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samedi 3 août 2013

Après l’expiration jeudi de son ultimatum aux groupes armés, la Monusco se déploie dans le périmètre sécuritaire de Goma

Digital Congo 
02/08/2013

Aussitôt expiré jeudi à 16 heures locales l’ultimatum que la Monusco avait lancé contre tous les groupes armés déambulant dans le périmètre sécuritaire de Goma pour évacuer impérativement cette zone, la force onusienne a mis en exécution son avertissement en entamant le déploiement spécial de traque de tout suspect élément armé s’aventurant autour de la ville chef-lieu du Nord-Kivu 

Dans le but de prévenir tout mouvement des rebelles du M23 vers Goma, la Monusco poursuit le déploiement de ses troupes dans cette ville. Le déploiement des Casques bleus de la Force de la Monusco se poursuit à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, « dans le but de prévenir tout mouvement des rebelles du M23 vers cette ville ». Entre-temps, une trêve a été observée sur le terrain suite aux affrontements ayant opposé l’armée gouvernementale aux mutins du M23 dans la localité de Kibati. 

Toutes ces précisions ont été données par le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, au cours de la conférence hebdomadaire organisée par la Mission de l’ONU en RDC, le mercredi 31 juillet 2013 à Kinshasa. Selon lui, la situation sécuritaire au Nord-Kivu a été « jugée tendue » et « volatile la semaine dernière», « reste toutefois stable durant la période considérée ».



L’officier supérieur militaire de la Monusco a, par ailleurs, fait savoir que la brigade du Nord-Kivu de la Force de la Monusco, poursuit dans cette province ses six opérations unilatérales « initiées dans le but de sécuriser les populations civiles, dissuader et contrer toute menace des groupes armés, notamment le M23, contre la ville de Goma ». Il s’agit des opérations « Wide awake » (Réveil total), « Formidable » (Formidable), « Silent Goma » (Armes silencieuses), « Blue Redouble I et II » (Forteresses bleue I et II), « Strong Flank » (Flanc rigide) et « Bleu Aagle » (Aigle bleu). 


Ultimatum de la Monusco 
Dans un communiqué de presse publié le 30 juillet, la Monusco affirme qu’au Nord-Kivu, elle considère toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et, possédant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, comme une menace imminente pour les civils. Et, la Mission désarmera ces individus afin d’imposer une zone de sécurité pour protéger les villes densément peuplées de Goma et Sake. 

« Plus d’un million de civils vivent dans la région relativement étroite de Goma et Sake, ainsi que le long de la route qui relie ces deux localités où sont installés, entre autres, les camps des déplacés de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70.000 personnes déplacées par le conflit », rappelle la Monusco. Et d’ajouter : « depuis la mi-mai, cette zone a connu des attaques répétées menées par le M23 contre les positions des FARDC, dans une tentative apparente de progresser sur Goma et Sake ». 

Lors de ces attaques, poursuit-elle, dont la toute dernière a commencé le 14 juillet dernier, le M23 a tiré indistinctement, y compris à partir d’armes lourdes, causant des victimes parmi les civils. « Les installations de l’ONU ont également été prises pour cible par le M23 », déplore la Monusco dans le communiqué. La même source note que « ces menaces indirectes seront repoussées hors du territoire de Goma par la zone de sécurité, qui pourra être élargie et reproduite ailleurs, le cas échéant ». " 

Compte tenu du risque élevé que ces attaques font peser sur la population civile de Goma et Sake, la Monusco appuiera les FARDC, dans leurs efforts d’établir une zone de sécurité à Goma et dans les localités situées au Nord de la ville », précise-t-elle. A compter de mardi 30 juillet, un délai de 48 heures a été accordé à toute personne dans la province ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et possédant une arme à feu, pour rendre son fusil dans une base de la Monusco et rejoindre le processus DDR/RR. 

Dépassé jeudi 1er août, tout récalcitrant sera considéré comme « une menace imminente de violence physique à la population civile », et la Monusco « prendra toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Mission ». 

Le général Carlos avertit que ce qui se passe maintenant autour de Goma n’est que le commencement du déploiement de grande envergure 
Le commandant de la force de la MONUSCO, général Alberto Dos Santos Cruz, a indiqué jeudi, à Goma, que la mesure de sécuriser la zone Goma-Sake et ses environs, vise à protéger plus d’un million de populations civiles, parmi lesquelles des déplacés. Il a affirmé, dans un point de presse que cette mesure permet aux groupes armés et à ceux qui détiendraient des armes de les déposer aux points de ramassage, et contribue ainsi à ramener la sécurité au Nord-Kivu. 

« Ceci ne constitue qu’une première étape. Chaque zone a des réalités qui lui sont propres. Nous allons nous adapter à la situation du terrain. C’est nous qui prenons l’initiative de ce que nous allons faire et le mode d’action que nous allons utiliser », expliqué le général Alberto Dos Santos Cruz. 

Il a également souligné que les Congolais sont fatigués de la guerre et qu’ils veulent la paix. Selon lui, la force de la MONUSCO travaillera en fonction de l’étude de l’environnement qu’elle aura menée dans chaque zone. Le commandant de la force de la MONUSCO dit avoir besoin de sécuriser la ville de Goma et ses environs pour sa position stratégique. 

Le général Alberto Dos Santos Cruz s’exprimait à quelques heures de la fin de l’ultimatum accordé à tout détenteur d’arme se trouvant dans la zone de sécurité de pouvoir la rendre. Cet ultimatum devait expirer jeudi à 16 heures locales. 

Le gouvernement congolais a salué cette mesure de la MONUSCO 
« Cet ultimatum de la MONUSCO a le total soutien du gouvernement de la RDC parce qu’il s’inscrit dans la droite ligne des recommandations faites à la MONUSCO par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. De leur côté, les rebelles du M23 affirment ne pas être concernés par l’ultimatum lancé par la MONUSCO. 

« Nous considérons que cette mesure ne nous concerne pas car nous ne sommes ni à Goma, ni sur l’axe Goma-Sake », a déclaré Bertrand Bisimwa, président de la rebellions qui avait occupé la capitale provinciale du Nord-Kivu fin novembre 2012, avant de s’en retirer sous la pression internationale. Le Potentiel/ACP

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