02/11/2013
Suite à l’appel du ministre de l’Intérieur demandant l’organisation à travers toute l’étendue du territoire national des cultes religieux pour la paix à l’Est, Kinshasa a donné le ton avec la célébration à la Cathédrale Notre Dame du Congo d’une messe d’action de grâce à laquelle ont assisté tous les chefs des institutions et autres officiels de la capitale
Comme il a toujours été de bon sens depuis l’aube des temps dans les communautés humaines bien conscientisées d’organiser des moments de recueillement pour rendre grâce à la Divinité qui délivre ses créatures des cataclysmes de tous genre, le ministre Richard Muyej en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, patron en tant que tel de la sécurisation du territoire, a pris une louable initiative d’appeler à l’organisation des cultes religieux à travers le pays dans le contexte où sonne l’heure de la libération de la guerre à l’Est.
Il s’agit d’un programme qui coïncide heureusement avec les deux fêtes catholiques de la Toussaint le 1er novembre et des morts le 2 novembre, bien qu’en RDC cette mémoire des morts est concomitamment célébrée avec les parents vivants à chaque date du 1er Août.
Le ministre Richard Muyej a eu une judicieuse inspiration de faire organiser ce culte dont toutes les institutions du pays ont favorablement et unanimement accueilli l’initiative.
Cela s’est constaté au regard du brusque appel lancé seulement le vendredi et de l’engouement qui s’en est aussitôt suivie du gotha politique nationale de la capitale Kinshasa à ce culte ainsi que de la grande assistance publique accourue la matinée du samedi à la Cathédrale Notre Dame du Congo.
Le ministre Muyej s’est personnellement prêté à l’accueil, sur le perron de la cathédrale, des autorités tant civiles que militaires qui ont spontanément répondu à son appel. On a effectivement noté parmi les personnalités arrivées à la Cathédrale Notre Dame du Congo les sommités des instances législatives dans le chef des deux présidents respectivement des deux Chambres du Parlement, en l’occurrence MM. Aubin Minaku le speaker de l’Assemblée nationale, et Léon Kengo wa Dondo pour le Sénat.
Il a aussi été noté la présence non moins remarquable du Premier ministre et Chef du gouvernement, M. Augustin Matata Ponyo, suivi par les ministres de son équipe de l’exécutif national, sans oublier les autorités de la haute hiérarchie militaire et de la Police, de même que le patron même de la ville en la personne du gouverneur de Kinshasa, M. André Kimbuta, lui aussi à la tête des membre de son exécutif de la ville-province capitale du pays.
Cette grande assistance a pu vivre des moments de forte émotion de recueillement religieux pour réaliser les prodiges du Tout Puissant dans la victoire longtemps espérée et attendue des forces combattantes du pays sur les terroristes du M.23 qui ont trop nargué les autorités et la fierté nationales.
Plus que des mots pour traduire l’indicible reconnaissance au Tout Puissant pour ces heures de retour de son regard compatissant vers la nation congolaise humiliée jusqu’ici, le silencieux acte de recueillement à ce mémorable office religieux en disait long sur la portée et la haute signification de l’événement.
Rien d’étonnant que le ministre Richard Muyej, l’initiateur même de ce culte recommandé à tous ses représentants chefs des administrations des provinces, se soit retenu d’intervenir, comme c’est souvent le cas, à la chaire de l’officiant, pour laisser la place au chef de l’administration de la ville André Kimbuta qui a effectivement prononcé l’adresse du jour à l’assistance.
Et même dans son cas, le premier citoyen de Kinshasa appelé à présenter un message approprié de l’événement n’a pu trouver à clamer que des invocations bibliques, en l’occurrence le Psaume 23 dans lequel est acclamé le Dieu Berger et protecteur ineffable qui garantit la protection de son troupeau, c’est-à-dire la communauté qu’Il sait délivrer de ses adversaires, comme cela se révèle le cas à ce jour avec le peuple congolais enfin délivré des agresseurs terroristes du M23.
Le culte de Notre Dame du Congo a fortement marqué l’assistance du haut aréopage de la capitale communiant avec le reste de la population kinoise, tous emportés dans un chaleureux élan de solidarité avec les compatriotes de l’Est trop longtemps sacrifiés à la barbarie d’impénitents ennemis.
Kinshasa a donné le ton. Le reste des provinces auront sûrement emboîté le pas si pas ce même jour de samedi pour organiser à leurs tours de semblables cultes d’action de grâce, mais au mois les jours suivants de ce début de mois de grâce de novembre 2013.
Le patron de la territoriale a en tous cas eu là une judicieuse initiative qui cadre encore bien avec l’inlassable quête de la cohésion nationale à laquelle s’astreint le président Joseph Kabila pour assurer le bonheur de ses compatriotes.
Daniel Nzuzi/MMC
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