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mercredi 14 août 2013

Concertations nationales : la classe politique dévoile son agenda caché contre le peuple

Digital Congo
13/08/2013

Majorité et Opposition se dévoilent sur l’issue des concertations nationales initiées par le Président de la République Joseph Kabila. Tous se battent pour la conservation ou la conquête du pouvoir loin des urnes. 

Le démon des conciliabules a repris du service au sein de la classe politique. En lieu et place des concertations visant la recherche des voies et moyens pour retrouver la cohésion nationale perdue après les élections du 28 novembre 2011 ainsi que la guerre menée contre la République par le M23, l’agenda caché des acteurs politiques de la Majorité et de l’Opposition est plutôt le partage équitable et équilibré du pouvoir ! 

Des messes noires se multiplient à Kingakati. Les chefs des partis de la Majorité présidentielle réfléchissent sur l’après-concertation nationale. « Une attitude criminelle » est constatée à charge de ces chefs des partis. Ils préfèrent placer une équipe malléable au niveau de l’Exécutif en lieu et place d’un gouvernement adepte de la rigueur. 


Sans sourciller, les bonzes de la Majorité ont, à l’unanimité, choisi d’imploser le gouvernement Matata. Pourvu que Matata et ses ministres débarrassent le plancher afin de laisser les vannes du Trésor public ouvertes en permanence et à leur faveur. Même s’il faut ouvrir les portes du gouvernement à l’Opposition et à la Société civile, un consensus est vite trouvé au sein même de la Majorité. 

Et pourtant, pour une large opinion des Congolais, les conciliabules pour le partage éhonté du pouvoir appartiennent à une autre époque. Les concertations nationales devraient constituer un temps d’arrêt. Une remise en cause de la gouvernance du pays voire de la perception du leadership au pays. Ce qui n’induit pas ce raccourci frauduleux porté à la place publique par le président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, à savoir la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Un recul démocratique regrettable. 


Recul démocratique 
Encore une fois, des politiciens ne représentant que leurs propres familles biologiques vont prendre la direction des affaires, brisant l’élan amorcé par Matata Ponyo et son équipe dans tous les secteurs de la vie nationale. La nouvelle donne est ce retour aux années de la transition mobutienne au cours de laquelle une dizaine de gouvernements s’était succédé. Le résultat sur le plan de la stabilité et de la gestion des affaires du pays est connu : la catastrophe. Finalement, c’est l’AFDL qui a mis un terme à cette récréation de mauvais goût. 

A ce jour, poussé par l’ensemble de la population, le président Kabila a voulu que tout le monde se mette autour d’une table pour réfléchir. Malheureusement, la classe politique tente de transformer cette opportunité en un festin où le gâteau national sera dépecé en vue de donner satisfaction aux agitateurs, prédateurs sevrés par la rigueur d’un Matata Ponyo arrimé aux exigences d’une orthodoxie sans compromission dans la gestion des finances de l’Etat. 

Les bonzes de la Majorité qui n’ont pas réussi à le déboulonner, réorientent leurs stratégies vers le gouvernement d’union nationale. Pour eux, il faut faire imploser le dispositif Matata afin de reprendre les affaires en main, rapportent des sources généralement bien informées. L’Opposition, en mal de stratégies, jubile à l’idée d’accéder aux affaires sans passer par la sanction populaire. 

Adieu donc l’alternance avec ses vertus en faveur de la respiration de la démocratie. La classe politique, que la Société civile accompagne, ne croit pas en la démocratie. Le péril est profond et le danger pour le pays encore certain. Un gouvernement d’union nationale cimenterait-elle la cohésion nationale? Cette nouvelle donne rime avec une nouvelle distraction d’une classe politique friande de tours de passe-passe. Matata Ponyo est mis sous forte pression de sa propre famille politique, d’abord avec la motion Mayo, sous-traitée par l’Opposition. 

Puis la tentative avortée de son éviction le vendredi 2 août 2013 suivie des messes noires successives à Kingakati, tout indique que Kengo vient de dévoiler une stratégie concertée par les uns et les autres. Toutes les tergiversations et agitations d’épouvantail ne sont que poudre aux yeux. Tout est déjà bouclé. La classe politique ne recherche qu’un nouveau partage du « gâteau national ». 


Matata dérange 
Les critères et le choix électoral des urnes n’effarouchent pas les consciences de ceux qui ont sur eux la charge de la gestion de la res publica. Avec ce recul démocratique, il est à craindre que la boîte de Pandore ne soit ouverte avec toutes les conséquences néfastes prévisibles. La gestion de l’Etat par Matata Ponyo laisse poindre une lumière à l’horizon. 

Briser l’élan amorcé par le gouvernement Muzito qui a stabilisé et Matata Ponyo est venu renforcer équivaut à un retour à la case départ. Pire, ce serait faire honneur à ceux pour qui ce pays est d’avance condamné. Il est vrai que Matata doit recadrer son plan d’action basé sur un socle non réaliste de 48 milliards USD. 

Cette promesse qui ne pourrait être tenue que de moitié constitue certes une épine sous le pied du gouvernement Matata. De là, à faire sauter l’édifice, il y a un fossé que les bonzes de la MP auraient dû ne pas franchir. La machine étant mise en marche, il ne reste plus qu’à opérer le meilleur choix dans ce partage équitable et équilibré que les Congolais ne demandent pas. 

Toutefois, stoppé net les opérations comme la bancarisation, la relance de l’agriculture, des recettes innovantes dans le secteur de l’environnement, la construction d’infrastructures scolaires et routières…, sur fonds propres du gouvernement, serait assimilé à un crime contre un peuple en danger. Il collera pendant longtemps à la peau de la classe politique. 
Bienvenu-Marie Bakumanya/Le Potentiel

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