01/06/2013
Difficile compromis pour la désignation du porte-parole de l’Opposition, réapparition du virus d’Ebola dans la Province Orientale, menace sur une journaliste à Matadi etc, tels sont les sujets abordés par les journaux parus ce samedi à Kinshasa.
Comme avec la première législature (2006-2011), le choix du porte-parole de l’Opposition est toujours plombé, constate LE POTENTIEL dans son titre leader : « Porte-parole de l’Opposition : difficile compromis ».
Le confrère note que les agendas des uns et des autres entretiennent des divergences qui empêchent le processus de désignation d’aller jusqu’au bout.
Pour éviter un nouveau flop, les présidents des deux bureaux du Parlement ont récupéré l’affaire, indique le quotidien de l’avenue Bas-Congo.
Jugé élastique, le chronogramme proposé par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, n’a pas obtenu l’unanimité. Le compromis entre les parties en présence demeure une gageure.
Dans son deuxième titre : « Le virus d’Ebola de retour en province Orientale : une vraie-fausse alerte », LE POTENTIEL rapporte que l’émoi a envahi les Congolais à la simple évocation d’une éventuelle détection des cas des personnes frappées par le virus d’Ebola.
L’omerta aurait-il été décidé autour de cette question délicate ?
Les responsables locaux donnent l’impression de ne rien savoir.
Les humanitaires onusiens qui ont livré l’information se rétractent.
Mais, face à la gravité de cette maladie, la transparence est la meilleure tactique de lutte, souligne le confrère. Cette nouvelle alerte étale les insuffisances chroniques dans la chaîne de la protection sanitaire des Congolais.
LA PROSPERITE rapporte que Freedom for journalist (FFJ), organisation de défense et de promotion de la liberté des médias exprime sa totale inquiétude à la suite des menaces proférées à Hélène Sodi, journaliste à www.infobascongo.net, un support d’informations en ligne diffusé à partir de Matadi, capitale de la province du Bas-Congo, Ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Sodi a été menacée par Christian Mafuila, membre de la Composante Rédevabilité externe, un programme financé par DAI, un organisme de droit britannique basé sur la reforme du secteur de sécurité, qui lui a reproché d’avoir posté sur le site l’article intitulé « Matadi : Le parquet, principal auteur de l’insécurité selon la police », source d’une forte dissension entre ces deux corps.
T.N./MMC
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