement, pèsent lourds. La très juteuse revisitation des contrats miniers a ainsi été directement pilotée par Katumba Mwanke et Didier Etumba. Le fameux contrat chinois a été géré de A à Z par le gouvernement parallèle, tout comme les marchés de gré à gré qui ont suivi », a écrit l’hebdomadaire panafricain.

En pleine campagne électorale, à dix mois des élections présidentielles de 2011, Jeune Afrique revient à la charge, en affirmant que le bilan du président sortant « est plus que mitigé ». François Soudan, le Directeur de la rédaction, décrit un président qui « s’engage sur rien, joue volontiers sur la fibre nationaliste et berce ses compatriotes du doux refrain de leur richesse potentielle ». Mais qui, toutefois, reste confiant de sa réélection, « fort du contrôle de l’appareil d’Etat et devant ses adversaires de l’opposition, divisés, qui lui facilite la tâche ». 

Au lendemain de ces scrutins qui ont tourné en faveur de Joseph Kabila, Jeune Afrique, dans sa livraison du 11 au 17 décembre, évoque des défaillances et des fraudes qui ont entouré leur organisation. « Les tricheurs en ont habillement profité », indique le magazine, titrant à sa Une « RD Congo : au bord du gouffre ». 

Le déclenchement de la guerre dans l’Est de la RDC a aussi donné l’occasion à ce magazine de faire carrément le contre-pied du régime Kabila qui, lui, indexe le Rwanda comme parrain de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). François Soudan indique que c’est plutôt pour « relativiser un échec à dix contre un et avec un armement très supérieur », face à la rébellion que les autorités de Kinshasa accusent le Rwanda de « fournir hommes, matériels et armement aux combattants du M23 ». L’auteur de l’article incrimine également un rapport de l’ONU qu’il qualifie de « biaisé », qui cite les officiers hauts gradés de l’armée rwandaise dans le coup. 

Rapportant les évènements du XIVème Sommet de la Francophonie, tenue à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012, Jeune Afrique titre à sa manchette: « Hollande-Kabila, l’affront ». Le magazine s’attarde sur les distances prises par le Président français face à son homologue congolais et qualifie ce comportement d’une humiliation infligée à Joseph Kabila, condamnant, à demi-mot, le comportement de François Hollande. « Les règles de l’hospitalité ont été enfreintes, écrit Philippe Perdrix. On a été presque gêné pour celui que Jacques Chirac appelait petit (allusion faite à Joseph Kabila) ». L’auteur de l’article ajoute que « le traitement infligé à Kabila pourrait laisser des traces ». 

Finalement, quel cadrage du Président Joseph Kabila Jeune Afrique utilise-t-il ? A cette question de recherche, Socrate Nsimba a fini par trouver la réponse après une analyse qualitative du contenu de 19 articles : « le cadrage du Président Kabila par l’hebdomadaire Jeune Afrique est généralement discriminant ». Les écrits de ce magazine mettent beaucoup l’accent sur les éléments négatifs concernant le Chef de l’Etat congolais. Ce cadrage discriminant est « le fait de traiter inégalement et défavorablement un ou plusieurs individus pour distinguer un groupe social des autres, en fonction des caractères intrinsèques ou extrinsèques afin de lui appliquer un traitement spécifique, en général, négatif ». 

Ainsi, cette façon de traiter les informations du Président congolais tend évidemment à détériorer son image auprès de l’opinion nationale et internationale, reste convaincu l’auteur de ce travail. La recherche qualitative visant la compréhension, Socrate Nsimba est allé bien au-delà de ce constat en répondant à la question pourquoi ? Pourquoi Jeune Afrique utilise-t-il généralement le cadrage discriminant à l’égard de Joseph Kabila ? Et la réponse trouvée au bout de champs est que les variables culturelles, historiques, politiques, économiques et temporelles influencent le choix de cet hebdomadaire. 

Ce travail d’une profonde analyse du contenu qualitative d’un média a été sanctionné d’une mention «grande distinction». Reste aux autorités congolaises et au magazine Jeune Afrique de le sanctionner, en tirant des leçons de ce constat.
La Prospérité

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